Je n’appellerai pas mon fils Enzo
Enzo, Lucas et Mathis pour les garçons, Emma, Léa et Clara pour les filles, tels sont les prénoms qui figurent au top 3 des prénoms les plus donnés pour l’année 2006. L’information peut sembler anodine, elle est en fait révélatrice du modernisme compulsionnel actuel. Nous sommes en train de vivre une rupture patronymique dont il convient d’étudier les ressorts.
En effet, jusque dans les toutes dernières années, la plupart des parents utilisaient des prénoms français "classiques" tels que Jean, Michel ou Philippe (les trois plus portés). Ainsi, si l’on considère les prénoms les plus donnés depuis 1900, on constate qu’aucun prénom "exotique" ne figure dans les 50 premiers. Bien entendu, les modes ont toujours existé, mais elles s’effectuaient auparavant sur des échelles de temps plus longues et, surtout, elles recyclaient des prénoms tombés en désuétude pour les faire revenir au goût du jour. Ce phénomène est toujours à l’oeuvre, ainsi, après un creux dans les années 70, Paul et Louis sont aujourd’hui aussi populaires que dans les années 30. Là où notre époque se singularise, c’est par l’importation ou la création de nouveaux prénoms qui ne sont plus reliés au patrimoine français.
Et alors, me direz-vous, où est le problème ? Il vient en partie de ce que les prénoms sont une part de l’identité d’un pays, ils reflètent un certain passé et une certaine culture. Si la France n’avait pas été largement influencée par le catholicisme, il n’y aurait pas eu autant de Marie, Joseph, Madeleine, Paul ou Pierre. Nous vivons sur un héritage judéo-chrétien qui s’est enraciné dans les patronymes de presque chacun d’entre nous. Et même quand la religion a reculé dans notre pays, cet usage n’a pas été remis en cause au nom de la culture et de la tradition. C’en est encore trop pour le modernisme actuel. Toute attache au passé est perçue comme une chaîne dont il faut se libérer. En laissant libre cours à notre créativité patronymique, nous sommes comme le Dernier Homme de Nietzsche, à la fois satisfaits de nous-mêmes et libérés du passé.
On peut faire remonter le phénomène actuel à une dizaine d’années, à l’époque, les prénoms les plus fréquemment donnés étaient Nicolas, Alexandre et Thomas pour les garçons et Manon, Marie et Laura pour les filles. Des prénoms originaux existaient bien avant, mais ils restaient marginaux. Ce n’est que dans les années 90 que l’explosion a eu lieu : de 1990 à 2000, le nombre d’Enzo a été multiplié par plus de 20, même chose pour Mattéo, Killian et autres Théo. Il y a cependant eu un précédent avec les prénoms d’origine américaine qui ont connu une croissance encore plus rapide à la fin des années 80, leur apogée au début des années 90 et qui sont en chute libre depuis les années 2000. Ce phénomène n’a rien à voir avec celui décrit plus haut, en effet, il concerne presque exclusivement les couches populaires peu instruites, qui choisissent le prénom de leur enfant en fonction de ce qu’elles entendent dans leur environnement : pendant plusieurs siècles cela s’est traduit par des prénoms français classiques et depuis l’irruption de la télévision et des séries américaines (regardées au quotidien dans certains foyers) certains prénoms anglo-saxons ont fait leur apparition. Pour preuve, beaucoup d’enseignants, en début d’année, peuvent à la simple lecture des noms de leur future classe pronostiquer ceux qui seront en échec scolaire lourd : les Kevin, Jonathan et Christopher ne semblent pas bénéficier des mêmes chances que les autres.
Ce ne sont pas les classes populaires qui emploient aujourd’hui des prénoms originaux, mais plutôt les classes moyennes et supérieures de la population. Pour utiliser un raccourci un peu grossier : ce sont les bobos qui appellent leur fils Enzo ! Deux facteurs sont à l’oeuvre, tout d’abord le multiculturalisme devenu la valeur cardinale de la société. Un prénom français paraît bien trop étriqué, il faut savoir s’ouvrir aux autres cultures, notamment en leur employant leurs prénoms. La deuxième explication réside dans l’essor de la marchandisation et de la consommation : désormais on choisit le prénom de son enfant comme on choisit un yaourt dans un rayon de supermarché, il faut avant tout qu’il plaise, qu’il soit joli et qu’il sonne bien. Pourtant, un prénom est un élément fondamental de l’identité, il accompagne l’individu tout au long de sa vie et pas seulement quand il est enfant. Cette évolution consumériste de certains parents se rapproche des choix des entreprises quand elles cherchent un nouveau nom : la signification s’efface devant le son, comme c’est le cas pour Véolia, Vivendi ou Areva. C’est la dictature de la forme sur le fond, l’obsession du paraître.
