Il y a une chose que je ne comprends pas chez le croyant, c’et qu’il reste persuadé que l’athée n’est pas vraiment athée et qu’en réalité il croit secrètement en dieu.
Je ne crois pas. Par contre, je suis certain qu’un athée croit en quelque chose : l’inexistence de Dieu, ce qui est acte de foi puisqu’il ne peut le démontrer. L’incroyant est agnostique, pas athée.
le croyant qui montre ainsi sa fermeture d’esprit, incapable de concevoir en-dehors du cadre religieux
Il n’y aurait pas un a priori, là ?
Vous pensez vraiment que je suis croyant parce que je suis incapable de concevoir autre chose ?
votre difficulté à comprendre le rôle de la conscience libre de toutes croyance
Vous pensez vraiment cela ? Vous pensez que je n’ai pas cherché à savoir, voire à éprouver, où cela nous menait ? Que je n’ai pas lu les Nietszche, Sartre, et al. qui ont proclamé la mort de Dieu et passé leur vie à y chercher du sens ?
Frère Karamazov, vous êtes libre. 
... l’importance de l’humanisme ...
Ne nous méprenons pas. Je ne méprise aucun sentiment altruiste. Il s’agit ici, je l’espère, d’une pure réflexion.
Le croyant fervent n’aura jamais le courage de l’athée qui pense pour construire le sens de son existence et aider ses congénères à construire un sens commun.
Je ne vais pas me sentir désigné, ça serait contre-productif.
Mais si, j’ai déjà rencontré des croyants courageusement dédiés au service de leur prochain. Dans plusieurs religions. Et par vocation, en plus. Des agnostiques, et des athées aussi, d’ailleurs.