Je ne partage pas votre analyse, ni votre orthographe (passation du bac...).
Si vous me repprochez le terme « passation du bac », ne parlez donc pas d’orthorgraphe mais d’une erreur de lexique.
« Vous vous trompez de cible et de chiffres du reste : la question ce n’est pas de passer le Bac et de l’avoir mais plutôt de savoir ce qu’on en fait et pour aller vers quoi. »
Ce qu’on en fait ? N’ai-je pas évoqué le Baccalauréat pour nos futurs universitaire ? C’est ce qu’on peut en faire non ? « Pour aller vers quoi ? » Vers l’université !
« Définir des »réussites« par ratios, qu’il s’agisse des 80% du Bac ou des x% en Licence est complètement contre productif. Le monde du travail est sélectif, et même si l’on laissait croire qu’on peut avoir 80% de réussite à tous les niveaux, y compris en Bac+5, il y aurait... ou plutôt il y a déjà ce que l’on appelle le »déclassement".
C’est justement le problème du baccalauréat : « « C’est simple, le ministère fixe l’objectif de 80 % de reçus, précise Jean-Marc Steindecker, ancien chef du département génie électrique à l’IUT de Cachan. Et nous devons faire en sorte d’y parvenir » »
Une réussite définie par des ratios et non par des réelles compétences.
Je suis d’accord avec vous.
« Sans sélection, et pas forcément par les notes et le scolaire, il n’y a pas de valeurs aux diplômes. »
Donc il y a bien un réel intérêt de revaloriser le baccalauréat, pour faire une véritable sélection à l’entrée.
« Je préfèrerais 60% de réussite au Bac, 40% en Licence, et avoir des gens qui s’orientent vers du technique parce qu’ils sont meilleurs là dedans et des »intellectuels« de bon niveau plutôt que d’avoir une masse informe de gens qui débarquent à la Fac. Quant aux filières élitistes, spécificité française, il est grand temps d’y jeter un oeil, particulièrement au stade des classes prépas. »
Donc une revalorisation des DUT et BTS. Limiter l’entrée en Fac, par une sélection plus sévère notamment... Un travail important est à faire sur l’orientation des élèves.
« Enfin, sur le contrôle continu, c’est un mirroir aux alouettes : il y a trop de distorsion entre les notations des lycées. Le Bac conserve un seul argument fort : il est pour tout le monde le même en France une année donnée dans une filière donnée. »
Définir des critères de notation, la séquence et les sujets par l’Etat.
(un mirroir aux alouettes ! Je ne partage pas votre orthographe... :D !)
« Le Bac n’apporte rien » et coûte chèr !
« plutôt que de focaliser sur cet outil qu’est le Bac » Il faut donc le réformer pour préparer le futur, les études supérieures non ? Pour limiter l’échec en Fac ?