Pour ne pas être en reste, le législateur a cru bon de laisser, depuis le 1er janvier 2005, un pouvoir discrétionnaire aux parents pour le nom de famille de leur enfant. On peut ainsi donner le nom du père, de la mère ou des deux dans l’ordre souhaité. Victoire de la parité pour certains, cette décision constitue surtout une rupture avec un usage en vigueur dans la quasi-totalité des sociétés humaines, à savoir que la mère donne la vie à l’enfant et que le père lui donne son nom. Mais, ici comme ailleurs, le bon sens doit s’effacer devant la bien pensance. L’identité complète (nom et prénom) est donc devenu un catalogue dans lequel on vient piocher à l’envi, au gré des humeurs. A croire que tous les repères sont destinés à disparaître, que l’homme était arrivé à un tel degré de maturité qu’il pouvait se défaire définitivement du passé.
Plus que jamais, je n’appellerai pas mon fils Enzo.
publié par VLR @ 00:26
82 réactions à cet article
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Oui et bien nous avons prénommé notre fille Julie, en fait nous avons établi une liste chacun de notre côté, nous avons supprimé tous les prénoms du top 10.
Ensuite nous avons vérifié que les initiales ne portaient pas à sourire.
Enfin nous nous sommes arrêtés sur le même prénom.
Quand à savoir s’il fallait lui donner les deux noms, celui de la mère et celui du père puis dans quel ordre, en fait nous avons fait simplement : juste celui du père.
Il faut savoir pour info, que si vous décidez de donner les deux noms à votre enfant, les suivants de la même union devront aussi porter les deux noms et dans le même ordre.
Lorsque j’étais ado, durant ma scolarité nous nous sommes retrouvés durant mes années collègues à quatre Vincent dans la même classe, était-ce parce que mon collège se situé dans une zone à forte concentration de vignerons (probablement mais pas seulement).
J’approuve votre remarque concernant les prénoms américains issue des séries des années 80 tels que Kevin, Prescillia, Jason, enfin j’ai même eu un Starsky dans ma classe.
Pour une certaine catégorie de parents, ceux-ci cherchent le prénom original, qui dans un premier temps sera imprononçable pour les amis de l’enfant puis dans un second le mettra mal à l’aise et au final, il se fera appeler par un diminutif quelconque.
Je pense que l’originalité se fait essentiellement au travers de l’éducation mais pas par le prénom, au contraire il peut devenir un handicap, l’enfant, puis l’adolescent ne comprenant pas pourquoi ses parents l’on appeler comme cela.
A la rigueur, je comprendrai plus qu’un second prénom ou troisième prénom fasse dans l’originalité, ou dans l’hommage à une personnalité que les parent ont apprécié mais appeler sa fille Iseult par exemple car on fan du roman, je trouve cela déplacé.
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Article intéressant et plus profond qu’il n’y parait au premier abord.
Il y a beaucoup à écrire sur ce sujet, par exemple les particularismes régionaux, en Bretagne les prénoms celtiques font fureur, sans doute du fait que le breton fut interdit dans la république des lumières !!!!
Particularisme communautaire chez les musulmans : il est de bon ton que l’enfant porte un prénom arabe(recherche d’originalité ou refus d’intégration ?)
Chez les juifs de la diaspora, la situation est différente puisque l’on porte plusieurs prénoms, un prénom originaire du pays où l’on vit et un autre prénom hébraïque, par lequel on se désigne à la synagogue ou autres occasions religieuses.
Tout ceci n’est pas anodin, observez une société par ce bout de la lorgnette peut nous en apprendre énormément sur celle-ci.
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@ Adama
"Chez les juifs de la diaspora, la situation est différente puisque l’on porte plusieurs prénoms, un prénom originaire du pays où l’on vit et un autre prénom hébraïque, par lequel on se désigne à la synagogue ou autres occasions religieuses.
Et bien sûr pour vous ce n’est pas communautariste du tout.
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Ka,
Non, posséder deux prénoms l’un français l’autre hébreu comme c’est mon cas , le cas de mon père, grand père etc, c’est du respect par rapport au pays ou l’on vit, du savoir vivre, notion qui vous est inconnu selon toute vraisemblance.
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Adama
Le prénom que l’on porte n’a je pense aucune incidence sur le respect que l’on porte ou pas au pays où l’on vit. L’éducation à la rigueur ou les expériences ou encore l’environnement...
Donc selon vous je manque de respect et de savoir-vivre, mais vous ne me connaissez pas comment pouvez-vous savoir si j’en manque ou pas ? Vous ne prétendez quand même pas le déduire de mes écrits.
