De toute évidence il y a différents courants très suivis dans chaque religion ; on se demande comment les gnoses s’impriment dans les cerveaux pour qu’ils soient aussi adhérents, sans remises en cause de quoi que ce soit...
Dans chaque religion ça pinaille, ça pinaille sur des tas de choses que nul ne peut prouver, et ça se perd dans des détails sans queue ni tête, ça s’ennerve, ça se passionne pour des diahrrées de mots que l’on prend pour ses vertèbres, ça passe son temps à critiquer les autres et à taper sur tout le monde, ça se chamaille, ça se vexe, ça se gonfle d’orgeuil, ça se drape de grandeur ou de petitesse et de dépendance interprêtée comme de la fidélité, ça conjure ses frayeurs par quelques gestes superstitieux, après tout on a le droit de choisir ses prisons, mais pas la peine d’y enfermer les autres... Voilà bien de l’hystérie humaine jetée dans un couloir sans fin et sans fond que l’on prend pour Dieu depuis des siècles. Ca pourrait être mignon et c’’est encore heureux que l’on puisse pinailler en toute démocratie, mais c’est quand même très grave quand on en arrive à tuer !
On s’approprie le Divin, on le connait toujours mieux que les autres, on sort à peine du berceau que l’on se constitue rabatteur pour gourous et prêtres, quand les autres ne sont pas des impies, des mauvais et des "pas-bien" à proscrire, chacun selon sa grille d’interprétation du Réel.
Mais l’expérience de l’autre, on s’en fout. Que l’autre s’intéresse à notre expérience spirituelle véritable, on s’en fout aussi. On annone et on attend de lui qu’’il annone la même gnose mot pour mot. Que les gnoses puissent être sources d’inspiration entre autres supports et selon les inclinations, c’est un autre sujet et c’est respectable. Mais cette adhérence hystérique constatable un peu partout est consternante.
J’ai envie d’écrire quelque-chose d’inspiré, mais ce ne sera valable que pour ce jour, car les mots c’est comme la salade, ça se consomme frais en plat du jour. Voilà : Qui veut un face à face avec Dieu doit se rendre seul au rendez-vous. Il faut avoir ce courage, comme devant la mort, sans même savoir si Dieu sera là. Parce-que Dieu a parfaitement le droit de poser des lapins.
Il n’y a pas que des français qui sont dans le marasme. Nous au moins, on a encore de quoi manger !
L’auteur de l’article ou billet d’humeur est certainement assez intelligent(e) pour aborder les causes du marasme économique mondial. Quelles sont-elles ?
La facilité serait de tout mettre sur le dos des dirigeants chinois, qui ont conservé un système politique communiste leur permettant de s’octroyer des fonds souverains colossaux grâçe auxquels ils peuvent s’adapter avec virtuosité au Marché et au système économique libéral, avec la spéculation. Ils jouent de tout. Ils sont capables de vivre autonomes du point de vue agro-alimentaire et ça les rend encore plus forts, à l’interne comme sur le plan des relations internationales. Moi je leur tire mon chapeau pour leur faculté d’adaptation à la concurrence, tout en les critiquant pour leur inconscience et leur incurie face au danger écologique, leur médiocre gestion des épidémies, le manque d’humanisme, l’autoritarisme et l’exploitation abusive, mais pas plus que d’autres dirigeants.
Et je prétends que des fonds souverains ne peuvent être combattus, seulement concurrencés, sinon, on peut rêver, mis en commun pour le Bien de toute l’humanité, à moins de simples prélèvement du genre ISF appliqué à des états trop riches vers une instance internationale régulatrice du pouvoir d’achat pour tous. Il me semble même que ça urge.
Le totalitarisme communiste est aussi dangereux et préjudiciable à l’humanité que le totalitarisme capitaliste et libéral. Une sorte de cohabitation efficace est peut être possible à condition de traiter séparément l’agro-alimentaire (ainsi que d’autres bien vitaux) et le superflu. Les chinois nous ont plus ou moins montré le chemin, droits de l’homme et droits du travail en moins (ces droits auraient un coût !), et ça fait le cauchemar du peuple chinois, entre autres.
Si à cause des dirigeants chinois tous les dirigeants se mettent par obligation de concurrence et de croissance à cravacher leurs peuples au travail, il risque d’y avoir des désordres socio-politiques. C’est aux chinois de progresser sur le plan des droits de l’homme et du travail, pas à nous de régresser vers une forme de servage. Pour ce qui me concerne je veux travailler peu et consommer peu. Je ne suis pas une baudruche. La France non plus : c’est un petit pays comparativement à la Chine du point de vue démographique autant que du point de vue géographique. Nous n’avons donc pas les mêmes besoins.
