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Accueil du site > Tribune Libre > Le baccalauréat, une vieillerie française ?

Le baccalauréat, une vieillerie française ?

Si j’étais ministre de l’Education nationale, je chuchoterais à l’oreille des uns, et écorcherais les oreilles de certains avec un bon nombre de réformes. L’une de ces réformes, dont j’ai « mûrement » réfléchi, est la suppression, la réformation du baccalauréat. Certain crieront au scandale, d’autres s’exalteront de cette nouvelle.

Notre baccalauréat français, tant détesté par nos étudiants, mais tant défendus par eux-mêmes :

En 2005, François Fillon a fait face aux étudiants en colères, révoltés par la simple évocation d’un remaniement, d’une réforme du baccalauréat.
Les jeunes ont alors manifesté, fait acte de grève pour enfin voir cette réforme abandonnée, laissée aux oubliettes. Les jeunes, étudiants ne font-ils pas preuve d’un léger soupçon de conservatisme à l’égard de ce diplôme ?

Pour rappel historique, le baccalauréat a été créé par Napoléon Ier en 1808. Certains parlent même d’une origine plus profonde, remontant au Moyen Âge à l’université de Paris. Quoi qu’il en soit, le baccalauréat dans sa forme moderne fête ses 200 ans en 2008. Le bac n’aurait-il pas pris quelques rides ? N’a-t-il pas perdu fortement de sa valeur ?
La valeur est définie par la rareté du produit, du service : en 1936, un taux de réussite inférieur à 3 %. Soixante-dix ans plus tard, un taux de réussite s’élevant à 83,3 %. Un miracle ou une baisse des exigences ? Des génies par milliers faisant exploser les statistiques ?
Même sur une année, le nombre de génies croissant se fait ressentir.

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Pour le bac général, séries ES c’est une hausse presque insignifiante de 0,3 %. Il y a par contre une explosion du niveau des séries L et, plus particulièrement, de la série S. La série L accuse une hausse de 1,6 %, puis la série S fait preuve d’une remarquable efficacité, avec une hausse de 4,4 % sur un an. Par ailleurs, les bacs technologiques ne présentent pas d’augmentation majeure. Sauf les 2,1 % d’augmentation du taux de réussite de la série STT. Pour éviter les désagréments de la formation lacunaire des élèves provenant de la STT et devant se mettre au programme STG, si échec au bac ?
Le bac, plus particulièrement le bac général, fait parler de lui chaque année : « Record historique du taux de réussite ». Mais n’est-il pas révélateur d’un niveau, d’une exigence revue à la baisse chaque année ?
En soixante-dix ans, le baccalauréat a une augmentation de 80 % de son taux de réussite. Le rythme de son taux de réussite s’accentue fortement ses dernières années.
Le baccalauréat n’est plus un diplôme valorisant, mais dévalorisant !

Car, en effet, les faibles minorités qui échouent au bac ont alors toutes (quasiment) les portes des études supérieures fermées. Ceux qui échouent alors au bac sont alors vus comme les vilains petits canards de la jeunesse française. Les bons à rien, les irrécupérables de la société. Résultat, ils quittent le système scolaire sans diplôme, sans aucune qualification. Quels gâchis d’étudiants, de cerveaux, de talents probables !

Selon le rapport de la commission Attali :

« • 17 % des jeunes quittent l’enseignement sans avoir ni Certificat
d’aptitude professionnelle (CAP), ni Brevet d’études professionnelles
(BEP), ni baccalauréat ;
• 50 000 jeunes par an, soit environ 6 % d’une génération, proportion
considérable, sortent du système scolaire avant la terminale ;
• 41 % des étudiants interrompent leurs études sans avoir de
diplôme (11 points de plus que la moyenne de l’OCDE) ;
• Selon une étude américaine (Programme international de recherche
en lecture scolaire - 2007), en lecture, les élèves français se classent
27e sur 40, derrière les élèves de Russie, d’Italie, d’Allemagne ou des
États-Unis, et régressent par rapport aux enquêtes précédentes. »


Mais à quoi bon, lorsque le gouvernement se targue de la chose suivante :

Pourcentage d’une classe d’âge obtenant le baccalauréat
1385.gif

En 1880, c’est 1 % d’une classe d’âge obtenant le baccalauréat : l’élite française !
En 1989, c’est 36 % d’une classe d’âge obtenant le baccalauréat : une caste de privilégiés !
En 2006, c’est 63,8 % d’une classe d’âge obtenant le baccalauréat : une minorité de 36,2 %, sans baccalauréat, les honteux de la société française.

« C’est simple, le ministère fixe l’objectif de 80 % de reçus, précise Jean-Marc Steindecker, ancien chef du département génie électrique à l’IUT de Cachan. Et nous devons faire en sorte d’y parvenir » (Nouvel Obs du 17 au 23 janvier 2008).

Pour conclure, sur l’ensemble de ces statistiques, le bac perd de sa valeur, pour finalement dévaloriser les "non-bacheliers" et créer la désillusion de l’université et de son niveau (60 % des étudiants échouent en première année à l’université).
Pour parler brièvement d’économie, le baccalauréat français, c’est :
- selon la commission de modernisation de l’Etat, le coût varie entre 200 et 280 millions d’euros,
- 621 532 inscrit en 2007,
- 127 685 examinateurs et correcteurs,
- 4 millions de copies.
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Un rapport moyen de 450 € par élève, pour la simple passation du baccalauréat.
Si nous estimons que 80 % des élèves passent avec succès leurs examens, le nombre d’admis est de 497 225 : soit 124 307 élèves échouant au baccalauréat. Donc pour le « filtre » de ces 124 307 élèves échouant, futurs démotivés de l’Education nationale, cela nous revient à 2 257,48 € par "élève/échouant".
Car, après tout, autant les culpabiliser au maximum, ceux qui réussissent c’est un investissement réussi, donc pas réellement une perte d’argent. Mais là où il y a une perte d’argent c’est en ceux qui échouent. Soit un coût de 2 257,48 € par élève échouant, pour finalement les exclure du système scolaire.

QUE FAIRE ALORS DU BACCALAUREAT ? QUELLES SOLUTIONS ?
Solution 1 : LE BACCALAUREAT, SEULEMENT POUR L’UNIVERSITE.

Il y a, selon moi, plusieurs possibilités pour économiser, pour revaloriser le baccalauréat.
La première des solutions qui peut s’imposer pour économiser les coûts et revaloriser notre bac français : la passation du baccalauréat uniquement pour les élèves désirant entrer en faculté. Au moment des vœux de l’élève, celui-ci peut s’inscrire en "fac", la réussite à l’examen du baccalauréat sera le garant à cette accession à l’université. Il faut que le bac réduise considérablement notre taux d’échec en faculté : un taux d’échec entre 50 et 60 % en première année ! Un baccalauréat réservé aux élèves les plus brillants, des exigences élevées pour limiter notre taux d’échec en faculté. Le baccalauréat technologique, professionnel doit être supprimé : avec un baccalauréat technologique, professionnel nous courons à la catastrophe. L’université ne peut pas être accessible avec un bac technologique et professionnel. Pourquoi ? Un taux d’échec beaucoup plus élevé qu’avec un baccalauréat général, en 2005 c’est près de 23 % de STT fonçant droit vers le mur « université ». Les baccalauréats technologiques, professionnels doivent ambitionner les BTS et DUT. Si jamais un élève désire accéder en université, lui proposer une année de mise à niveau avec une option scientifique ou littéraire. Cette année de mise à niveau sera sanctionnée par un certificat d’assiduité et de réussite aux évaluations. Cette année de mise à niveau doit être intensive, proposer un programme entièrement basé sur l’option désirée. Cette année de mise à niveau sera à l’exemple de l’actuel « Diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU) ».
Donc il y aura la présence d’une sélection à l’université à travers le baccalauréat, par l’intermédiaire de la réussite à l’examen.
Par conséquent, l’accession en BTS et DUT se fera uniquement par dossier. L’élève sera évalué selon ses résultats, observations et motivation pouvant être évalué à travers un entretien. Il n’y aura plus la réserve du baccalauréat pour l’accès à ce type de diplôme.
Un certificat gratifiant l’élève d’une assiduité, d’un comportement et de résultat peut-être envisageable pour l’accès aux BTS et DUT (une régularité dans le travail, dans le suivi des cours permettra à l’élève d’accéder à « l’étape supérieure »).
Si le baccalauréat est supprimé pour les sessions technologiques et professionnelles, l’ensemble des horaires que représente l’examen du baccalauréat actuellement seront alors des horaires d’orientations à l’élève. Cette orientation peut être organisée en modules, afin d’individualiser un maximum ces horaires. L’objectif de cette orientation est de guider l’élève dans le choix futur de ses études et de limiter ainsi les déceptions et le taux d’échec dans les différents BTS et DUT. Ceci est applicable aussi aux baccalauréats généraux, dès le deuxième trimestre l’élève doit déterminer ses vœux, ceux qui ne souhaitent alors pas aller à l’université pourront suivre ces heures d’orientations.

LES PROPOSITIONS :

- le baccalauréat uniquement pour les élèves qui souhaitent entrer en université ;
- des exigences élevées ;
- limiter fortement le taux d’échec en université (voir propositions précédentes) ;
- sa suppression pour les séries technologiques et professionnelles ;
- une année de mise à niveau pour les élèves sortant d’une série technologique et professionnelle et souhaitant entrer en université ;
- l’accès aux études de BTS et DUT sans baccalauréat, mais juste une attestation d’assiduité et de résultat convenable sur l’ensemble des deux dernières années ;
- les heures libérées par la suppression du baccalauréat, remplacées par des heures d’orientations et d’informations sur les débouchés de la formation des études envisagées.

