C’est malheureusement officiel : Tsonga va rejoindre la cohorte des tennismen cupides et égocentriques, ces Forget, Mauresmo, Gasquet et quelques autres douteux personnages, soucieux de se soustraire à leurs devoirs de solidarité, via l’impôt, envers les classes populaires et les démunis de notre pays. Cela m’inspire du dégoût. Et cela d’autant plus que ces sportifs ont largement bénéficié des infrastructures de notre pays pour accéder au plus haut niveau.
Tsonga, pour en revenir à lui, doit certes son talent à son père et à sa mère, mais aussi et surtout à l’Etat français qui a, durant de longues années par le biais de la Fédération, mis à sa disposition des structures techniques, des entraîneurs, des médecins, des kinés, et de coûteuses prises en charge financières de ses déplacements et séjours (sans compter l’argent de poche), investissements sans lesquels ce jeune homme ne serait certainement pas à son niveau actuel. On peut à la rigueur comprendre qu’un sportif chevronné se montre ingrat après quelques années de carrière, mais certainement pas un minot qui est très loin d’avoir payé la dette qu’il a contractée envers son pays !
Dommage pour Tsonga, je trouvais ce jeune homme plutôt sympathique. Je n’éprouve plus qu’un profond mépris pour lui.