L’idée de soustraire tout ou partie de l’agroalimentaire à la spéculation et à la concurrence pourrait contrarier des gens qui n’ont jamais assez d’argent, même s’ils sont assis sur la moitié ou les deux tiers de tout l’or du monde. Et si les machines remplaçaient les travailleurs salariés la plupart du temps, beaucoup de gens seraient bien incapables de remmettre en cause un système fondé sur le travail humain, l’emploi, le combat, la sueur, l’ennui, la contrainte, l’argent ...
L’argent...Si je je recevais mon salaire en nature selon mes choix d’aliments, de vêtements, d’appareils, de voyages, de lieu de vacances etc, et même un boulier comme au Club Med pour mes consommations, ça ne me gênerait pas du tout, l’argent ne me manquerait pas. Du tout.
Les causes du marasme économique mondial ? On n’a pas fini d’en causer.
J’adhère à votre colère, mais je ne me pose même plus la question de la rationnalité ou de l’irrationnalité économique, n’en déplaise à votre séant. Je me pose surtout le problème de son amoralité et de son immoralité à différents égard.
L’économie est rationnelle pour ceux qui ont assez de provisions et disposent de suffisemment de savoirs-faires pour profiter du Système, sinon ils n’en croqueraient pas à si belles dents. L’économie est irrationnelle pour leurs victimes qui ne comprennent pas à quelle sauce elles sont mangées : celle du commerce, celle de la speculation, ou les deux ?
Les deux mon cher Watson, car en matière de commerce avec la Marge comme en matière de spéculation avec les Taux, ce qui compte c’est le bénéfice. Et le bénéfice s’obtient en achetant le moins cher possible ce que l’on vendra le plus cher possible, en extorquant aux gens le maximum de travail et le maximum d’argent. Parfois même en leur extorquant leur commerce ou leur entreprise lorsqu’ils ne peuvent plus suivre en terme de concurrence.
D’ailleurs les grands distributeurs vont probablement avaler les petits. Les PME risquent de disparaître, tandis que les plus gros ne sont pas en véritable concurrence. Là où c’est le plus grave, c’est dans le domaine de l’alimentaire, car dans ces domanes la demande ne bouge pas lorsque les prix montent. Par exemple si un ménage a besoin de trois paquets de riz par semaine pour subsister, il ne peut pas réduire sa demande sans avoir faim et risquer pour sa santé. C’est comme pour les médicaments, si vous avez beoin de ventoline vous avez besoin de ventoline et vous devez vous la procurer coûte que côute, qu’elle soit remboursée ou pas. Ainsi vous vous retrouvez tenu(e) par votre asthme comme vus êtes tenu(e) par votre estomac. Si vous n’avez pas de quoi, votre demande peut ne pas être satisfaite, et c’est le drame.
Les plus riches exploitants et speculateurs vont même jusqu’à emprunter aux plus pauvres ce qu’ils ne leur rendront jamais, pour spéculer à qui mieux-mieux, en "titrisant" au lieu de signer des reconnaissance de dettes, en faisant croire aux naïfs que ce sont eux qui sont en dettes. On ne prête qu’aux riches !
La spéculation est aussi très pratique pour blanchir l’argent sale, ça existe, ça fait partie du paquet. Tout le monde sait ce qu’est l’argent sale, c’est de l’argent dégeulasse, avec du sang sur les mains. Ah non, on n’est pas dans un système à la Mère Thérésa ! C’est dommage, j’aurais éventuellement quelques propositions pour un monde plus humain, beaucoup moins utopiques que les couleuvres qu’on veut nous faire avaler.
La paupérisation des plus pauvres et des classes moyennes pour l’enrichissement des plus riches est un fait incontestable, dans le monde entier, sauf lorsque les emplois suffisemment rémunérés permettent à des familles entières de vivre, tandis que l’entrepreneur se paye un peu plus grassement que ses employés, mais sans marcher sur personne. Ceux-là, je les épargne. a condition qu’ils ne pressent pas trop le citron !
Vous parlez grossièrement mais vous êtes morale. vous méritez à mon avis de devenir journaliste en gardant votre style.
Femmes relevez-vous, hommes relevez les, car dans l’amour heureux, qui est le rêve de tout un chacun, il y a l’estime réciproque. Le terrorisme dans le couple est un tue-l’amour. Ne vous croyez pas aimé si vous terrorisez vore femme. Elle vous déteste en silence et c’est juste retour des choses.