Solution 2 : LE BACCALAUREAT EN CONTROLE CONTINU

Une réforme beaucoup plus économique. Le baccalauréat en contrôle continu.
Nous pouvons nous appuyer, pour cette solution, sur la régionalisation de la France. Chaque région devra respecter, comme le socle commun des connaissances de l’Education nationale s’articulant autour de sept piliers (contrôlé en CE1, fin de l’école primaire et au brevet), un ensemble de « piliers de connaissances ». Pouvant être appuyé par un tronc commun : mathématiques, français, histoire-géographie, économie, anglais et informatique. Puis à ce tronc commun un ensemble d’options, deux à trois obligatoires. Donc la région, devra établir chaque trimestre les différents sujets et les transmettre aux lycées. Si l’élève, en fin d’année, a une moyenne supérieure à 10/20, il est gratifié d’un diplôme. Si l’élève a moins de 10/20 et plus de 8/20 il peut alors souhaiter un rattrapage oral organisé par le lycée où une commission se réunit pour décider du sort de l’élève en fonction de ses bulletins.
Ce contrôle continu prend alors la place des actuels bacs blancs organisés par les lycées.

EN RESUME PROPOSITIONS :

- un baccalauréat en contrôle continu ;
- une « régionalisation des sujets » en fonction de critères nationaux ;
- un pilier de connaissances, composé d’un tronc commun et des options ;
- une moyenne de 10/20 à l’année attribue automatiquement le diplôme à l’élève ;
- une moyenne se situant entre 8 et 10/20 : rattrapages oraux ou commission d’évaluation ;
- habituer l’élève aux systèmes de partiels.

QUE FAIRE DES ECONOMIES ?

Le budget du ministère de l’Education nationale est déjà conséquent, 77 milliards d’euros pour 2007, premier poste du budget de l’Etat. Mais l’économie réalisée par une suppression du baccalauréat peut être l’occasion d’équiper l’intégralité des lycées de l’outil informatique pour chaque élève. Développer l’installation des ordinateurs en salle de classe, avec la mise en place d’un réseau local. Diminution du poids du cartable, des cours plus « vivants » : l’installation de l’outil informatique en réseau peut permettre à l’enseignant de mettre en réseau chaque cours rédigés, facilement accessible à l’élève. Celui-ci peut alors enregistrer son cours et le consulter chez lui. La « dictée » de l’enseignant sera supprimée au profit d’un cours dynamique, avec plus de temps au dialogue, au débat. Développer la recherche personnelle, avec « des heures libérées sans professeurs » pour compléter un cours. Par, notamment, le développement d’exposés oraux, de travaux à long terme (cédant lui aussi sa place aux devoirs du « jour au lendemain ») sur un approfondissement du cours et de ses compétences. L’économie sur quatre ou cinq ans, réalisée par la suppression du baccalauréat doit permettre à tous les lycées de France de se doter de l’outil informatique en salle de classe, et, par conséquent, changer littéralement l’organisation de ses cours.

POUR APPRONFONDIR LE SUJET ?
Mes Recommandations / Mes Lectures
- La Commission Attali : dossier sur le « savoir » et sur le développement des TIC.
- Le Nouvel Observateur du 17 au 23 janvier 2008 : « Faut-il supprimer le bac »
- Le livre de Patrick Fauconnier : La Fabrique des meilleurs, enquête sur une culture d’exclusion.
- Répondre à cet article, exposer son point de vue, argumentez et proposez !

Recommandations du Nouvel Obs
- Stop à l’arnaque du bac, par Jean-Robert Pitte, Oh Editions, Paris, 2007.
- L’enquête "Génération 2001" du Céreq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications)
- "A quoi sert l’usine à gaz ?"
- Les Inégalités sociales à l’école, genèse et mythes, par Marie Duru-Bellat, PUF, Paris, 20O2.

POUR LES DEFENSEURS DU BACCALAUREAT !

En 2005, lorsque Fillon annonce une réforme du baccalauréat, les défenseurs du bac se sont indignés de la manière suivante :
"Pour être équitable, le bac doit rester anonyme. Non à un bac Sarcelles et à un bac Henry IV !" (Nouvel Obs).

Il faut savoir quelques chiffres à propos du baccalauréat, selon la commission Attali :

Des résultats pourtant très décevants malgré ces efforts :
• le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans est un des plus élevés des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), et approche les 22 % en 2007, sans être jamais descendu sous la barre des 15 % depuis 1980 ;
• 40 % des élèves de CM2 finissent leur scolarité primaire avec de graves lacunes ;
• 17 % des jeunes quittent l’enseignement sans avoir ni Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ni Brevet d’études professionnelles (BEP) ni baccalauréat ;
• 50 000 jeunes par an, soit environ 6 % d’une génération, proportion considérable, sortent du système scolaire avant la terminale ;
• 41 % des étudiants interrompent leurs études sans avoir de diplôme (11 points de plus que la moyenne de l’OCDE) ;
• selon une étude américaine (Programme international de recherche en lecture scolaire - 2007), en lecture, les élèves français se classent 27e sur 40, derrière les élèves de Russie, d’Italie, d’Allemagne ou des États-Unis et régressent par rapport aux enquêtes précédentes ;
• dans le domaine des sciences, les enfants français passent de la 10e à la 19e place sur 30 selon l’OCDE. Pourtant, les pays qui ressortent en tête du classement ne sont pas ceux qui consacrent le plus d’argent à chaque élève. Le poids de l’origine sociale n’a jamais autant déterminé les parcours scolaires et ces derniers n’ont jamais autant déterminé les parcours professionnels ;
• 52 % des enfants d’ouvriers obtiennent leur baccalauréat, contre 85 % des enfants de cadres supérieurs. Moins de la moitié des enfants des classes populaires passent le baccalauréat général, alors que c’est le cas de 83 % des enfants des cadres supérieurs ;
• dans l’enseignement supérieur, la part des enfants d’origine modeste au sein des grandes écoles (Polytechnique, École nationale d’administration [ENA], Hautes études commerciales [HEC], École normale supérieure [ENS]) a chuté, passant de 30 % dans les années 1950 à seulement 7 % aujourd’hui. Les fils d’ouvriers représentaient 25 % des admis à Polytechnique dans les années 1950, contre seulement 1 % aujourd’hui. Et la proportion est
encore plus inégale dans les grands corps de l’État.

Il y a déjà une iniquité profonde, une injustice la plus immorale en France : l’origine sociale !
Il faut donc, réformer, supprimer le baccalauréat afin d’atténuer cette "escroquerie baccalauréat". Il ne faut plus que le bac soit le motif à l’exclusion de milliers de jeunes, il ne faut plus que celui-ci décourage nos élèves français. Il faut donc réformer le baccalauréat et les études supérieures. Pourquoi ne pas instaurer, exiger de la part des écoles, un rapport sur leur mixité sociale ? Et si cette école se révèle exemplaire par sa mixité sociale, pourquoi ne pas apporter des subventions à cette école pour équiper aux mieux leurs établissements ? Il faut aller plus loin que l’égalité en France, il faut être équitable. Apporter beaucoup plus d’aides aux étudiants dans le besoin, aux écoles privilégiant la mixité sociale, favoriser les plus désavantagés par simple origine sociale... Créer alors un investissement ? Une "dette saine" sur les étudiants français, le futur de la France !


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56 réactions à cet article    


  • MS92 29 janvier 2008 10:53

    d’ou sort ce chiffre de 97% d’echec au bac 1936 ?


    • faxtronic faxtronic 29 janvier 2008 12:44

      le gars confond taux de reussite et classe d’age possedant le bac.


    • faxtronic faxtronic 29 janvier 2008 12:53

      Et toi cher auteur, tu le passe ton bac ? Tu vois autour de toi tes petits camarades, combien d’entre eux bosseraient au Lycée si il n’y avait pas de bac ? Le bac a l’unique avantage d’etre national et pareil pour tout le monde. Les controles continus, fait moi rigoler. Il suffit que tu suce bien le prof, ou au contraire qu’il ait une dent contre toi, pour que le jeu soit biaisé.

      Par contre il est vrai qu’il faut que les universités puissent faire une selection autre qu’administrative.


    • impertinent3 impertinent 29 janvier 2008 14:12

      Le contrôle continu se pratique dans la quasi totalité des pays dits "développés" et pour autant on ne parle pas ailleurs d’acheter des prof !

      Le corps enseignant français serait-il particulièrement pourri ? C’est bien ce que vous sous-entendez ! Vous faites confiance au corps enseignant pour vous occupez de vos enfants pendant 6-10 heures par jour pendant, en moyenne, une douzaine d’années, mais vous leur refusez cette confiance au moment de l’évaluation ? Pas très logique comme approche !

      Les examens ponctuels et, pire, les concours d’admission sont une spécialité française, peut-on vraiment parler d’efficacité ?

      Je fait partie de ce que l’on peut appeler une "bête de concours", ayant passé, et réussis, moult examens et concours. Je suis d’autant plus à l’aise pour dire que c’est un système qui procure un immense gaspillage de talents.


    • Blogamax 29 janvier 2008 16:03

      « d’ou sort ce chiffre de 97% d’echec au bac 1936 ? » Du Nouvelle Observateur du 17 au 23 Janvier 2008 !


    • Blogamax 29 janvier 2008 16:05

      « le gars confond taux de reussite et classe d’age possedant le bac. » A quel moment ? Argumente et soit un peu plus précis... Pour information, le « gars » ne confond pas la classe d’âge et le taux de réussite ! En 1936, il y a bien eu 3 % de réussite !


    • Blogamax 29 janvier 2008 16:10

      Oui je le passe mon baccalauréat ! Beaucoup d’entre eux bosse, non pas pour le Bac, mais surtout pour avoir un bon dossier. Car l’inscription aux écoles nécessite un dossier, plus les notes sont élevées et les appréciations bonnes plus t’as de chance d’être accepté ! Après, une fois au lycée il faut arrivé à être responsable et se prendre en main. Si on doit payé 280 millions d’euros chaque année pour que l’élève bosse... Je trouve pas ça terrible !

      « Les controles continus, fait moi rigoler. Il suffit que tu suce bien le prof, ou au contraire qu’il ait une dent contre toi, pour que le jeu soit biaisé. »

      Un grand n’importe quoi, et une grande désinformation. Il faut aller plus loin que les stéréotypes...


    • MS92 29 janvier 2008 16:23

      Tu comprends bien que si 2.7% (chiffre dispo sur le site de l’education nationale) est le chiffre qui représente le taux de bachelier dans la génération 1936.