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Ka,
Bien au contraire, ce n’est pas par hasard que les parents choisissent un prénom à leurs bambins.
Chez les juifs alsaciens pour prendre un exemple que je connais, le fait de donner un prénom Français était un remerciement à la France de les avoir accepté en 1870, la plupart des juifs de cette région ayant opté pour la nationalité Française.
Il est à regretter que les musulmans nés en France donnent systématiquement un prénom arabe à leurs progénitures, cela dénote une volonté assumée de ne pas s’intégrer dans cette société ou bien de vouloir la transformer.
Quand j’entre dans une église pour y admirer un retable, je retire ma kippah,lorsque j’entre dans une mosquée je me déchausse , cela fait partie d’une certaine civilité, du sens des valeurs, ni plus ni moins...
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@ Adama
"Il est à regretter que les musulmans nés en France donnent systématiquement un prénom arabe à leurs progénitures, cela dénote une volonté assumée de ne pas s’intégrer dans cette société ou bien de vouloir la transformer."
Cela dénote peut-être chez certains musulmans une volonté assumée de ne pas s’intégrer mais pas forcément chez tous les musulmans. Certaines personnes sont attachées à des prénoms qui ont une grande signification pour eux sur le plan affectif.
Que pensez-vous du prénom Sarah (prénom que porte ma petite nièce et qui n’est pas d’origine arabe) ? Est-ce qu’il dénote selon vous une volonté assumée de ne pas s’intégrer ?
Que pensez-vous des prénoms : Carla, Justin ou encore Aïssata ? Ne peuvent-ils pas être portés en France est-ce si grave que cela d’avoir un prénom qui appartient à ses origines ou pas d’ailleurs ? Pour moi donner un prénom à son enfant en fonction de ce que pense le plus grand nombre c’est ne pas être libre.
Je tiens à préciser pour ceux qui ne le sauraient pas que l’Islam n’oblige pas les musulmans à choisir un prénom arabe à leurs enfants, la seule exigence est que le prénom ne doit pas être ridicule ou insultant pour la personne, le prénom doit désigner quelque chose de beau que ce soit une chose concrète ou abstraite.
Autre chose Adama j’ai déjà vu des enfants juifs porter des prénoms hébreux en France, ça ne me gêne pas et vous ?
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Mr Adama, j’ai comme un écho quand je lis vos commentaires, une sorte de bruit de fond un peu dérangeant. Genre les vilains arabes qui appellent pas leurs enfants comme il faut contrairement aux juifs, manque de respect, manque d’intégration.... J’en ai rien à branler moi que les gens aient des prénoms différents ou "exotiques". Vous voulez pas mettre des numéros non plus ? Et puis des étiquettes aussi peut-être. Tout ça c’est des arguments populistes limite extrême droite. Quand on accueille qqn, on n’est pas obligé non plus de l’asservir et de le castrer littéralement de sa culture d’origine.
Pardon d’être si virulent, mais je ne pense pas que les expatriés français appellent leurs gosses avec des prénoms du pays d’accueil. Je trouve que cet argument du prénom du pays d’accueil est biaisé.
Finalement, on prend que le corps de l’immigré et toute l’essence, la personnalité, la culture, la couleur de peau, elle reste à la frontière. Parce que la vieille France est toujours là.
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ronchonaire 6 février 2008 14:52Article qui fleure bon le pâté de campagne, le roquefort et le vin de table dégueulasse. En lisant entre les lignes, on arrive même à apercevoir ce long manteau de cathédrales si cher à Henri Guaino et à notre bien-aimé Président.
Que direz-vous le jour où, compte tenu des tendances démographiques, le premier prénom donné en France sera Mohamed ? Ah oui, je sais : "mais que voulez-vous ?! On n’est plus chez nous ma bonne dame !"
Allez Milou, remet-nous la petite soeur !
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Exellent
Vivement ce jour, avec un président eponyme.
Mais tout fout le camp ma bonne dame
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@ Ronchonnaire
Pour des parents qui sont parfois en France depuis trois générations , il faut vraiment manquer de bon sens pour donner un prénom arabe tel que Mohamed à ses enfants . Est-ce qu’on voit des français d’origine polonaise depuis trois générations en France appeler leurs enfants Zbigniew ou Bromislaw ???
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Docdory pour vous donc la discrimination rime avec le bon sens.
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ronchonaire 6 février 2008 17:44docdory,
Le bon sens veut que quand on est musulman et que l’on veut donner un prénom "sacré" à son fils, on l’appelle Mohamed et pas Pierre-Mathieu, que l’on habite en France ou ailleurs. Les français ont appelé leurs enfants Jean, Mathieu, Paul ou Marie pendant des décennies non pas parce que ça "sonnait" français mais parce que cela correspondait à leurs racines religieuses (et par extension, leur racines sociales). Même si la religion n’est bien évidemment pas le seul critère de choix du prénom de ses enfants, cela compte (surtout pour les pratiquants, cela va de soi).
