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Commentaire de rasmussen

sur Il y a des gifles qui se perdent : le professeur et le droit de correction


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rasmussen rasmussen 2 février 2008 18:31

« Et qui vous dit que cet élève n’était pas coutumier d’attitudes récalcitrantes ? Renverser des affaires mal rangées pour inciter à tout remettre en place  »

Ecoutez, je n’ai pas pour habitude de débattre avec des « si ». Essayez de vous renseigner un minimum sur l’affaire avant de juger. Les faits rapportés par les journalistes de la Voix du Nord, qui ont fait l’effort de s’informer sur place sont très clairs :

« Mais revenons à ce fameux lundi que retrace le procureur Bernard Beffy. L’enseignant veut déplacer des tables pour favoriser le travail en groupe de sa classe de sixième. Arrivé devant l’une d’elles, il balaye d’un revers de main les affaires d’un élève. «  Pourquoi monsieur avoir fait cela ? », objecte alors le collégien qui se voit plaqué contre un mur. «  Connard », répond l’enfant. Le mot de trop pour l’enseignant qui le gifle violemment sur la joue gauche, le traîne par le pull jusqu’à son bureau et lui fait, dans une salle proche, rédiger une lettre d’excuses. Puis revient avec l’enfant et dit à toute la classe : «  La parenthèse est fermée vous n’en parlez à personne.  » Comme si, pour ce professeur, l’incident était clos. Réglé. On en est loin. Deux fillettes, au bord des larmes, prennent le chemin de l’infirmerie. Elles sont choquées. Tout revient aux oreilles de la principale du collège.  »

Il ne s’agit pas ici de « on-dit » ou de « et si » mais de faits retracés par le procureur Bernard Beffy en charge de l’affaire.

 


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