      Et que comme tu le dis (source nouvel obs) ; il y a moins de 3% de réussite (97% d’échec) au bac cette année là, alors sa signifie que plus de 80% de la génération 1936 à présenté le bac. (C’est a peu pres le meme chiffre qu’aujourd’hui alors que ni les bac techno ni les bac pro n’existaient !)

      Or dans mes grands parents, arriere grands parents et leurs amis, frere, soeur de ces génération (90ans aujourd’hui) si beaucoup ont eu le certificat d’étude (bac-7) quasiment aucun n’a présenté le bac. Et je pense qu’il ne faudrait pas longtemps pour trouver le nombre de personne qui ont présenté le bac cette année là.

      Pour finir, meme en médecine le taux d’echec est pas si élevé. J’ai du mal à croire qu’on ait laissé se présenter en 1936 autant de personnes qui n’ont pas eu le bac.

      Ou bien tu n’as pas compris le chiffre du nouvel obs, ou bien le nouvel obs se trompe mais 97% d’echec en 1936, ca me semble totalement impossible !


    • Blogamax 29 janvier 2008 17:27

      3 % d’une classe d’âge ont le bac (voir le graphique). Cela fait peu de bachelier, donc que ce soit 3 % de taux de réussite où d’une classe d’âge le résultat et quasiment le même, le BAC formait l’élite Française... Pour reprendre les mots du nouvelle obs « moins de 3% de reçus en 1936 » Contactez la rédaction du nouvelle obs.


    • faxtronic faxtronic 29 janvier 2008 17:52

      He , j’etais lyceen il y a seulement 10 ans.... je connais l’affaire tout de meme.


    • faxtronic faxtronic 29 janvier 2008 17:59

      3% d’une classe d’age, mais pas 97% d’echec (car peu de gens le passait). Les mots sont importants, sinon autant ne pas les utliser. De sucroit en 1936, il y avait besoin de beaucoup moins de savoir pour s’en sortir dans la vie.

      Quand au bac, il est certes de niveau faible, et il faudrait (ayant fais prepa (entré par Dossier a Pierre de Fermat et Centrale (concours, plus baleze deja) ) des examens d’entrée pour les universités qui le souhaitent. Mais le bac est un examen homogeme dans la nation.Quand au dossier mon cher, que tu vienne d’ici ou la, tes notes comptent mais aussi ton etablissement.

      En fait la seule chose que te gene, c’est le cout du bac, que tu reporterais volontiers sur les universités et les BTS etc...


    • faxtronic faxtronic 29 janvier 2008 18:01

      Le nouvel Obs a dit..... Donc interdit de remettre les pendules a l’heure.


    • Blogamax 29 janvier 2008 18:04

      Je te demande juste de contacter la rédaction ! Cesse ta caricature, et passe à l’action de conctacter la rédaction !


    • faxtronic faxtronic 29 janvier 2008 18:10

      Je m’en fous du nouvel Obs, c’est a toi que je parle Si tu n’assume pas les chiffres que tu presente, ou vas t’on ?

      Non, je trouve que ton programme est bon dans un monde parfait, mais ce n’est pas un monde parfait. le monde est mauvais, les gens sont mauvais, et je trouve que le bac a le merite d’etre une barre de niveau nationale, et donc un facteur d’egalité entre les citoyens. En plus ce diplome sanctionne une etape, et la valide, pour etre utilisé plus tard au besoin


    • Blogamax 29 janvier 2008 19:08

      « Non, je trouve que ton programme est bon dans un monde parfait, mais ce n’est pas un monde parfait. le monde est mauvais, les gens sont mauvais, et je trouve que le bac a le merite d’etre une barre de niveau nationale, et donc un facteur d’egalité entre les citoyens. »

      Mais peux tu lire mon article ? Regarde les chiffres, n’est-il pas patent que le bac n’est pas un diplôme égalitaire ? Regarde les classes sociales qui accèdent au bac ! Arrêtez de prétendre que le Bac est un diplôme avec un facteur égalitaire. En quoi mon programme est bon que dans un monde parfait ? En quoi ? Argumente, arrête de te contenter d’écrire, d’exprimer ta diarrhée verbale et tes pulsions de critique. Place ton argumentation un peu... J’en vois pas d’argument concret !

      « Je m’en fous du nouvel Obs, c’est a toi que je parle Si tu n’assume pas les chiffres que tu presente, ou vas t’on ? »

      Mais MOI, je n’ai pas le savoir, je puise bien mes informations d’une source précise. Alors, sachant que le chiffre que tu me demandes est tiré du Nouvelle Obs., si tu le contestes, tu n’as qu’à écrire pour dire que tu n’es pas content et que seul toi détient la vérité !


    • Rage Rage 29 janvier 2008 21:05

      Bonjour,

      Je ne partage pas votre analyse, ni votre orthographe (passation du bac...).

      Vous vous trompez de cible et de chiffres du reste : la question ce n’est pas de passer le Bac et de l’avoir mais plutôt de savoir ce qu’on en fait et pour aller vers quoi.

      Définir des "réussites" par ratios, qu’il s’agisse des 80% du Bac ou des x% en Licence est complètement contre productif. Le monde du travail est sélectif, et même si l’on laissait croire qu’on peut avoir 80% de réussite à tous les niveaux, y compris en Bac+5, il y aurait... ou plutôt il y a déjà ce que l’on appelle le "déclassement".

      Sans sélection, et pas forcément par les notes et le scolaire, il n’y a pas de valeurs aux diplômes.

      Sans niveau, sans orientation, sans valorisation des prédispositions, des envies ou des compétences on produit une machine à chien savant qui ne savent même pas ce qu’ils aiment faire et ne prennent pas conscience de leur orientation.

      Je préfèrerais 60% de réussite au Bac, 40% en Licence, et avoir des gens qui s’orientent vers du technique parce qu’ils sont meilleurs là dedans et des "intellectuels" de bon niveau plutôt que d’avoir une masse informe de gens qui débarquent à la Fac. Quant aux filières élitistes, spécificité française, il est grand temps d’y jeter un oeil, particulièrement au stade des classes prépas.

      Enfin, sur le contrôle continu, c’est un mirroir aux alouettes : il y a trop de distorsion entre les notations des lycées. Le Bac conserve un seul argument fort : il est pour tout le monde le même en France une année donnée dans une filière donnée.

      On voit déjà bien ce que le contrôle continu engendre avec les points bonus et les multiples rattrapages à apprenant en savoir différé.

      Le Bac constitue sans doute un enjeu bien trop surdimensionné par les parents : il faut dédramatiser ce point de passage. Le Bac n’apporte rien, il est l’accès à autre chose : et si on a pas réfléchi à cet autre chose ... et bien bon courage pour la suite^^

      Mon analyse : parlons plutôt des contenus (le scolaire de recrachage ça suffit), de l’orientation, de la sélection sur compétences, du parascolaire et de formation professionnalisante plutôt que de focaliser sur cet outil qu’est le Bac...

      Supprimer le donc : ce sera encore pire !


    • Blogamax 29 janvier 2008 23:11

      Je ne partage pas votre analyse, ni votre orthographe (passation du bac...). Si vous me repprochez le terme « passation du bac », ne parlez donc pas d’orthorgraphe mais d’une erreur de lexique.

      « Vous vous trompez de cible et de chiffres du reste : la question ce n’est pas de passer le Bac et de l’avoir mais plutôt de savoir ce qu’on en fait et pour aller vers quoi. »

      Ce qu’on en fait ? N’ai-je pas évoqué le Baccalauréat pour nos futurs universitaire ? C’est ce qu’on peut en faire non ? « Pour aller vers quoi ? » Vers l’université !

      « Définir des »réussites« par ratios, qu’il s’agisse des 80% du Bac ou des x% en Licence est complètement contre productif. Le monde du travail est sélectif, et même si l’on laissait croire qu’on peut avoir 80% de réussite à tous les niveaux, y compris en Bac+5, il y aurait... ou plutôt il y a déjà ce que l’on appelle le »déclassement".

      C’est justement le problème du baccalauréat : « « C’est simple, le ministère fixe l’objectif de 80 % de reçus, précise Jean-Marc Steindecker, ancien chef du département génie électrique à l’IUT de Cachan. Et nous devons faire en sorte d’y parvenir » »

      Une réussite définie par des ratios et non par des réelles compétences. Je suis d’accord avec vous.

      « Sans sélection, et pas forcément par les notes et le scolaire, il n’y a pas de valeurs aux diplômes. »

      Donc il y a bien un réel intérêt de revaloriser le baccalauréat, pour faire une véritable sélection à l’entrée.

      « Je préfèrerais 60% de réussite au Bac, 40% en Licence, et avoir des gens qui s’orientent vers du technique parce qu’ils sont meilleurs là dedans et des »intellectuels« de bon niveau plutôt que d’avoir une masse informe de gens qui débarquent à la Fac. Quant aux filières élitistes, spécificité française, il est grand temps d’y jeter un oeil, particulièrement au stade des classes prépas. »

      Donc une revalorisation des DUT et BTS. Limiter l’entrée en Fac, par une sélection plus sévère notamment... Un travail important est à faire sur l’orientation des élèves.

      « Enfin, sur le contrôle continu, c’est un mirroir aux alouettes : il y a trop de distorsion entre les notations des lycées. Le Bac conserve un seul argument fort : il est pour tout le monde le même en France une année donnée dans une filière donnée. »

      Définir des critères de notation, la séquence et les sujets par l’Etat. (un mirroir aux alouettes ! Je ne partage pas votre orthographe... :D !)

      « Le Bac n’apporte rien » et coûte chèr !

      « plutôt que de focaliser sur cet outil qu’est le Bac » Il faut donc le réformer pour préparer le futur, les études supérieures non ? Pour limiter l’échec en Fac ?