Si on suit votre raisonnement, les parents Obama n’ont pas la moindre once de bon sens d’avoir appelé leur fils Barak Hussein. Pourtant, ça ne l’a pas empêché de réussir sa vie professionnelle et d’être candidat à la Présidence de son pays avec de réelles chances de gagner.
Les blocages sont avant tout dans la tête des gens, pas dans les prénoms que les parents donnent à leurs enfants.
Pour finir vous me permettrez de répondre à votre question par une autre question : est-ce qu’on voit des algériens d’origine française depuis 3 générations en Algérie appeler leurs enfants Karim ou Sherifa ? Non. Ils doivent sans doute manquer de bon sens...
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@ Ka
Non , la discrimination concernant le prénom n’a aucun sens , néanmoins , elle existe manifestement . Cette constatation doit inciter les parents à la prudence quant au choix des prénoms de leurs enfants .
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@ Ronchonnaire
Les algériens d’origine française sont quasiment tous parti d’Algérie après son indépendance ! Si j’avais émigré en Chine , j’aurais donné des prénoms chinois à mes enfants , en Inde , des prénoms indiens etc.. A Rome , fais comme les romains !
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Est-ce qu’on voit des français d’origine polonaise depuis trois générations en France appeler leurs enfants Zbigniew ou Bromislaw ? ? ?
Pourtant, Zbiniou, ça peut faire Breton...
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@roOI :
vivement ce jour ???!!!
pauvre naze
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Ayant de la famille algérienne (en france et en algérie), je n’ai aucun soucis avec l’immigration mon p’tit bonhomme. Je ne vois pas le rapport avec le fait de ne pas trouver excellent que mohamed soit le premier prénom donné en france.
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C’est vrai que ca meritait une insulte...
Tu fais tout le temps ca quand tu n’est pas d’accord , pti bonhomme ?
Moi ca me ferai vraiment marrer Mohamed 1er prenom français
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J’aurais vraiment aimé que cet article ne donne pas lieu à ce genre de discussion. L’objet n’est pas de parler des prénoms étrangers en France, mais des nouveaux prénoms "originaux" donnés par des Français, fussent-ils de souche ! Cette conversation est purement stérile.
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"J’aurais vraiment aimé que cet article ne donne pas lieu à ce genre de discussion. L’objet n’est pas de parler des prénoms étrangers en France, mais des nouveaux prénoms "originaux" donnés par des Français, fussent-ils de souche ! Cette conversation est purement stérile."C’est dommage c’est vrai, mais finalement votre article, même si ce n’était pas le but, a permis de constater à quel point l’intolérance et les préjugés sont vivaces chez certains, puisque même le choix d’un prénom "non français" (plus exactement arabe), peut-être interprété comme un manque de respect envers le pays, puisqu’il s’agit forcément pour certains d’une volonté assumée de ne pas s’intégrer. Et de ce fait ça justifierait que l’on soit discriminant envers ces personnes, alors que c’est justement cette discrimination et d’autres discriminations qui causent la frustration et qui poussent finalement certaines personnes à refuser l’intégration unilatérale qu’on leur propose, et cette frustration mène parfois à la haine. Donc même si ce n’était pas le sujet de votre article c’est un sujet important et grave mais il aurait été préférable qu’il soit abordé suite à un article approprié.
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Ka,
c’est exactement ça.
c’est sur le même principe, c’est à dire la culpabilisation de la victime, l’inversion des charges (une spécialité de l’extrême-droite), que se fondent une bonne partie des négationnistes. Bardèche affirme que ce sont les juifs qui ont provoqué la seconde guerre mondiale.
Ce genre d’escroquerie intellectuelle marche d’autant mieux que ceux qui prennent conscience de leur complicité (même passive) à des comportements discriminants peuvent ainsi s’exonérer.
C’est "le pas moi c’est l’autre" tellement en vogue dans les cours de récré.
Moinssez-moi donc
et n’oubliez pas l’attaque "point Godwin"
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Moi je te plusse en tout cas et avec plaisir.
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@roOI :
désolé pour le "pauvre naze", je me suis un peu emporté. mea culpa.
Je répète malgré tout que la perte de n’importe quelle partie de n’importe quelle culture me désole. Tu aurais dit johnny, mao ou kevin au lieu de mohamed, ca m’aurait tout autant choqué.
J’adore comme les bien pensant sont toujours les premiers à se désoler de la perte de la culture d’un improbable peuple de 200 ames au fin fond de l’afriqe à cause de l’importation de sandalettes en plastique qui remplace la traditionnelle fabrication de chaussons en peau d’antilope ; mais sont toujours les premiers à penser au rascisme quand un quidam ose penser qu’une partie de la culture francaise puisse etre menacée.
