@ RilaX
Peut-être vous surprendrai-je, mais votre contribution m’a bien plu. Le partage des richesses que vous préconisez est peut-être utopiste, mais nous avons le "choix" entre cela et une guerre mondiale en comparaison de laquelle les précédentes sembleront des bagarres de cour de récréation.
je ne prône pas une guerre économique, mais je pense que nous n’échapperons pas à une défense économique, car notre modèle -qu’à mon avis nous avons la responsabilité de défendre, dans certaines limites et malgré ses imperfections- est en danger. Or, gouverner c’est souvent arbitrer entre les exigences du court terme et celles du long terme. Ici le court terme est représenté par la défense de notre modèle de civilisation - de préférence sans tuer les autre modèles !-, et le long terme par la sauvegarde de la planète.
Maintenant, ces deux exigences n’entrent en conflit que jusqu’à un certain point. Pour prendre des exemples un peu schématiques, mais extrêmes, si je travaille dans mon pays, chez un fabricant d’automobiles, ou d’armes, et que je contribue efficacement à sa prospérité, je suis un soldat de cette espèce de guerre économique, mais je travaille contre l’environnement, contre le long terme. Si je suis cultivateur non bio, j’aide toujours mon pays, mais j’agresse sans doute déjà un peu moins l’environnement. Et si je suis cultivateur bio, je travaillerai davantage pour (san doute) un niveau de vie moindre et moins de résultats, mais je concilie les objectifs de défense de mon modèle national et la restauration de l’environnement.
Cordialement,
AB