    • Alake Alake 29 janvier 2008 11:01

      "Le Baccalauréat technologique, professionnel doit être supprimé : avec un baccalauréat technologique, professionnel nous courons à la catastrophe. L’université ne peut pas être accessible avec un bac technologique et professionnel. Pourquoi ? Un taux d’échec beaucoup plus élevés qu’avec un baccalauréat général, en 2005 c’est près de 23 % de STT fonçant droit vers le mur « Université ». Les baccalauréats technologiques, professionnels doivent ambitionner les BTS et DUT."

      Vous partez du principe que les Bac technologiques sont moins bon que les autres bacs... J’ai fait un bac techno options arts appliqués et je suis allée en fac parce que je n’avais pas envie de faire un BTS.

      J’ai une maîtrise d’histoire de l’art, une licence d’italien et maintenant je suis traductrice...sans redoubler, sans faire d’année de mise à niveau.

      Je ne vois pas pourquoi les bac techno et pros devraient faire une année de mise à niveau. A la fin de ma première année de fac seuls 100 étudiants sur 500 inscrits sont passés en deuxième année. Je pense que dans les 400 recalés il y avait beaucoup plus de littéraires que de bac techno.

      Peu importe de quelle filière vous venez, le seul secret pour réussir à la fac c’est de travailler 

      et malheureusement ce n’est pas ce que fait la majorité des étudiants.

      (Je me trompe peut-être mais les STT c’est une filière générale il me semble ?)

       

      Le véritable problème c’est l’orientation des étudiants. Si vous avez un élève de bac techno qui dit "je vais faire lettres modernes alors que ses notes en français sont très basses, les professeurs ont pour responsabilité de l’en dissuader et de l’orienter vers une autre filière. Et c’est bien là le problème : combien de lycée ont un véritable service d’orientation, constitué de personnes compétentes et qui connaissent le marché du travail ?


      • Yohan Yohan 29 janvier 2008 11:45

        Les bac technos ne sont pas faits pour remettre les jeunes en université qui devient de plus en plus une voie de garage.

        Il y a assez d’entreprises qui sont prêtes à embaucher des jeunes sortant de Bac techno (BTP, Génie climatique, Plasturige et j’en passe). Cessons de tout ramener à l’université sans quoi nous courrons là à une vraie catastrophe.


      • Alake Alake 29 janvier 2008 12:01

        Je n’ai pas dit que tous les bacs pros ou technos devaient aller en fac, loin de là !!!

        Il y a plus de gens dans ma classe qui ont fait un BTS ou une école d’archi que de gens qui sont entrés en fac.

        Ce qui me surprend c’est cette idée que des bacs pros ou technos ne doivent pas du tout aller en fac ou alors avec une mise à niveau : si la personne a de très bonnes notes dans les matières générales et que, finalement, elle préfère faire la fac plutôt qu’un BTS, il n’y a pas de raisons de l’en dissuader. C’est là que l’orientation intervient (voir la deuxième partie de mon message précédent).

        Je pense qu’on devrait plutôt faire un examen d’entrée à la fac et avoir le courage de limiter le nombre d’inscriptions dans certaines filières. Je parlerai de l’histoire de l’art puisque c’est la filière que je faite : la plupart des gens qui sont là en première année le sont par défaut, ce qui crée de mauvaises conditions de travail pour les personnes qui veulent vraiment étudier (idem dans toutes les sciences humaines).

        Il faut avoir aussi le courage de reconnaître que si le taux d’échec est si élevé en fac c’est parce que les étudiants n’étudient pas (les bibliothèques d’université ne sont prises d’assaut que deux semaines avant les partiels).
         


      • Blogamax 29 janvier 2008 16:19

        « Vous partez du principe que les Bac technologiques sont moins bon que les autres bacs... J’ai fait un bac techno options arts appliqués et je suis allée en fac parce que je n’avais pas envie de faire un BTS. »

        Non, les bacs technologiques ne sont pas moins bon que les autres bacs, ils sont tous simplement pas destiné à la même chose, au même aboutissement. Je suis moi même en bac technologique ! Je suis ravi de voir que votre expérience vous prouve qu’il est possible de réussir en faculté même avec un bac technologique. Mais je vous prie de ne pas croire que votre expérience personnelle et refléteur d’une réalité. La réalité vous pouvez facilement la constater. Regardez les chiffres, le taux de réussite des bacs technologiques en Université est ridicule comparé aux bacs général. C’est une réalité...

        « Je ne vois pas pourquoi les bac techno et pros devraient faire une année de mise à niveau. A la fin de ma première année de fac seuls 100 étudiants sur 500 inscrits sont passés en deuxième année. Je pense que dans les 400 recalés il y avait beaucoup plus de littéraires que de bac techno. »

        Auriez vous omis, de parler de la mise à niveau que je propose pour les candidats aux bacs généraux qui échouent à leurs bac ? Car seul, ceux qui passe avec succès leur examen, peuvent accèdez à l’université sans année de mise à niveau ! Un taux d’échec de 60 % en première année n’est-il pas suffisant pour constater le niveau des élèves et des bacheliers ?

        « Le véritable problème c’est l’orientation des étudiants. Si vous avez un élève de bac techno qui dit »je vais faire lettres modernes alors que ses notes en français sont très basses,"

        Même si ces notes en Français sont haute en techno, ce n’est pas le même programme, la même formation qu’un bac L. Ce n’est pas du tout adapté, d’où la nécessité pendant un an, que l’élève fasse une année de mise à niveau. Problème d’orientation et de formation !


      • Blogamax 29 janvier 2008 16:21

        « Les bac technos ne sont pas faits pour remettre les jeunes en université qui devient de plus en plus une voie de garage. »

        D’où l’importance d’exiger une année de mise à niveau, pour dissuader les élèves les moins motivés ! Et l’importance de valorisé les BTS et DUT, puis de faire connaître les débouchés, les poursuites d’études possible...


      • MS92 29 janvier 2008 16:26

        on pourrai appeler cette année de mise à niveau la terminale, proposer une orientation pendant cette année de mise à niveau et la sanctionner par un examen qui dirait si oui ou non on a le droit d’entrer à l’université .... le bac ?


      • Blogamax 29 janvier 2008 17:24

        « on pourrai appeler cette année de mise à niveau la terminale, proposer une orientation pendant cette année de mise à niveau et la sanctionner par un examen qui dirait si oui ou non on a le droit d’entrer à l’université .... le bac ? »

        Non, ceux qui ont le bac vont directement en université. Ceux qui n’ont pas eux le bac et qui veulent aller en université, doivent alors faire un an (Comme une classe prépa) de mise à niveau dans le domaine qu’ils souhaitent ! Bref, lire mon article avant de le résumer à 4 lignes...


      • Yohan Yohan 29 janvier 2008 22:51

        Personnellement, je me fiche du type d’études universitaires ou autre, ce qui compte c’est de suivre le chemin qui vous même au but que vous vous êtes fixé, c’est à dire au métier que vous exercerez et que vous aimeerez.

        Il y a tant de gens qui n’existent que par leur diplôme et qui n’existent pas dans le travail, pour la bonne raison qu’ils n’en trouvent pas. Réussir ses études, c’est bien mais à quoi bon si c’est pour rater sa vie professionnelle.


      • orsi 29 janvier 2008 11:44

        cet aricle est mal informé : régionalisation des sujets ? c’est déjà le cas, chaque académie possède déjà ses propres sujets. Donner le bac uniquement à ceux qui souhaite aller à l’Université ? Cela revient quelques années plus tard à faire disparaître ce bac et à créer un examen d’entrée à l’Université. Et ensuite pourquoi vouloir que toute possibilité de changement d’orientation soit impossible après 17-20 ans ? Il ya des étudiants qui vont à l’université apès un échec (ou un incompabilité - cf. bizutage ou autre) dans une grande école ; il ya des gens qui commencent des études supèrieures à 40 ans , après un perte d’emploie, ou à la retraite, pour s’épanouir dans un autre domaine. Comment y entrer s’il n’y a plus un diplôme de base ? Il y en a assez de croire que tout ce qui tradition en France est mauvais, nuisible, anti-économique. Dans ce cas, ne faisons qu’une loi : tout le droit français est abrogé et s’applique désormais le droit anglo-saxon. Comme ça, ça ira plus vite, c’est sarko-compatible, pro-européen, globalisé ...


        • Blogamax 29 janvier 2008 17:22

          « Et ensuite pourquoi vouloir que toute possibilité de changement d’orientation soit impossible après 17-20 ans ? »

          Lire mon article... Je n’ai jamais affirmé la chose précédente ! J’ai proposé une solution, qui reprend déjà une solution existente sauf que celle-ci s’adapte aux non bacheliers !


        • ZEN ZEN 29 janvier 2008 11:50

          Il est vrai que l’on peut faire beaucoup de progrès en matière de réforme du Bac..

          La Grande-Bretagne montre la voie Jugez plutôt :

          http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20080128.OBS7530/mc do_va_pouvoir_decerner_son_propre_baccalaureat.html


          • Mescalina Mescalina 29 janvier 2008 11:58

            @ l’auteur

            "Mon projet de carrière est déjà bien défini : je veux manager, être manager". Depuis quand c’est un métier ? C’est une fin en soi ? Ca me fait en tout cas bien rigoler.

            "Mon but dans la vie c’est d’être Cadre !!!!"

            Cette remarque mise à part, sujet intéressant, article assez moyen et souvent erroné, même si il a le mérite d’être détaillé.

            Enfin, devenir "manager" ne dispense pas d’avoir un niveau correct en français, cet article est truffé de fautes grossières qui le rendent pénible à lire. Merci de relire la prochaine fois... ou de vous remettre au français.

             


            • Blogamax 29 janvier 2008 16:34

              "@ l’auteur

              « Mon projet de carrière est déjà bien défini : je veux manager, être manager ». Depuis quand c’est un métier ? C’est une fin en soi ? Ca me fait en tout cas bien rigoler.

              « Mon but dans la vie c’est d’être Cadre !!!! »

              Cette remarque mise à part, sujet intéressant, article assez moyen et souvent erroné, même si il a le mérite d’être détaillé.

              Enfin, devenir « manager » ne dispense pas d’avoir un niveau correct en français, cet article est truffé de fautes grossières qui le rendent pénible à lire. Merci de relire la prochaine fois... ou de vous remettre au français."

