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Commentaire de rasmussen

sur Il y a des gifles qui se perdent : le professeur et le droit de correction


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rasmussen rasmussen 2 février 2008 16:51

« Je voulais juste réagir au dernier article remettant en cause le droit de correction des enseignants ;. Parfaitement tant que les parents ne remplissent pas leur DEVOIR D’EDUCATION, il apparaît légitime de défendre le DROIT DE CORRECTION des enseignants. »

Très bien, et qui décide si les parents remplissent ou pas « leur DEVOIR D’EDUCATION » ? Vous peut être, mais pour qui vous prenez vous ? Et si les parents trouvent que les enseignants ne remplissent pas « leur DEVOIR D’EDUCATION » peuvent-ils également revendiquer un quelconque  « DROIT DE CORRECTION »

Et à part votre soutien inconditionnel (corporatiste peur être) à ce prof, qu’est ce qui vous permet de dire que les parents ne remplissent pas leur « DEVOIR D’EDUCATION » ou même que c’est cet élève de 11 ans qui a tord ?

« C’est le père de l’enfant, un gendarme, qui a porté plainte après l’incident au cours duquel le professeur de technologie, âgé de 49 ans, aurait poussé par terre les affaires de l’élève âgé de 11 ans après lui avoir demandé de ranger une table en désordre au fond de la classe. Le garçon lui aurait demandé une explication et le professeur l’aurait poussé contre la porte du fond. L’enfant, le regardant dans les yeux, lui aurait alors soufflé « connard ». L’enseignant qui s’est mis en arrêt maladie, a expliqué avoir perdu son sang-froid. « En 30 ans de carrière, on ne m’avait jamais parlé comme ça. Mon sang n’a fait qu’un tour » a-t-il expliqué. »

Il faut que les parents de ce prof de 49 ans aient bien remplis  leur DEVOIR D’EDUCATION pour qu’il en soit réduit  à renverser les affaires d’un élève d’un revers de main et à le pousser violement contre la porte du fond juste parce qu’il avait « osé » demander des explications. On serait en droit de se demander qui est le plus posé des deux du prof ou de l’élève.

« Son collègue Jacques Naert, qui faisait cours au même moment dans la salle à côté, a raconté jeudi à l’AFP avoir été appelé par le professeur juste après l’incident. "Il est venu me chercher, j’ai vu un élève qui pleurait sur le côté, et il m’a dit avoir donné une gifle. Il était bien marqué tout de même", a-t-il confié en parlant du professeur.

A la récréation de 10H00, deux élèves sont allés trouver l’infirmière qui a alerté la conseillère principale d’éducation. Le professeur n’avait rien signalé, selon le rectorat. »


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