L’interdiction du port du foulard islamique en France dans les lieux publics risque de mener les femmes musulmanes à concentrer toutes leurs révoltes contre le gouvernement français présent ou futur. Ce serait un comble car c’est justement le système démocratique et la liberté d’expression qui leur permettront de s’affirmer.
Au départ ce sont des hommes musulmans qui les oppressent et les soummettent. Ce sont les mêmes qui les poussent à se révolter et à lutter avec eux contre un système qui pourrait les libérer vraiment. Elles sont piégées dans cette contradiction jusque dans leurs lits conjuguaux.
C’est un système vicieux, car en même temps le port du foulard les protège des agressions masculines, puisque implicitement le non-port du foulard autoriserait ces agressions. Il en était ainsi de la mini-jupe en France il n’y a pas si longtemps : On jugait responsable et coupable la femme qui s’était faite violer alors qu’elle portait une mini-jupe. (Je peux comprendre que la mini-jupe ne laisse pas les hommes tranquilles dans leurs slips, puisque sous la mini-jupe il y a les voies sexuelles. Bien sûr ça n’excuse pas le viol. On n’est pas des bêtes et chacun devrait s’arranger avec ses érections sans nuire à autrui ni en faire une affaire d’état. Je comprends moins l’effet que peut provoquer une tête non couverte, car sous les cheveux et sous le foulard, il n’y a que le cerveau).
Ce comportement masculin de domination allant jusqu’à la maltraitance et parfois jusqu’au meurtre n’a pas grand chose à voir avec la religion. C’est la conséquence d’une pulsion animale de domination exhacerbée, pouvant conduire au sadisme. Ces femmes sont les boucs émissaires de la nervosité masculine.
Heureusement tous les hommes musulmans ne sont pas comme ça, même si beaucoup suivent plus ou moins le mouvement par habitude. Ce sont les pires mysogines ou bien les pires obsédés sexuels qui cherchent à codifier la persécution des femmes, en interprètant au plus mal les écritures. (L’obsession et la dépendance sexuelle, à son propre organe sexuel en fin de compte, est une maladie qui se soigne).
Les femmes musulmanes ne peuvent pas grand chose contre les plus difficiles de ces hommes à cause aussi d’un certain atavisme culturel. Il y a peut-être une dimension masochique pour certaines dans leur adhésion à un système qui les diminue, les castre et les traumatise, qui n’a certainement rien à voir avec Allah, que le Prophète salue. Ce masochisme chez certaines n’est qu’un effet secondaire de ce système pervers.
Même des femmes entretiennent ce vieux système mysogine et phallocrate, de génération en génération. Elles sont parfois les premières à regretter la naisssance d’une fille plutôt qu’un fils, la fille étant pour ainsi dire un sous-produit humain. Elles se dénigrent ainsi elles-mêmes. Finalement elles ne prennent pas grand chose en charge de leur destinée, éternelles petites filles complexées et soumises, d’ailleurs pas très valorisantes ni gratifiantes pour ces hommes qui développent diverses compensations, malaises et conflits intérieurs (jusqu’à la violence auto-destrucrtice), par leur propre faute et erreur de jugement ...Au bout du compte tout le monde est perdant et malheureux.
J’aimerais lire des études sur la mysoginie, ses fondements et ses causes. J’aimerais aussi savoir ce qui chez une femme peut faire peur à un homme (je crois mais sans certitude que les hommes ont peur d’eux-mêmes en vérité, de leurs propres pulsions et de leur propre violence). Merci par avance.
J’ai rencontré voilà 20 ans un scientologue, très gentil. Ce n’était pas un dirigeant. Passionné par sa partie, il était tellement convaincu qu’il en était presque convainquant. Très prosélyte. Me sachant non-influencable, je m’étais rendue à un rendez-vous dans un local de la scientologie pour une séance d’approche, par curiosité.
Là on m’avait demandé d’évoquer un malaise physique récurrent (ce qui arrive à presque tout le monde, par exemple des migraines), puis d’y associer des mémoires et de remonter le plus loin possible dans le temps. J’ai joué le jeu. Forcément lors d’une telle expérience on se retrouve dans un certain état émotionnel, même si pour ce qui me concerne les mémoires éveillées n’avaient pas grand-chose à voir avec les migraines.
Ainsi sollicitée sur mes faiblesses, j’avais plongé dans moi-même. J’aurais pu ensuite me retrouver dépendante d’un praticien ou d’une pratique comme d’autres se retrouvent dépendants d’un psy, d’un religieux ou d’un gourou. Mais en sortant de là j’avais aussitot retrouvé une distance relationnelle et intellectuelle.
J’ai pensé sans "parano" que j’avais affaire à un phénomène sectaire, avec recrutement et clientélisme. Mais il n’y avait ni maltraitance, ni drogue ni quoi que ce soit de répréhensible par la loi. Seulement de la manipulation mentale. J’avais par la suite reçu par courrier des questionnaires publicitaires établis par la scientologie, où je devais fournir des renseignements sur moi, mes motivations dans la vie etc. C’était un peu irritant d’être prise pour une imbécile. J’y répondais en ne laissant transparaître aucune faiblesse exploitable, puis je n’avais plus rien reçu.
Compte tenu des méthodes, je ne suis pas étonnée que de véritables transformations positives s’opèrent chez des gens, comme en psychothérapie ou en psychanalyse, et ça revient finalement moins cher. Qu’importe finalement la manière d’emmener les gens à plonger en eux-mêmes. Ce peut être une méthode d’approche sectaire ou de connaissance de soi, le meilleur comme le pire.
Je n’étais jamais retournée là bas, j’avais lu le livre, j’en avais trié le contenu pour mon usage personnel, tiré ce que j’avais à en tirer, sans me mêler à aucun groupe ni laisser quelqu’un d’autre se mêler de mon psychisme. Et je ne fais pas à autrui ce que je ne veux pas que l’on me fasse.
Si la scientologie se contentait de publier des savoirs et des savoirs faire, sans chercher à s’annexer des gens et à se constituer en secte-arraignée, je crois qu’elle pourrait se rendre utile autant au niveau social qu’au niveau individuel.
Les religions sont des sectes. Une de plus une de moins...Mon propos n’est ni contre les religions ni contre les sectes.
Ce qui m’inquiète ce sont les moeurs au sein des sectes ou toute autre forme de regroupements : Les membres gardent-ils leur liberté d’action et de pensée, sont-ils abusés, spoliés, drogués, martyrisés, tyrannisés ?
Le thème des sectes m’importe assez peu finalement mais le respect des droits de l’homme et des libertés individuelles où que ce soit. Les sectes sont un faux problème.
Les "miracles" existent, mais ne s’appelleront probablement plus miracles lorsque la science les aura expliqués.
Les miracles entre autres phénomènes dits paranormaux ne sont pas de l’ordre de l’intervention humaine et leur connaissance et leur compréhension relève de l’étude du non-humain. Pour cela il faut sortir de l’humanocentrisme. C’est d’autant plus nécessaire qu’un jour on meurt et qu’on devient autre chose qu’un être humain ; pour ceux qui savent...
En Belgique il existe des cours de religion au sein des écoles, par des professeurs émanant de chaque religion (une fois par semaine sauf erreur). Il parait que les enfants s’entendent bien, par délà des différences.
La morale universelle devrait en principe s’imposer d’elle même. A mon sens elle serait proche du credo médical émanant du serment d’hippocrate : primum non nocere (en latin) : d’abord ne pas nuire.