              Facile de critiquer, lorsque nous n’avons aucun article de rédigé ! Oui être manager est un métier, tu as après plusieurs vocations dans le management. Nous parlons des métiers du management et du manager ! Renseignez vous... Ce n’est pas d’être cadre le but dans ma vie, cadre c’est une CSP ! Or Manager ce n’est pas une CSP, mais bien un métier ! Bref votre commentaire accuse beaucoup, sans jamais beaucoup argumenter !

              « Enfin, devenir »manager« ne dispense pas d’avoir un niveau correct en français, cet article est truffé de fautes grossières qui le rendent pénible à lire. Merci de relire la prochaine fois... ou de vous remettre au français. » "

              Qu’il est agréable de lire la chose suivante... Que c’est pénible les fautes d’orthographe ! J’espère voir très prochainement un de vos articles sur Internet pour pouvoir le lire... Mon article est erroné à quel moment ? Détaillez ! Argumentez ! Ecrire correctement et sans fautes d’orthographe, OUI, mais alors argumentez et détaillez c’est une chose trop difficile à vous demander ?!

              Le plaisir de critiquer, sans avoir réaliser un travail et l’avoir soumis à la critique c’est beaucoup trop facile !


            • haddock 29 janvier 2008 17:59

              T’ inquièté pas Blogamax , tu te fais très bien comprendre , et c ’est plus important que l’ orthographe .

               

              Bonne chance .


            • faxtronic faxtronic 29 janvier 2008 18:04

              Non manager n’est pas un metier, c’est une technique et un art qui est utile dans quasiment tous les metiers. Un nombre fous de cadres ont passé un MBA, pour apprendre le management. Mais tous cadres est d’abord un technicien qui connait son domaine sur le bout des doigts, sinon il ne se fera pas respecter je te l’assure. Le respect se gagne par la competence, et non par les techniques du management.


            • Blogamax 29 janvier 2008 18:59

              Manager c’est un métier, « manager de rayon » par exemple ! Manager c’est un métier, après il y a différent domaines où nous pouvons être manager !


            • Yohan Yohan 29 janvier 2008 23:00

              faudrait lui préciser que cadre n’est pas un métier, mais un statut typiquement cocardier qui n’a de reconnaissance que chez nous, et qui se distribue comme on distribue le Bac


            • Mescalina Mescalina 30 janvier 2008 16:44

              Facile de critiquer, lorsque nous n’avons aucun article de rédigé !

              Réponse de collégien. C’est intéressant ça, il faut faire des films pour être critique de cinéma ? De la musique pour critiquer les albums ? Être intelligent pour « publier » (le grand mot !!!) sur Agoravox ? Ca se saurait !!

               Oui être manager est un métier, tu as après plusieurs vocations dans le management. Nous parlons des métiers du management et du manager ! Renseignez vous...

              Hum hum hum cher « jeune lycéen qui se sent manager », je suis moi-même « manager » dans une grande firme, je pense avoir un petit avis sur le sujet… Manager n’est pas une fin en soi, on acquiert des connaissances techniques sur un METIER, on devient manager dans un METIER, sauf si « manager » signifie « jouer au petit chef (de rayon) », dans ce cas permettez moi de vous dire que vous n’avez rien compris. L’ambition c’est très bien, ne pas oublier l’humilité. J’ai réagi sur ce point précis car j’en ai vu défiler un bon paquet de jeune « moi c’est manager que je veux faire », ils avaient tous le don de m’énerver et sont souvent mauvais car ils oublient et ne SAVENT pas ce qu’implique être « manager ». Manager dans un métier j’entends. « Vous faîtes quoi dans la vie ??? » « Moi je suis manager m’dame ! ». Manager est un GRADE, pas un métier.

              « Qu’il est agréable de lire la chose suivante... Que c’est pénible les fautes d’orthographe ! J’espère voir très prochainement un de vos articles sur Internet pour pouvoir le lire... Mon article est erroné à quel moment ? Détaillez ! Argumentez ! Ecrire correctement et sans fautes d’orthographe, OUI, mais alors argumentez et détaillez c’est une chose trop difficile à vous demander ?! » Le plaisir de critiquer, sans avoir réaliser un travail et l’avoir soumis à la critique c’est beaucoup trop facile !

              On se calme jeune homme… VOUS publiez, à vous de vous relire et d’accepter la critique. Une grande qualité de manager par ailleurs. Erroné concernait des chiffres et je ne les ai plus en mémoire, n’ayant pas argumenté (pas eu le temps) je n’aurais pas du le mentionner, je m’en excuse. Je n’ai pas envie de publier j’ai d’autres préoccupations. Je fais de la musique et j’accepte la critique. Chacun son truc, non ?

              Pour finir il y a de la réflexion dans votre article, le BAC doit être revu on est d’accord, mais l’enjeu est AUSSI et surtout postbac, en la matière du haut de vos 17 ans vous n’êtes pas vraiment dans la meilleure position pour avoir un avis réellement pertinent et personnel.

               


            • Blogamax 30 janvier 2008 21:30

              « C’est intéressant ça, il faut faire des films pour être critique de cinéma ? De la musique pour critiquer les albums ? Être intelligent pour « publier » (le grand mot !!!) sur Agoravox ? Ca se saurait !! »

              Les critiques ont se vilain défaut de croire qu’il on le savoir, et que leurs critiques est la raison. Mais ils ont le mérite d’être constructif, reprenez votre commentaire précédent aucune construction dans votre critique, c’est le résultat d’une critique primaire. Vous n’avez pas à juger ma personne (Mon CV n’est pas l’objet de l’article !), mais le travail que j’ai réalisé en faisant cet article.

              Donc je vous invite une deuxième fois à relire mon article, à relire votre commentaire et pourriez vous m’indiquer à quel moment vous avez fait preuve de construction, de critique à propos de mon article ? A quel moment avez vous fait preuve de sagesse dans votre critique ? A quel moment avez vous fait preuve d’humilité ?

              Vous me reprochez mon manque d’humilité, sortez moi alors de l’ignorance, de l’arrogance, du manque d’humilité en me guidant vers le droit chemin, en me guidant sur la voie de la raison, sur la voie de l’humilité, de la sagesse et de la modération ! Car pour l’instant, l’ensemble de votre critique n’est que sectarisme (Je suis manager et toi tu es un vilain étudiant, avec que peu d’humilité), l’ensemble de votre critique est un ensemble d’inutilité, formant alors un vide. J’ai le mérite de produire un travail de réflexion, que cette réflexion déplaise où pas que cette réflexion soit mauvaise où bonne, elle ne mérite pas d’être rabaissé à votre commentaire de quelques lignes. Vous avez des propos injurieux à propos de mon travail, et de ma personne. La violence et la caricature que vous utilisez et une preuve criante de manque d’humilité et de maturité.

              A propos de moi : « Mon but dans la vie c’est d’être Cadre !!!! »

              Ce propos n’est-il pas caricaturale ? N’est-il pas dégradant pour ma personne de voir un projet de carrière défini ainsi ?

              La « critique » à propos de mon travail :

              « Cette remarque mise à part, sujet intéressant, article assez moyen et souvent erroné, même si il a le mérite d’être détaillé. »

              Pouvons nous parler d’une critique, lorsque celle-ci résume un ensemble de réflexion en une phrase ? Même si cette phrase accuse sans se justifier ?

              « Hum hum hum cher « jeune lycéen qui se sent manager » »

              Votre argumentaire, l’ensemble de votre argumentation ne peut-il se résumer à une vaste caricature, comblant ainsi un manque d’argument valide et recevable ? Je ne me sent pas manager, j’en ai pas la prétention. Je connais qu’UN manager, un manager qui fait preuve de beaucoup de sagesse et d’humilité. Je suis très loin de ce personnage, certe j’aime prétendre à lui ressembler. J’aime prétendre à être « lui » plus tard. Mais je ne suis encore qu’un « jeune lycéen », avec encore aucune expérience de sagesse à mon actif, aucune expérience d’humilité. Mais je ne suis pas ce lycéen, qui se « sent manager ». N’avez vous jamais eu une ambition de carrière, des projets dans votre vie en étant jeune ? Vous êtes « manager dans une grande firme »... Puis-je vous demander votre rôle précis au sein de cette firme ? Le nom de cette firme ? Votre cursus professionnel pour arriver au sein de ce poste ? Je suis malheureusement pas ce lycéen qui absorbe chaque informations sans l’analyser de plus près. Internet est souvent parasité par de nombreux individus prétendant à la gloire, la fortune, le savoir, le statut. Mais bon nombre de ces personnes sont souvent que de vulgaire individus, plongé dans une vie d’une extrême banalité et sans rebondissement. Donc il est évident que ces individus cherche à être, ce qu’ils ne sont point. Ne seriez vous pas un de ses individus ? Des connaissances techniques sur un METIER, je suis en droit d’affirmer que c’est faux. Manager peut être traduit en Français par gestionnaire, dirigeant. Faux ? Si vous rétorquez cette affirmation, je ne peux qu’en conclure que vous n’êtes pas manager, ne sachant pas le principe même de votre soi disant métier. Pour étayer mon affirmation (chose que vous savez que peu faire, où peu montrer jusque là), je vais m’appuyer sur les travaux de Max Weber. Son idée du management est la suivante, la gestion des ressources humaines, la stratégie d’entreprise, la finance ou le marketing. La gestion des ressources est-elle propre à des connaissances techniques d’un « METIER » ? Une stratégie d’entreprise est elle propre à des connaissances techniques d’un METIER ? Conduire, diriger, enseigner, motiver, anticiper sont les maîtres mots pour un manager. Manager c’est le fait de diriger, de conduire une entreprise, des Hommes. Es-ce réellement propre à des connaissances techniques ? Un DRH est-il compétent que dans un domaine ? L’acquision des « connaissances techniques » sont peut-être alors des acquisions techniques propre au métier de manager ?

