Bonjour,
Je ne partage pas votre analyse, ni votre orthographe (passation du bac...).
Vous vous trompez de cible et de chiffres du reste : la question ce n’est pas de passer le Bac et de l’avoir mais plutôt de savoir ce qu’on en fait et pour aller vers quoi.
Définir des "réussites" par ratios, qu’il s’agisse des 80% du Bac ou des x% en Licence est complètement contre productif. Le monde du travail est sélectif, et même si l’on laissait croire qu’on peut avoir 80% de réussite à tous les niveaux, y compris en Bac+5, il y aurait... ou plutôt il y a déjà ce que l’on appelle le "déclassement".
Sans sélection, et pas forcément par les notes et le scolaire, il n’y a pas de valeurs aux diplômes.
Sans niveau, sans orientation, sans valorisation des prédispositions, des envies ou des compétences on produit une machine à chien savant qui ne savent même pas ce qu’ils aiment faire et ne prennent pas conscience de leur orientation.
Je préfèrerais 60% de réussite au Bac, 40% en Licence, et avoir des gens qui s’orientent vers du technique parce qu’ils sont meilleurs là dedans et des "intellectuels" de bon niveau plutôt que d’avoir une masse informe de gens qui débarquent à la Fac. Quant aux filières élitistes, spécificité française, il est grand temps d’y jeter un oeil, particulièrement au stade des classes prépas.
Enfin, sur le contrôle continu, c’est un mirroir aux alouettes : il y a trop de distorsion entre les notations des lycées. Le Bac conserve un seul argument fort : il est pour tout le monde le même en France une année donnée dans une filière donnée.
On voit déjà bien ce que le contrôle continu engendre avec les points bonus et les multiples rattrapages à apprenant en savoir différé.
Le Bac constitue sans doute un enjeu bien trop surdimensionné par les parents : il faut dédramatiser ce point de passage. Le Bac n’apporte rien, il est l’accès à autre chose : et si on a pas réfléchi à cet autre chose ... et bien bon courage pour la suite^^
Mon analyse : parlons plutôt des contenus (le scolaire de recrachage ça suffit), de l’orientation, de la sélection sur compétences, du parascolaire et de formation professionnalisante plutôt que de focaliser sur cet outil qu’est le Bac...
Supprimer le donc : ce sera encore pire !