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Commentaire de lib

sur Doit-on brûler Anne Roumanoff ?


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lib 4 février 2008 14:42

Doit-on brûler Anne Roumanoff ?

La question ne se poserait pas sans sa prestaton télévisée à propos de Sarkozy.

J’ai été très surpris par l’émission. Alors, bravo et merci Drucker. Je ne pensais jamais le dire un jour.

Peut-être que l’affaire de la pub supprimée, sur les chaînes publiques, n’est pas pour rien là dedans. Il faut faire attention à ne pas crever tout le monde.

Et Sarko roule trop vite, et trop fort, sur trop de gens en même temps.

Donc voilà Roumanoff.

Très acide son sketch. Très dur, très vrai aussi. Tous les ingrédients de la satire assassine, comme on n’en voyait plus.

On est loin de Bécassine et Ségolène.

Donc, très bien pour ramener un peu de fronde dans la tête, et l’esprit, anesthésiés, voire tétanisés, et même lobotomisés pour beaucoup, de la plupart des trouillards de la télé.

Bravo à Drucker. Deux fois. Incroyable, je ne me reconnais plus.

Et donc très bien votre article, à propos de Roumanoff, qui montre qu’un virage s’est amorcé.

On se souviendra du Point, le premier, qui s’est retrouvé journal, non pas d’opposition, oh, c’est très loin, mais qui a su un petit peu prendre du sens, pour une fois, en disant le vrai. Ensuite, Roumanoff, qui ramène de la hauteur de vue, en sondant les bas-fonds où se permet de grenouiller ceelui qui doit, le premier, donner l’exemple.

 Et maintenant, sondant toujours, l’arme fatale des sarkoziens, la volonté du peuple, les sondages.

Ils flinguent sarko.

D’ailleurs, bizarrement, et du coup, ils ne sont plus révélateurs de la volonté du bon peuple. Après tout, c’est bien connu, l’impopularité guette les mesures de bien public. Sauf que là, c’est le bien privé qu’on a vu s’arranger, pour l’autre... Dommage.

Alors il ne faudrait plus croire ou accorder d’importance aux sondages...

Ah, il est temps que les princes qui nous gouvernent, à défaut de boire de l’eau fraîche, voient un petit arrière-goût de vinaigre à leur vin.

 En attendant qu’on les vire une bonne fois.

Parce que ce ne sont plus seulement les bagnoles qui flambent, mais le peu de moyens qu’on avait, pour ceux qui en avaient, et surtout le peu d’espoir qui régnait, pour ceux qui, les malheureux, n’avaient que ça... Et leur vote.

Lib. 

 

 


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