              Et non, Manager n’est pas « jouer au petit chef (de rayon) ». Ne rabaissez pas votre métier, défendez le ! Manager c’est un métier à forte responsabilitée. Manager c’est la science des prévisions, de la gestion des conflits sociaux ! Manager est un métier, manager des Hommes c’est avoir des valeurs, manager une entreprise c’est avoir une ambition, une ambition de réussite, de développement. Comment pouvons nous prétendre à être Manager dans une « grande firme », est dire que Manager n’est pas un métier ?

              J’ai réagi sur ce point précis car j’en ai vu défiler un bon paquet de jeune « moi c’est manager que je veux faire », ils avaient tous le don de m’énerver et sont souvent mauvais car ils oublient et ne SAVENT pas ce qu’implique être « manager ». Manager dans un métier j’entends. « Vous faîtes quoi dans la vie ? ? ? » « Moi je suis manager m’dame ! ». Manager est un GRADE, pas un métier.

              Moi, je suis un jeune, attiré par le métier de Manager, car c’est un moyen d’exercer mes convictions, ma vision du management. Manager est, j’estime, mon futur car c’est sûrement le métier qui me permettra d’aboutir à un épanouissement. Si tous ces jeunes avaient le don de vous énerver, dans ce cas là ce n’est plus un don mais une simple banalité. Manager n’est pas un grade. C’est encore une fois de plus, la preuve patente que vous n’êtes pas manager dans une « grande firme ». Le terme grade ne peut-être utilisé aussi naïvement par un réel manager. La position hiérarchique oui. Le grade c’est un terme militaire. Serais-tu un petit militaire, subissant les foudres de ton supérieur ?

              Avec ce propos, « « Moi je suis manager m’dame ! » » nous revenons encore à votre, désormais, très classique caricature. Comblant une fois de plus, un manque d’argument. Bref, vous prétendez à un statut qui est sûrement pas le votre, car si vous étiez réellement manager, vous n’auriez pas eu d’imprécision aussi grossière. Puis vous m’apportez à aucun moment la définition du management, vous caricaturez... Vous avez une vision beaucoup trop réductrice du management et du manager pour être vous même manager !

              « VOUS publiez, à vous de vous relire et d’accepter la critique » J’accèpte la critique, lorsqu’elle est fondée, argumentée et sur le sujet du débat.

              « Erroné concernait des chiffres et je ne les ai plus en mémoire, n’ayant pas argumenté (pas eu le temps) je n’aurais pas du le mentionner, je m’en excuse. Je n’ai pas envie de publier j’ai d’autres préoccupations. »

              Vous n’auriez vraiment pas du mentionner la chose suivante, mais sans ça, votre commentaire n’avez plus du tout lieu d’exister. Votre commentaire est donc bien du vide. C’est encore une fois, de la critique inutile, provenant d’un personnage inutile pour l’occasion. Vous n’avez pas envie de publier car vous trouvez sûrement, beaucoup plus de facilité en la critique. La critique, est une chose intéressante, mais la votre est indéfinissable, elle n’a pas lieu d’être à ce moment précis, vos accusations ne sont pas justifiées.

              « Pour finir il y a de la réflexion dans votre article, le BAC doit être revu on est d’accord, mais l’enjeu est AUSSI et surtout postbac, en la matière du haut de vos 17 ans vous n’êtes pas vraiment dans la meilleure position pour avoir un avis réellement pertinent et personnel. »

              L’enjeu est postbac, c’est évident. Mais si vous auriez pris le temps de lire avant de critiquer, vous auriez remarqué que la réforme du bac entraîne un changement majeur dans nos universités. Une sélection réelle à l’entrée. Nos universités ne sont-ils pas post bac ?

              « en la matière du haut de vos 17 ans vous n’êtes pas vraiment dans la meilleure position pour avoir un avis réellement pertinent et personnel »

              Une des leçons d’Humilité la plus grande, est d’écrire ce qu’on pense et de faire ce qu’on dit. Au début de votre commentaire vous m’avez dit :

              « Réponse de collégien. C’est intéressant ça, il faut faire des films pour être critique de cinéma ? De la musique pour critiquer les albums ? Être intelligent pour « publier » (le grand mot !!!) sur Agoravox ? Ca se saurait !! »

              Je reprend donc votre critique, qui me juge très collègien. C’est intéressant ça, il faut être universitaire pour être critique vis-à-vis des études supérieures ? Il faut être en BTS, DUT pour critiquer, être pertinent à propos des études supérieures ? Etre universitaire pour « publier » sur les études supérieures ? Ca se saurait !!

              Votre commentaire est-il donc collégien ?


            • pallas 29 janvier 2008 12:18

              Bonjour,

              Il est evident que le bac n’a aucune utilité, a force d’avoir pousser tous les eleves a devoir acquerir ce diplome il en a perdu de son importance. A la base et c’est toujours le cas, ce diplome etait l’epreuve pour rentrer a l’université, mais aujourd’hui vu que son niveau est tres bas, tout le monde peut l’acquerir et donc au final c’est l’embouteillage en université, donc bcp d’etudiants pour tres peut de resultat a l’arrivée, sauf que la majorité ce casse les dents en DEUG et donc creation de chomeurs qui n’ont pas appris de metiers, cherchant un emploi mal remuneré dans la grande consommation tel que les hyper marché ou les fnacs, un emploi precaire. Le faite d’avoir voulu optimisé le quantitatif au lieu du qualitatif a crée un probleme grave sur l’impact immediat des jeunes generations qui veulent suivre des etudes qui n’apportent aucuns travail. Beaucoup de ces etudiants avant partai dans les etudes de psycho aujourd’hui ce sont les etudes d’arts ou chacun pensent pouvoir avoir un travail tres bien payer, car vu a la television quelques rares qui ont reussi, mais bcp dechanteront, ceux qui sont parti en ecole privée, s’il ne sont pas fils a papa termineront dans des emplois precaire, pour les fils a papa, ils trouveront un job,un cdi mais pas tres bien payer non plus. Le soucis fait qu’il manque de personnel dans le monde professionnel tel que dans les metiers du batiment, pas forcement des maçons ou des plombiers, il y a un tas d’autres metiers, tel que la validité des sols constructibles ou pas, ou bien dans la securité du personnel, systeme d’alarme, controle d’acces. Les etudiants qui ne font pas des etudes d’arts se lancent de plus en plus dans les metiers du medical, pensant qu’etre fonctionnaire garanti l’emploi, mais, etre infirmier, c’est un metier de l’humain, pourtant il y a de plus en plus de jeunes qui font se metier qui n’ont pas l’envergure humanitaire n’y de Pieté envers le patient, le traitant comme un objet attendant son cheque a la fin du mois. Le probleme est vaste, c’est une remise en question encore une fois total de l’education et donc de l’ecole. Dans un article precedent j’ai ete tres mal noté, car mon avi etait different des autres, l’ecole n’a pas pour but de donner des diplomes, l’ecole doit permettre la construction de l’individu, qu’il pense par lui meme, qu’il fasse son auto critique. L’epoque de Mai 68, les etudiants pensai par eux meme, aujourd’hui, un eleve ne pense pas par lui meme, il va a l’ecole pour avoir un diplome, et ainsi de suite, c’est le phenomeme de l’escalier, chaque classe correspond a une marche, dont ont dit que le 1 ere etage, c’est le bepc, le 2 eme etage, c’est le bac. Au niveau de l’orthographe, c’est une catastrophe, d’ailleur, je le represente, un laxisme et une mauvaise education apporte un probleme enorme au niveau grammatical. Il est clair que le plupart d’entre vous ecrivez bien, malgrer tout, je represente la majorité des citoyens. Saché que les plus jeunes ne peuvent pas se concentré sur plus de 3 lignes de lectures, ils abandonnent, les etudiants a l’ecole de medecine ont enormement de mal car ne savent pas lire, c’est l’illetrisme. Le baccalaureat n’est pas une viellerie, bien au contraire, il est tres utile, mais, il faut s’assurer de son utilité et non en faire un echapatoir pour faire plaisir au peuple. La television, internet, n’est pas le probleme du nivellement vers le bas,c ’est une consequence, Voila, bon j’attend au moin un - 10.


              • MS92 29 janvier 2008 14:24

                Tout d’abord, vous attaquez très fort, "il est évident que le bac n’a aucune utilité" voyons vos arguments.

                Si j’ai bien suivi pour vous

                Bac => Université

                Or

                Plus d’élèves ayant le bac => Plus d’élève à l’université => Plus d’échec à l’université => plus de chômeurs.

                Heu, ces élèves, qui vous dit que s’ils n’avaient pas été à l’université, puis échoué, ils ne seraient pas au chômage pour autant ? Le chômage est-il la conséquence de l’échec, de la surpopulation en université ou du nivellement du bac ?

                Suite de votre raisonnement, un chômeur, ex-étudiant va alors aller chercher un emploi précaire (grande distribution). Reprenons, si on ne l’avait pas envoyé à l’université puis échoué aurait-il alors eu un emploi stable ?

                Vous concluez alors, l’optimisation du quantitatif a conduit des générations à la précarité (en vous basant sur ceux qui ont échoué dans leurs études). Ne seraient ils pas dans la précarité de la même façon si ils n’avaient pas eu le bac ? Remettre en cause l’orientation, ça jamais !

                 

                Fin de la première partie, vous auriez pu faire un paragraphe,  j’y reviens à la fin. Maintenant nous passons à tout autre chose, la télévision conduit les élèves à s’orienter vers des études artistiques ... heu prouvez le ? Et là, s’ils ne sont pas fils a papa ils auront un emploi précaire ... j’ajouterai et s’ils n’ont pas ou peu de talent. Mais c’est pas nouveau que seuls quelques artistes arrivent à être reconnu de leur vivant et a vivre de leur art. Je ne pense pas qu’on leur cache se fait quand ils s’orientent dans ces filaires.

                 

                Ensuite vous soulignez le manque de personnel dans certaines professions techniques ou du bâtiment. Et là pour une raison que j’ignore vous imputez aux formations médicales cet échec de séduction, au fonctionnariat mais attention les fonctions médicales sont aussi précaire et il faut du cœur, bref on ne vous suit plus du tout. Heureusement que vous signalez que le problème est vaste parce que visiblement vous n’avez rien à en dire et c’est très confus dans votre propos.

