Bon article, bon constat, surtout pour la durée de vie raccourcie des biens de consommation. D’ailleurs ça me fait bien rigoler d’entendre parler d’écologie de la bouche de tous les politiques et des grandes entreprises : l’écologie et l’économie de marché sont totalement antinomiques, si je crée demain une usine qui fabrique des micro-ondes indestructibles (ou presque, et c’est faisable, on a bien des sondes qui se baladent dans l’espace depuis 30 ans et qui fonctionnent toujours !), que va-t-il se passer ? Tous ceux qui travaillent dans des usines de micro-ondes seront au chomage ? Pourtant, le besoin "four à micro-ondes" sera définitivement satisfait pour tous, si le boulot est fait, pourquoi les employés ne toucheraient-ils pas leur salaire ?
D’ailleurs, que se passera-t-il quand tout le travail effectué aujourd’hui par des humains sera automatisé ? Tout le monde sera au chômage et crèvera la faim dans la rue, sauf les actionnaires qui auront chacune un million d’ipods, de télés plasma et d’appartements pour chacun d’eux, et toute la nourriture ? C’est complètement absurde !
Le capitalisme a besoin qu’on consomme et qu’on pollue pour exister, il est fondamentalement voué à l’échec. Quand on aura tout détruit, que la sécheresse la pollution et la montée des mers auront décimé la population mondiale, les élites qui auront survécu (car c’est la populace qui en patira bien sûr) ne referont sûrement pas la même erreur. En attendant ce jour, on continue de tout automatiser (pour pas qu’ils se fatiguent trop quand toute la main d’oeuvre aura disparu), et de tout polluer (pour nous éradiquer à petit feu d’ici là) On leur construit une belle arche, mais ils ne nous ont pas réservé de places.
La science fiction, depuis les années 50, nous dépeint souvent un futur post-apocalyptique, où les survivants sont des barbares hirsutes et incultes, qui doivent de dépatouiller avec les reliques de la civilisation, lutter contre la sécheresse et la pollution radioactive pour trouver leur nourriture. Moi je crois que l’avenir sera tout le contraire : un petit paradis de tranquilité et d’équilibre. Malheureusement, y’en aura pas pour tout le monde...