L’auteur a pointé des exemples de réactions administratives qui concourrent à aggraver plutôt que résoudre le problème de la violence scolaire... mais ces réactions ne sont, bien évidemment pas la cause du phénomène..
Certains commentateurs ont bien évidemment porté la question sur le terrain de la "Morale" et du discours réactionnaire classique de la "décadence sociétale", de la perte des "Valeurs" dus, bien évidemment aussi, d’une part à "l’esprit de 68" et d’autre part à la démission parentale généralisée en matière d’éducation..
Ce constat de faillite morale et de rejet du modèle autoritaire est paradoxal car jamais ces valeurs n’ont été aussi fortes dans la société française, à moins de remonter à une époque en général considéré comme une parenthèse et qui ne relevait pas du modèle républicain.. Jamais les électeurs n’en ont autant appelé à la restauration de l’autorité, comme l’ont montré des faits aussi éclairants que la présence de Jean Marie Le Pen au second tour d’une élection présidentielle et l’élection maintenant d’un Nicolas Sarkozy qui, dans son discours, s’est toujours présenté comme l’incarnation de ces valeurs d’ordre..
Mais alors.. si, par l’articlze qui couronne ce fil on a clairement identifié un facteur aggravant le phénomène, la question reste sans réponse :
- qui est donc responsable de cette violence ?
gAZi bORAt