                 

                Vous soulignez que vous avez été mal noté dans un article précédent. J’espère pour vous qu’il n’était pas rédigé comme l’est ce commentaire ! En tout état de cause, votre frustration se lit dans ce que vous écrivez dans ce commentaire. Heureusement que vous exprimez cette frustration sinon on ne l’aurait pas comprise.

                Cette phrase introduit la troisième partie de votre commentaire, le rôle de l’école en France. Vous énumérez des on-dit et des rumeurs sans rien justifier et qui de plus n’étayent pas spécialement votre position.

                 

                "les étudiant en médecine ont énormément de mal car ils ne savent pas lire", ça fait très peur de lire ça. Vous étiez étudiant en médecine peut-être ? N’ont ils pas plutôt du mal parce que le concours pour l’entrée en médecine est très difficile et qu’il y a tellement de prétendant que forcément il y a énormément de déçu et seuls les meilleurs y arrivent ... c’est le principe d’un concours. Attribuer l’échec de nombres d’étudiants en première année de médecine à l’illettrisme est un non-sens.

                 

                Votre conclusion est pas contre bien plus intéressante on aurait probablement pu s’en contenter. Le bac une vieillerie utile qu’il faut rénover. En voila une idée ! La télévision et internet conséquence du nivellement vers le bas ... la politique de TF1 tourné vers la ménagère ne pas à serait donc à l’origine de la débâcle, mais bien conséquence ! Une conséquence qui pousse vers l’artistique, c’est vous-même qui le dites. D’autant qu’internet est trop vaste pour être une conséquence… Bref, on marche un peu sur la tète mais vos arguments méritent d’être étayés et réorganisé.

                L’utilité du bac (Votre première phrase), c’est donc, d’après vous, le nivellement de la télé et d’internet ! Et donc de promouvoir les professions artistiques.

                J’avais dit que je reviendrai sur les paragraphes, car très justement vous signalez qu’un élève normalement constitué refuse de lire plus de trois ligne, déjà il va falloir expliquer le succès en librairie de livres tel que la série Harry Potter, mais ensuite vous remarquerez que votre texte, non coupé en paragraphe est totalement illisible. Et vous soulignez très justement que votre orthographe déplorable dessert sa lecture, mais je ne pense pas que vos lacunes soient une conséquence de l’enseignement mais plus de l’absence d’effort, certaines fautes relevant au contraire d’un effort de montrer qu’on peut écrire des horreurs.

                Le moins 10 que vous réclamé est mérité du fait que votre commentaire est quasiment hors sujet et non constructif mais il ne l’est pas si on considère que votre commentaire un argument en tant que document annexe pour l’article de l’auteur.

                 

                J’espère juste ne pas avoir fait tout ce travail de décryptage pour rien : )


              • Blogamax 29 janvier 2008 17:16

                En aucun cas l’article de Pallas est un document annexe à mon article ! Je ne suis pas d’accord avec bon nombre de ses affirmations...


              • ZEN ZEN 29 janvier 2008 13:04

                @ Pallas

                "Au niveau de l’orthographe, c’est une catastrophe..."

                C’est ce que je me disais en vous lisant...


                • Mescalina Mescalina 29 janvier 2008 14:01

                  OK avec Zen, et une fois encore : STOP AUX PAVES ILLISIBLES PALLAS, c’est pas possible ça !!!!


                • Alake Alake 29 janvier 2008 14:06

                  Soyez indulgents pour une fois, Pallas reconnaît ses problèmes en orthographe

                  "Au niveau de l’orthographe, c’est une catastrophe, d’ailleur, je le represente, un laxisme et une mauvaise education apporte un probleme enorme au niveau grammatical. Il est clair que le plupart d’entre vous ecrivez bien, malgrer tout, je represente la majorité des citoyens."

                   

                   


                • ZEN ZEN 29 janvier 2008 14:14

                  Désolé, Pallas. Trop vite lu...


                • pallas 29 janvier 2008 14:17

                  Il y a le savoir vivre, ce qui semble manquer defaut a la majorité, cela aussi est enseigner, le contexte est parfait dans ce genre de debat. Etre ancienne generation impose le respect, donc l’individualisme, vos reactions ne me choque pas. Parcontre il est paradoxal de parler de valeur, de respect de l’autre, si soit meme ont ne les appliquent pas, donc cela concerne l’ensemble des membres qui debattent ici, cherchant a imposer a tout pris un point de vu, sans chercher a comprendre l’hote.


                  • pallas 29 janvier 2008 14:33

                    Je tien a vous mettre en garde, je suis lu et pris au serieux, d’ailleur quelques commentaires viennent y repondre. Vos reactions qui sont mercantiles et donc paradoxalement ce que vous denoncez chez les autres sont aussi pris au serieux. J’ai remarqué que vous usiez du jeu d’etouffer tout debat au nom de la liberter, ce qui est encore un paradoxe. L’ecole, les diplomes, est serieux aussi, sa vous concerne, car c’est vous ancienne generation qui avez crée se probleme. Je suis ecouter dans le monde réel, je discute de vous, ne vous etonnez pas d’etre pris pour des illuminé de petits bourgeois, si quelqu’un de la masse s’adresse a vous. Je suis un des rares qui discutent avec vous, de sujet qui me concerne et non vous, car nous ne parlons toujours de ma classe social, et non des petits bourgeois. Quoi qu’il en soit, meme l’etat me prend au serieu, et dernierement le chef du cabinet de Sarkozy m’a repondu réellement, contrairement a vous qui etes dans l’elite et dont meme la veritable Elite ne vous estime pas, et pour cause, vous jacasser sur des acquis, vous savez Apprendre, mais ne savez pas Comprendre, le jeu est amusant, par mon biai, vous vous decridibilisé encore plus, aggravant le faussé des generations, mais, vous n’etes pas le futur, pas meme le present, vous etes deja le passé, moi je represente le Present, c’est pour cela que les Vrais Elites me prennent au serieu.


                    • pallas 29 janvier 2008 14:37

                      Ah oui une derniere chose, continuer a agir ainsi, vous aurez de quoi discerter de la violence et de la degradation des relations entre generation, Je suis un temoin, je ne suis qu’un fusible, un des derniers qui vous adresse la parole, maintenant, ne crier pas au loup, si vous le provoquer, et pour ma part, vous m’amusez plus qu’autre chose, car vous ne mesurez pas les consequences de vos actes et n’avez aucun respect pour ce jeune auteur, c’est bien, la fete ne fait que de commencer, a vouloir se croire de la montagne ont en oublie son rang et celui du voisin, je vous suis superieur car mes interlocuteurs sont vos superieurs quoi que vous en dites.


                    • jako jako 29 janvier 2008 14:42

                      @Pallas je dois dire en tant que vieille classe que je suis plutot très d’accord avec vos trois remarques. C’est un défaut général et "clanesque" mais bon voilà il faut faire avec, déja supprimer les votes serait pas mal  


                    • MS92 29 janvier 2008 14:45

                      vous vous adressez à qui ?


                    • Black Ader 29 janvier 2008 14:39

                      Le bas comme le DEUG ne valent plus RIEN. D’ailleur, dans les sondages (basé sur les travaux des sociologues) on fout les non diplomé ou Bac+2 dans la même catégorie. Tous ca à cause de cette idée simplette que les hommes seraient égaux ! Ah HA HA HA !!!

                       

                      Bref, de nos jour, c’est la licence qui remplace le BAC.

                       

                      C’est que tout ca à pour but de faire rester le plus longtemps possible le jeune hors des statistiques du chomage, pour faire son éducaiton idéologique (les chiffre montre que plus le jeune reste à l’université, plus il à des idées de gauche, et on ne voit pas comment c’est possible si ce n’est à cause du bourrage de crâne) tout en lui donnant l’illusion que, vache, il est culturé et tout ! On produit des millions d’incultes s’imaginant cultivé et instruit, ce qui est trés dangereux pour la démocratie.

                      Evidement, ca recule d’autant l’age de la retraite des victimes, tout en les envoyants pour certains vers des métiers non qualifier mais qu’on a qualifier pour les occuper.

                      Enfin, tous ca n’est pas grâve, tant que les victimes sont con-sentente..

                       

                      Pour les autres : prendre un truc avec SELECTION, c’est l’élitisme qui sauve.


                      • pallas 29 janvier 2008 15:30

                        Ms92 c’est a toi ainsi qu’aux tien que je m’adresse, ceci est un jeu, dans se jeu je suis ne pas grand chose, un simple interlocuteur faisant parti de la Masse, une des seuls personne qui discutent avec vous, donc oui, mon temoignage est pris au serieu car je suis dans la mojorité, et non aucuns d’entre vous n’est pris au serieu, car representant une petite minorité vieillissante, c’est comme les People, ont les entends, mais ont se fou de leurs avies, ils ne sont rien, juste de la television, la Masse en est consciente, vous etes a ce niveau la. Vous etes loin d’etre un danger pour le pouvoir, tout juste un amusement, ce sont les gens tel que moi, les Anonymes qui ont de l’interet pour les Elites, car je fait parti de la masse


                        • MS92 29 janvier 2008 16:02

                          @pallas

                           

                          Ok, parce que j’avais absolument pas l’impression d’etre une quelconque elite, et je ne sais pas qui sont les "miens" auxquels tu semble faire référence. Je réponds pour mon compte et en mon nom propre. Je ne prétends pas défendre d’autres interet ou idées que les miens. Et effectivement tu n’es qu’un simple interlocuteur. Et il est bien possible que tu sois plus agé que moi.

                          Là, si je t’ai répondu c’est avant tout parce que j’ai pris ton témoignage, commentaire, argumentaire au sérieux. Tu sembles imaginer que je prendrai le temps d’écrire pour je ne sais trop quel coalition contre ton témoignage. Rassure toi je ne t’avais pas élevé ni rabaissé à autre chose qu’un interlocuteur. Il s’agissait simplement de te mettre face à tes contradictions et t’inviter à enrichir ton commentaire. Maintenant, comme tu deviens vite insultant et peut-etre un peu paranoiaque, je n’ai aucun interet à poursuivre cette "discussion". Mais je me trompe certainement, car tu sembles détenir la vérité.

