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Commentaire de ddacoudre

sur Ils n'ont qu'un mot à la bouche : croissance, croissance et croissance...


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ddacoudre ddacoudre 30 janvier 2008 23:35

 

Bonjour that jazz.

C’est très bien d’être idéaliste. C’est ce qui manque le plus en ce moment, à tel point que beaucoup pense qu’en rasent la planète il en serons plus heureux.

Tu as bien raison la croissance n’est pas une fin. Par contre améliorer ses conditions d’existence en est une, et cela exige de sélectionner une croissance sur des biens renouvelables et non polluant et un retour vers les biens durables, plus quelque chose qu’i n’est pas encore accessible à notre société consommatrice, c’est que si nous n’avons pas besoin du travail de tout le monde pour produire des biens il faut générer une source de revenus qui soit autre que sa production, les services en sont un, les loisirs et le développement de l’intelligence d’où surgira les solutions de demain, une autre, plus tout un tas de comportements de consommateurs moins énergétivores.

La décroissances sélective n’est pas la récession, les performances du capitalisme est du marketing ne sont pas celles d’un concepts mais bien celles des hommes qui y oeuvrent et qui souvent s’abritent derrières lui pour ne pas interroger leur conscience, ils sont les agents ou les acteurs d’une organisation systémique qui perdure par ses normes toujours réactualisé par l’apprentissage, il faudrait leur assigner un autre but sur la base d’autres normes, mais cela ne se fait jamais de manière raisonné.

Rompre ce processus qui est en phase d’extension mondiale parait utopiste, et aucun parti politique n’est en mesure de si opposer, car les finances et les moyens de communications leur échappent, tout comme l’éventuel soutient des populations, auxquelles il n’est fait appel qu’à leur désir compulsif de consommation et qui s’opposeraient à toutes autres orientations politique. S’interroger sur quelle croissance nous voulons bâtir le futur serait déjà de nature à ouvrir de nouvelles voies économiques mais il ne faut pas qu’elle se veuille rentable et exige donc un autre système financier. Le tout marchand n’est qu’une obsession axiomatique dans laquelle nous nous éduquons, elle est aussi passéiste (XVIIe) que son auteur et nous osons la qualifier de modernité tout en renvoyant Marx (XIXe) dans l’archaïsme. Comme quoi quand l’on est dogmatique l’on ne recule devant rien.

La solution ne viendra que d’un conflit auquel nous préparons sans le savoir les futures générations en leur expliquant que leur salut ne résident que dans le développement de l’entreprise productrice de richesse par les biens aux forts taux de rentabilité. Si bien que quand la rareté des matières premières se fera jour ils irons par les armes chercher ce qui leur parait vital parce qu’ils auront négligé d’utiliser ce qu’ils ont à leur disponibilités sur leur territoire ou dans leur cerveau.


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