@ GRL
Vos observations sont intéressantes. Mais ce n’est pas l’objet de mon article. Je ne cherche pas à faire le tour des causes de la délinquance scolaire. J’en pointe une : la délinquance administrative est elle aussi génératrice de délinquance scolaire. Et je donne des exemples.
Regardons ce problème en face. Mais apparemment, comme je l’ai écrit dans un précédent commentaire, le regarder en face revient à se mettre en état d’insécurité. Comment ? L’organe chargé de l’ordre dans l’École serait générateur de désordre ? Fuyons cette représentation cauchemardesque ! Parlons plutôt de la responsabilité des profs, des parents, de la télé, de l’inégalité sociale, qui n’est pas niable, ou encore du passage de l’enfance à l’adulte par l’adolescence.
Mais regardons en face plutôt les responsabilités d’une administration face à une délinquance scolaire qui demeure ou se développe. Je donne des exemples qu’on ne peut pas fuir - et bien d’autres professeurs pourraient en faire autant !
Voyez la stratégie de défense qu’un ancien chef d’établissement - pseudonyme NEUILLY - a opposée et que j’ai analysée parmi les commentaires. Elle vous fait comprendre quelle stratégie rhétorique et politique l’administration a su habilement développer pour s’exonérer de toute responsabilité, en profitant du réflexe de soumission aveugle à l’autorité qui fonde la culture de beaucoup. La conclusion des enquêteurs-maison après la tentative d’assassinat de Karen Montet-Toutain n’en est qu’une illustration. Paul Villach