                          Démontre, argumente, étaye, propose, construit mais d’attaquer ton détracteur sur un autre plan que celui des arguments te dessert, c’est le fond des articles et des commentaires qui est traité ici, et non de basses petites attaques sur les personnes ou des groupes/castes plus ou moins identifiés. Tes commentaires ressemble fort à ce qu’on appel du troll. C’est bien parce qu’on enferme les gens dans des cases que le débat ne décole pas.

                          D’autre part, je n’ai pas d’autre prétention que d’etre un anonyme sinon, je signerai de mon nom.


                        • pallas 29 janvier 2008 17:24

                          MS92 la preuve de ce que vous etes ? la preuve de quoi ?. Moi je m’en tappe totalement, a vrai dire, je donne juste un conseil, l’auteur, a fait un article interessant, il aurait ete grée de faire des commentaires sur son article et non de chercher a vouloir se valorisé. Des Vieillards seniles qui n’ont aucuns respect pour un Jeune qui represente un Futur possible si on lui laisse l’opportunité de s’exprimer. Moi je suis le Present et j’accueil ce jeune homme sans hesitation, car il est bien plus interessant que vous ne l’etes. La preuve que vous ne representé rien et que vous etes seniles et mercantile et surtout schyzophrene, un jeune homme de 17ans ecrit un article, vous le balayer de la main, vous balayer de la main tout ce qui vous insuportent, il est un espoir, rare, de voir pareil jeune homme s’exprimer intelligement, face a l’obscurantisme qui s’installe dans notre pays, si vous souhaitez lutter contre se chaos venant, alors encourager le.


                          • adeline 29 janvier 2008 18:09

                            Merci à l’auteur et aussi à pallas, et bien a la lecture des réponses je pense qu’il est urgent de confier bien plus de responsabilités aux jeunes pour ma part je considère que l’éducation est une sorte de bizuttage surtout le bac avec des matières obligatoires et inutiles et d’autres omises (cela dépend des options) mais cela étouffe surtout les vraies intelligences qui sont stressées devant ce magistral examen qui veut prouver dans les familles et la société ( comme le permis voiture d’ailleurs....) "voyez mon fils a eu le bac et avec mention"

                            concrétement rien

                            bon courrage à vous et EXIGEZ le pouvoir en commençant par les municipales


                            • Savinien 29 janvier 2008 22:45

                              Franchement, je ne vois pas en quoi donner le bac à tout le monde serait une bonne chose... Une fois le parchemin en poche, commenceront les vrais problèmes. Ceux à qui ont aura fait miroiter le succés facile, constateront avec amertume que les employeurs n’ont que faire d’un diplôme généraliste, octroyé par pure démagogie à des classes d’âge entiéres. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, avec 80%, on se trouve quasiment rendu à ce terminus d’un bac inutile. Le mieux serait encore d’achever la bestiole moribonde et de réinstaurer illico des enseignements hautement différenciés. Bref, en finir avec la funeste utopie d’un savoir unifié en tronc commun, et soit-disant valable pour tous !


                              • laura 12 décembre 2008 17:20

                                Bonjour à tous, je fais une petite apparition ici puisque, après avoir lu cet article, quelques idées m’ont parues un peu catégoriques !
                                Je fais allusion à celle qui affirmerait que "l’université ne peut pas être accessible avec un BAC technologique ou professionnel" smiley
                                Je pense que dans la vie, il faut se donner les moyens ! Moi même élève de bac technologique, je pense être bien placée pour le savoir ! Sans un travail régulier et approfondi, il n’est pas facile de progresser, et peu probable d’entrer en université avec disons de bons résultats ! Mais nous sommes tous les mêmes ! Peu importe le cursus scolaire suivi, nous avons tous plus ou moins les mêmes capacités intelectuelles ! Cependant l’intelligence ne suffit pas, le comportement et l’esprit jouent un rôle plus qu’important !
                                Certains élèves issus d’un BAC général peuvent moins bien réussir que d’autres, provenants d’un BAC techno ou pro ! (il ne faut pas oublier que ces élèves ont peut être moins de théorie mais plus de pratique, donc une certaine maturité lors de leur arrivée au BAC !)
                                Je pense qu’il ne faut pas sousestimer les élèves de BAC pro ou techno car la réussite est à portée de tout le monde, il suffit de bien le vouloir et d’y croire !
                                De plus, je suis persuadée qu’en motivant et en accordant d’avantage de temps à ces élèves (avec des heures aménagées à la préparation aux études supérieures par exemple), les résultats en première année de fac n’en seront que meilleurs, encore une fois, nous ne sommes pas moins intelligents que vous et nous avons le droit aux études supérieures, il appartient à chacun de se responsabiliser, ainsi de travailler pour réussir, car comme le dit le proverbe : 
                                 << On à rien sans rien ! >>


                                • Blogamax 12 décembre 2008 21:10

                                  Laura,

                                  Je tenais tout d’abord à vous remercier pour votre intervention sur mon article rédigé et publié il y’a presque un an ; ainsi, je suis quelque peu étonné d’avoir un nouveau commentaire sur cet article. En outre, votre commentaire n’est pas désintéressant, tant s’en faut ! Je me dois donc vous répondre afin de trouver interlocuteur face à votre "frustration". Votre commentaire relance la vive polémique sur le fait que les baccalauréats technologiques et professionnels sont inappropriés pour l’université, et c’est en cela que réside tout l’intérêt de votre commentaire.

                                  D’une part, il me semble que les "quelques idées" vous paraissant comme "un peu catégoriques" ne sont véritablement que mon propos sur les baccalauréats technologiques et professionnels, puisque c’est le seul qui retient visiblement votre attention. 
                                  Je comprends votre frustration de voir et de revoir écrit que les bacs technologiques et professionnels sont inappropriés à l’université. Au risque d’insister, ce propos n’est point de moi mais des doyens d’université, des chefs de département d’université ainsi que de nombreux rapports sur les causes de l’échec en faculté. Mais là où le propos est catégorique c’est qu’il prétend à l’affirmation, là où ce n’est qu’une partielle affirmation. Car il est vrai, que certains baccalauréats technologiques réussissent leurs études universitaires. Mais voyons les chiffres de l’université de Rouen par exemple :

                                  La licence 1 de Droit c’est 176 inscrits provenant du bac STT (STG), 49 présents lors des sessions d’examens et 6 reçus en deuxième année. Donc sur le nombre de présent aux sessions d’examens, seul 12 % des bacs STT valide leur première année. Pour continuer et nous permettre de comparer : Bac pro, 34 inscrits, 9 de présents aux examens et 2 personnes de reçues. Bac S, 158 d’inscrits, 107 présents aux examens et 77 personnes de reçues soit 72 % de réussites pour les bacs S, 56 % pour les bacs L et 52 % pour les bacs ES. 
                                  (http://www.univ-rouen.fr/98346896/0/fiche___pagelibre/#8)

                                  Il me semble, au regard de ces données, qu’il y’a une très nette différence entre les chances de réussite entre un bac techno et un bac général. Je ne pense pas devoir commenter ces résultats, puisque les chiffres parlent d’eux-mêmes. 

                                  Mais là où je vous rejoins totalement, c’est la possibilité maigre mais réelle de pouvoir réussir ses études universitaires pour un bac technologique ou même professionnel. Car quelques personnes y arrivent, pourquoi pas vous ?

                                  Je suis issu d’un baccalauréat technologique promotion 2007 - 2008, et plus précisément celui du baccalauréat STG. J’ai obtenu mon bac STG avec la mention bien (cette option vous place dans les 3% des meilleurs bacheliers en STG : donc soyez-en satisfaite si elle vient sanctionner votre année de terminale) sans beaucoup de travail ; mais je suis un passionné de philosophie (18 au bac smiley ), de politique, de psychologie, d’économie, de droit... Bref, j’ai beaucoup de passions qui ont, il me semble, contribué à l’acquisition d’une certaine qualité d’expression orale et écrite mais surtout une qualité d’analyse et de réflexion.

                                  Etant passionné par le droit, la licence de droit fut l’objet de toute mon attention. Mais convaincu que la licence n’était pas à ma portée, je me suis orienté vers le DUT Carrières Juridiques : deux mois sont passés, mes premières notes sont satisfaisantes car j’arrive dans les matières juridiques en tête de classe (1er ou 2ème). Alors que cette classe est constituée à 90 % de bacheliers avec mention, issus pour la majorité d’entre eux du baccalauréat ES. Mais le problème c’est que le DUT Carrières Juridiques est « parasité » par un nombre important de matières n’attirant nullement mon intérêt, en outre, il propose une structure relativement similaire à celle du lycée, très encadré, très scolaire : nous sommes maternés !

                                  L’âme philosophe, aspirant à l’autonomie et à la liberté j’ai claqué les portes du DUT pour m’inscrire avec deux mois de retard pour suivre la licence de droit. C’est pour moi osé l’inimaginable : la faculté de droit pour un baccalauréat technologique ! Mais je me suis rassuré en DUT, j’ai constaté que je n’étais pas plus bête qu’un baccalauréat général, et qu’il m’était même possible d’obtenir de meilleur note qu’eux. 

                                  Je ne vous cache pas que j’ai un retard conséquent et qu’il me sera impossible de valider mon premier semestre, mais j’espère et je pense pouvoir validé mon deuxième semestre. J’ambitionne même de suivre l’année prochaine une double licence : poursuivre la licence de droit et commencer une licence de sociologie pour le plaisir. C’est pour vous dire à quel point j’ai changé de regard sur les baccalauréats technologiques et généraux.

                                  Et je peux vous affirmer dans toute sa grandeur et sa splendeur, ce n’est pas le contenu du baccalauréat qui détermine votre réussite mais votre état d’esprit, votre maturité et votre capacité à l’autonomie.
                                  Je vous invite vivement à ne pas douter de vous si vous ambitionnez l’université. Actuellement, presque un an plus tard, je ne peux que modérer mon propos. Bon courage dans vos études !

                                   

                                  Amicalement.

                                   



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DALVP


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