J’en ai parlé dans mon article "réforme etc." ! d’une part, il semble que plus d’une cinquantaine d’établissements pratiquent déjà ce "nouveau" mode d’enseignement, en modules et groupes de niveau, que ce soit même recommandé par les Académies. Il me semble donc que c’est un mouvement de fond, encore peu connu.
D’autre part, cela va dans le sens de la souplesse d"organisation, la fin des filières rigides conditionnées par le choix des langues, la fin des petites ruses telles que faire choisir aux gosses russe, allemand, chinois et autres pour se retrouver dans des filières ou des classes supposées pointues, d’élite, sélectionnées.
Les filières sont un casse-tête logistique : Dans le lien que j’ai collé sur une fédération de parents d’élèves, il est mentionné que certains établissements suggèrent pour la 6e de poursuivre ce qu’on a commencé au primaire (anglais !), cachant ainsi l’absence de profs d’espagnol ou d’italien en 6e par une logique apparente !
Mais cette suppression de filières LV1 et 2 ne sous-entend nullement qu’on ne puisse plus privilégier une langue. Dans ma proposition, il suffirait d’exiger tel niveau dans une langue (A2, éventuellement B1 mais attention à ne pas fixer d’objectifs surréalistes). Il serait effectivement plus juste de parler de séparation, de déconnexion des langues par rapport aux filières traditionnelles, c’est-à-dire que quelle que soit la classe ou la filière, on pourrait librement choisir en LV1 et 2 la langue de son choix.
En clair (!), ce ne seraient plus des filières mais des niveaux.