"Néanmoins je constate que ces discriminations existent , et qu’elles ne sont pas pas pour l’instant en voie de disparition ."
Mais pourquoi alors vouloir imposer le changement à ceux qui souffrent de cette discrimination plutôt qu’à ceux qui l’exercent ?
"Par conséquent , des parents avisés , constatant que des prénoms " prolétaires " tels que ceux que j’ai cités , ou des prénoms arabes feront courir le risque non négligeable d’une discrimination ultérieure à leurs enfants , adopteront la solution de bon sens consistant à donner à leurs enfants des prénoms dits " classiques " qui diminueront fortement ce risque de discrimination !"
Oui c’est un bon moyen de prévention en théorie mais ça n’empêchera pas forcément l’enfant de subir la discrimination par rapport à sa couleur de peau, à son origine (visible aussi dans le nom de famille, faut-il alors le changer aussi pour faire plaisir aux discriminants ?). En gros il faudrait gommer tout ce qui nous raccroche à nos origines comme s’il s’agissait d’une tare.
"Le principe de plaisir ( donner des prénoms à la mode , de héros de série TV , ou bien correspondant à l’origine géographique de ses ancêtres ou des prénoms prétentieux ) est en conflit avec le principe de réalité : un prénom classique évite à ses enfants bien des discriminations ! A chaque parent de choisir dans l’intérêt de ses enfants , et non dans l’intérêt de son ego ! "
Ok mais on ne peut pas empêcher les parents d’opter pour un prénom peu conventionnel sous prétexte qu’il ne plaît pas à la majorité ou qu’il véhicule certains préjugés. Ou alors on laisse le soin à une tierce personne jugée apte à choisir un prénom passe partout de choisir le prénom de son enfant. De quel droit ?
Quel que soit le prénom que vous choisissez à votre enfant c’est un choix égoïste et subjectif, comme quand vous choisissez ses vêtements, son alimentation, ses activités, etc...
"A propos , je n’ai jamais vu des italiens de troisième génération donner des prénoms italiens à leurs enfants : le prénom " Enzo " est quasiment toujours accolé à un nom français !"
Eh bien je peux vous dire qu’il y en a des Paolo ou des Marco de 3ème génération.