Le multicultularisme et la tolérance n’empeche pas de pouvoir etre fier de sa culture... Et aller pour en rajouter une couche (la provoc et moi...) et me faire à nouveau traiter de xenophobe, je pourrais meme dire que les pays dirigés par un mohamed ne sont pour l’instant pas l’exemple meme du multiculturalisme et de la tolerance.
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ronchonaire 9 février 2008 12:28Vive la République,
Je crois que vous n’avez pas compris que les deux (prénoms "originaux" et "étrangers") sont indissociables si on est vraiment républicain, c’était bien l’objet de mon premier commentaire.
Même si ce n’était sans doute pas votre intention de mettre le feu aux poudres, votre article était écrit de façon tellement maladroite qu’il pouvait très facilement être lu comme une ode à la France éternelle, celle du béret et de la baguette sous le bras (et les réactions hallucinantes lues sur ce fil ont tendance à me donner raison sur ce coup-là).
D’ailleurs, même vos réponses sont maladroites ; pour quelqu’un qui se surnomme "Vive la République", vous devriez commencer par en apprendre un de ses fondements : l’absence totale de distinction entre les français "de souche" et les autres. Il faudra d’ailleurs m’expliquer comment on définit une "souche" pour un peuple (sans en arriver tôt ou tard à la notion de race ou de couleur de peau).
C’est avec ce genre de distinction sournoise bien que pas forcément aggressive ni mal intentionnée que l’on créé des préjugés et des discriminations. Il ne faut pas ensuite s’étonner si tant de nos compatriotes ne se sentent pas chez eux. Il y a du boulot car si les réactions sont aussi "vieillotes" sur un média aussi "progressiste" qu’AgoraVox, je n’ose imaginer ce qu’il en est vraiment à l’échelle de la population.
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A Ronchonnaire,
Soit vous êtes stupide, soit vous le faîtes exprès. Cette manie de chercher la polémique, de m’accuser à demi-mot de racisme ou d’anti-républicanisme est insupportable. Vous devez être une personne aigrie.
Malheureusement les gens comme vous sont légion sur AgoraVox !
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ronchonaire 9 février 2008 19:08Non, je ne suis ni stupide, ni aigri. Je ne fais que dresser un constat des réactions que votre article a suscitées. Que ça vous plaise ou non, votre article a été l’occasion pour certains de sortir du bois et de faire étalage des préjugés encore trop nombreux dans notre beau pays. Il faudrait peut-être vous demander si ce n’est pas le ton de l’article qui les a inspirés.
En revanche, vous, vous me semblez très susceptible. A partir du moment où vous publiez un article, il faut être prêt à accepter la contradiction sinon ce n’est pas la peine, autant rester chez vous à vous taper sur le ventre avec uniquement les amis qui partagent vos opinions. Avez-vous seulement essayé de réfléchir à mes commentaires et de vous remettre ne serait-ce qu’un tout petit peu en question avant de sortir le bazooka et de me traiter de tous les noms ?
Les gens comme moi sont légions sur AgoraVox ? Effectivement, il y beaucoup de gens sur AgoraVox qui cherchent à casser les consensus un peu faciles en essayant d’apporter un regard un peu original sur les articles qu’on leur propose. Il me semble que c’est d’ailleurs ce qui fait tout l’intérêt de ce site.
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Masuyer , c’est bizarre , ce que vous dénoncez chez l’autre ( une extrême-droite mythique , introuvable .... ), sur le plan de la malhonnéteté intellectuelle , de l’inversion de la charge de la preuve , de l’intolérance confinant au maccarthysme , c’est exactement ce que l’on trouve chez vous quand on analyse vos propos ... Oh zut , vous venez de prendre les devants sur cet argument, et en quelque sorte de vous en réserver le monopole . Mon dieu , que reste t’il comme position possible à ceux qui pensent que vous vous égarez ? Se taire ? vous approuver , de force si nécessaire ? Terrorisme intellectuel , quand tu nous tiens....
Masuyer , s’il n’y avait pas d’extrême droite , il vous faudrait en créer une , pour justifier vos croisades ridicules .. Sans prétendue « maladie » , plus besoin de médecin ....
( On peut d’ailleurs supposer qu’il n’en existe pas vraiment à ce jour ; la plupart des positions qui font bondir vos semblables et leur font monter la tension à 19 ou 20 au moins ne sont finalement que peu différentes de celles par exemple du parti radical avant guerre - parti « de gauche ») .
