Gifler des enfants et des adolescents a quelque-chose de désuet par les temps qui courent, alors que des élèves sont capables de tuer, une minorité heureusement.
Quoi qu’un élève aie fait pour mériter une gifle, le fait est que cela ne le cadre pas forcément pour la suite, ni les autres élèves autour. Il peut y avoir ensuite surrenchère des atteintes mutuelles à l’intégrité...jusqu’à la garde à vue et à la maison de correction, jusqu’à la prison où règne la violence, puis jusqu’à la violence contre les forces de l’ordre, elles-mêmes violentes par la force des choses, etc.
Dans un tel contexte regrettable, le recours à la loi et au droit reste plus que jamais nécessaire pour tous, face à l’insulte qui est violence verbale, face à l’agression physique et encore face aux abus de pouvoir. Car il ne faut pas oublier que les jeunes subissent beaucoup de pression et d’autorité, à la maison, à l’école, et tout ce qui constitue la société... C’était probablement le cas de cet élève qui a perdu les nerfs en insultant un professeur.
Il serait temps de passer à des modes de communication non violente. Le langage pour s’adresser aux autres est forcément très important. Je viens justement de terminer la lecture de "la communication non violente au quotidien" de Marshall B. Rosenberg, qui me semble un bon début d’approche.
Il me semble que ce sont les adultes qui ont la responsabilité des modes de communication inculquées...