@ Ka : ce sera le prénom de l’enfant , pas celui de ses parents : il ne leur appartient pas de lui imposer le fardeau de croisades qui ne seront peut-être pas les siennes . Laissez le faire ses choix , respectez le un peu ....
@ Docdory amitiés . Vos propos plein de bon sens ne pouvaient , en effet , en une époque aussi décomposée et régressive que peut l’être ce début de 21 éme siécle , que susciter envers vous une vague de remarques tout aussi insensées qu’agressives. -
Bon article.
J’avais entendu il y a quelques temps de cela (je ne sais si c’est la vérité, mais cela m’avait marqué) que le pays où l’on trouvait le plus de Jennifer Lopez était : la France.
Mais votre article touche un point que nos bobos n’ont pas penser en donnant des prénoms étranger à leur enfants, c’est que lorsque vous vous trouvez devant un Jaisonne (à ne pas confondre avec le Jason, vieux prénom grec), un brandon, une Samantha ou une Cindy, c’est que vous ne prenez pas cette personne au sérieux, car vous savez qu’elle est issue des classes les plus pauvres de la société, qu’elle n’a pas fait d’étude et que son langage sera simpliste (il n’y a aucune moquerie ou discrimination que cela dans se descriptif mais on le ressens tous)., et que l’on va avoir le même rapport avec un Mathéo, Enzo, Killian. Pour ceux qui n’ont pas compris, les enfants de bobo qui auront fait les meilleures écoles, seront considérés comme les enfants de pochetron rmiste.
Je remarque quand même deux choses à cette dérive :
- On donne des surnoms au enfant, Théo c’est un surnom, comme on donnerait un nom à un chien, à quand les enfants appelé Médor ?
- Le prénom non français est souvent accompagné d’un nom de famille aussi non français (je ne connais pas d’étude la dessus, mais c’est une constatation personnel), comme si ce n’était pas assez dur pour les enfants d’être traiter de rital ou de portos après 4 générations en France, on vient à leur refusé tout relation avec leur nationalité.-
Pas d’accord avec votre première remarque : Théo n’est pas un surnom mais la contraction d’un vrai prénom qui en l’occurence pourrait être : Théodore, Théophraste et autresThéobald. C’est quand même plus facile d’usage, c’est comme les prénoms composés : le temps que vous demandiez à votre fils Charles -Edouard-Archibald de bien vouloir venir à table, sa soupe est déja froide.
D’accord avec la seconde : aucune raison de cacher ses origines par un prénom francisé, à deux exceptions près :
-la difficulté de prononciation pour la langue du pays "d’accueil"
- si vous venez d’un pays africain et surtout nord-africain un certain handicap pour le boulot car beaucoup des français sont restés de foutus racistes !
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@ arminius :
Dans ce cas pourquoi ne pas prénommer l’enfant Théodore, Théophraste et autresThéobald, quitte à lui donner le surnom de Théo dans le language courant ?
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Pourquoi on t’appel Ben et pas Benjamin Pierre Matthieu ?
Cretin ^^
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Justement abruti c’est exactement mon propos : mon prénom est benjamin, ensuite ben est ce qu’on appelle un surnom, ou un diminutif si tuveux.
Toi tes parents auraient du t’appeler "cer" vu que ton cerveau a l’air sérieusement diminué.
crétin
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La police de la pensée unique est bien la.
On peut appeller son enfant Benjamin. On ne peut pas appeler son enfant Ben.
On peut appeller son enfant Charles Gregoire. Mais pas Mohamed.
On peut dire que t’es un gros arriéré, on peut aussi dire que tu es completement obtu et fermé a la liberté individuelle, notoirement celle d’appeller son enfant comme on a envie.
De toute façon c’est de la :
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Ma liberté individuelle, justement, est de préférer m’appeler benjamin plutot que ben ; ensuite chacun fait évidemment ce qu’il veut.
Evoquer la pensée unique en parlant de moi me fait bien rire... Les vrais libertaires ne sont pas forcement ou l’on pense mon cher petit bonhomme tout nerveux.
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Branlette intellectuelle :)
les gens regardent la star ac et elisent un president people...
rien de bien etonnant qu’il suivent la meme mouvance pour le choix des prenoms de leur chiards...
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Parce que d’après vous on pouvait choisir un ou une "non people" au second tour ?
Y’avait pas vraiment le choix de ce coté là, c’était people ou peoplette...
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Bah il aurait fallu reflechir avant le 1er tour
C’est pas donné a tout le monde manifestement.
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Vous représentez tout ce que je dénonce : la dictature de la liberté individuelle et du "on fait comme on a envie". PRécisément, le choix d’un prénom devrait obéir à des préoccupations plus fortes, ce qui suppose certaines contraintes. La pensée unique, aujourd’hui, c’est plutôt vous qui l’incarnez !
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@ Vivre la république
Article très intéressant . Une de mes distractions est de lire la liste des prénoms des nouveaux-nés dans la chronique état-civil du journal régional . Une nouvelle science pourrait en découler : la caconomastie ( l’art de donner un prénom stupide à ses enfants ) . Dans mon exercice professionnel , j’ai vu plusieurs fois des nouveaux patients prendre un air très gêné pour décliner leur invraisemblable identité ( je ne donnerais aucun exemple , en raison du secret professionnel )
La ou je ne suis pas tout à fait d’accord , c’est que selon mon expérience de médecin , " Enzo " est un prénom essentiellement attribué à des enfants de couches sociales très défavorisées ( un peu l’équivalent des " Johnny " ou " Jacky " dans les années soixante . )
Il est certain qu’un prénom peut constituer un très lourd handicap social dans l’existence . Un étudiant , à diplôme équivalent , aura beaucoup plus de chance d’obtenir un emploi s’il a un prénom " classique " que s’il a un prénom " prolétaire " type Dorian , Killian , Enzo , ou autres prénoms populaires . Quant aux prénoms arabes que s’obstinent à donner certains parents bien qu’ils soient en en France depuis trois générations , donner un tel prénom à un enfant , c’est lui diminuer très fortement ses chances de bénéficier de l’ascenseur social . Je suis sidéré de voir , parmi mes patients ayant un nom de famille arabe , la différence incroyable de situations sociales entre ceux qui ont un prénom français , qui ont la plupart du temps de très bonnes situations , et ceux qui ont un prénom arabe , dont le sort social est nettement moins enviable , avec un taux très élevé de chômeurs . Un de mes patients avait d’ailleurs fait changer son prénom arabe pour un prénom français : en quelques mois , il avait trouvé un travail nettement mieux rémunéré et correspondant à ses talents , ce qui n’était pas le cas avant ce changement !
Les plus handicapés sont les garçons affublés d’un prénom à consonance féminine ou d’un prénom de fille , il y en a ! Ca entraîne souvent un alcoolisme , selon mes constatations !
En résumé , il faut choisir le prénom de ses enfants en fonction de leur avenir , et non des lubies parentales . Il faudrait assouplir fortement la législation sur les prénoms afin que les enfants ayant un prénom ridicule ou étranger puissent facilement adopter un prénom d’usage classique , socialement bien plus favorable .
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@ Docdory
"Quant aux prénoms arabes que s’obstinent à donner certains parents bien qu’ils soient en en France depuis trois générations , donner un tel prénom à un enfant , c’est lui diminuer très fortement ses chances de bénéficier de l’ascenseur social ."
La faute à qui ? A ceux qui donnent le prénom ou à ceux qui jugent par rapport au prénom ?
"Je suis sidéré de voir , parmi mes patients ayant un nom de famille arabe , la différence incroyable de situations sociales entre ceux qui ont un prénom français , qui ont la plupart du temps de très bonnes situations , et ceux qui ont un prénom arabe , dont le sort social est nettement moins enviable , avec un taux très élevé de chômeurs . Un de mes patients avait d’ailleurs fait changer son prénom arabe pour un prénom français : en quelques mois , il avait trouvé un travail nettement mieux rémunéré et correspondant à ses talents , ce qui n’était pas le cas avant ce changement ! "
Eh bien moi je suis sidérée de voir que l’on continue à discriminer en fonction du prénom, du nom ou de l’origine.
"En résumé , il faut choisir le prénom de ses enfants en fonction de leur avenir "
Ah bon vous connaissez l’avenir à l’avance vous ? Choisir un prénom en fonction de l’avenir des enfants ???????
", et non des lubies parentales . Il faudrait assouplir fortement la législation sur les prénoms afin que les enfants ayant un prénom ridicule ou étranger puissent facilement adopter un prénom d’usage classique , socialement bien plus favorable ."
Ok pour un prénom ridicule mais je ne vois pas pourquoi la personne qui porte un prénom étranger devrait le changer ? Ce n’est pas plutôt à la société d’accepter qu’il y ait des différences, un choix plus large pour les prénoms.
Sachant qu’il y a aujourd’hui des parents qui empruntent des prénoms de diverses origines qu’est-ce que vous entendez par un prénom d’usage classique ? Jean, Martine, Pierre ?
Et que pensez-vous des parents d’origine américaine ou italienne qui donnent des prénoms américains ou italiens à leurs enfants même après plusieurs générations, ça vous gêne autant que les prénoms arabes ?
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Je tiens à marquer ma désapprobation totale vis-à-vis de ce commentaire. Je trouve parfaitement légitime qu’une famille d’origine italienne ou arabe donne un nom italien ou arabe. Ce n’est pas du tout ce que je dénonce dans cet article.
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@ l’auteur
Si c’est de mon commentaire qu’il s’agit, il ne vous était pas destiné.
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ronchonaire 6 février 2008 17:10Vive la République,
Même si ce n’est pas ce que vous VOULEZ dénoncer dans votre article, cela peut-être interprété comme tel, d’où mon commentaire au vitriol un peu plus haut.
La diversification que vous observez au niveau des prénoms ne fait qu’accompagner deux tendances beaucoup plus générales :
1. La population française est de plus en plus diverse dans ses origines ;
2. Nous vivons dans une société de plus en plus ouverte sur l’extérieur.
S’en plaindre et regretter le bon vieux temps où tous les garçons s’appelaient Jean et les filles Marie, avouez que ça sonne un tantinet comme un combat d’arrière-garde.
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@ Ka
Bien évidemment , je suis pour la liberté de choix des prénoms . Je suis bien entendu opposé à toute discrimination concernant le prénom . Néanmoins je constate que ces discriminations existent , et qu’elles ne sont pas pas pour l’instant en voie de disparition .
Par conséquent , des parents avisés , constatant que des prénoms " prolétaires " tels que ceux que j’ai cités , ou des prénoms arabes feront courir le risque non négligeable d’une discrimination ultérieure à leurs enfants , adopteront la solution de bon sens consistant à donner à leurs enfants des prénoms dits " classiques " qui diminueront fortement ce risque de discrimination !
Le principe de plaisir ( donner des prénoms à la mode , de héros de série TV , ou bien correspondant à l’origine géographique de ses ancêtres ou des prénoms prétentieux ) est en conflit avec le principe de réalité : un prénom classique évite à ses enfants bien des discriminations ! A chaque parent de choisir dans l’intérêt de ses enfants , et non dans l’intérêt de son ego !
A propos , je n’ai jamais vu des italiens de troisième génération donner des prénoms italiens à leurs enfants : le prénom " Enzo " est quasiment toujours accolé à un nom français !
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"Néanmoins je constate que ces discriminations existent , et qu’elles ne sont pas pas pour l’instant en voie de disparition ."
Mais pourquoi alors vouloir imposer le changement à ceux qui souffrent de cette discrimination plutôt qu’à ceux qui l’exercent ?
"Par conséquent , des parents avisés , constatant que des prénoms " prolétaires " tels que ceux que j’ai cités , ou des prénoms arabes feront courir le risque non négligeable d’une discrimination ultérieure à leurs enfants , adopteront la solution de bon sens consistant à donner à leurs enfants des prénoms dits " classiques " qui diminueront fortement ce risque de discrimination !"
Oui c’est un bon moyen de prévention en théorie mais ça n’empêchera pas forcément l’enfant de subir la discrimination par rapport à sa couleur de peau, à son origine (visible aussi dans le nom de famille, faut-il alors le changer aussi pour faire plaisir aux discriminants ?). En gros il faudrait gommer tout ce qui nous raccroche à nos origines comme s’il s’agissait d’une tare.
"Le principe de plaisir ( donner des prénoms à la mode , de héros de série TV , ou bien correspondant à l’origine géographique de ses ancêtres ou des prénoms prétentieux ) est en conflit avec le principe de réalité : un prénom classique évite à ses enfants bien des discriminations ! A chaque parent de choisir dans l’intérêt de ses enfants , et non dans l’intérêt de son ego ! "
Ok mais on ne peut pas empêcher les parents d’opter pour un prénom peu conventionnel sous prétexte qu’il ne plaît pas à la majorité ou qu’il véhicule certains préjugés. Ou alors on laisse le soin à une tierce personne jugée apte à choisir un prénom passe partout de choisir le prénom de son enfant. De quel droit ?
Quel que soit le prénom que vous choisissez à votre enfant c’est un choix égoïste et subjectif, comme quand vous choisissez ses vêtements, son alimentation, ses activités, etc...
"A propos , je n’ai jamais vu des italiens de troisième génération donner des prénoms italiens à leurs enfants : le prénom " Enzo " est quasiment toujours accolé à un nom français !"
Eh bien je peux vous dire qu’il y en a des Paolo ou des Marco de 3ème génération.
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"A propos , je n’ai jamais vu des italiens de troisième génération donner des prénoms italiens à leurs enfants : le prénom " Enzo " est quasiment toujours accolé à un nom français !"
Tout dépend du rapport que ces italiens (ça vaut pour tous les étrangers) ont avec leur nation d’origine.
Dans ma famille on est fier de nos origines et la plupart de mes cousins et cousines donnent à leurs enfants (donc la troisième génération) des prénoms italiens.
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@ Ka
J’ai eu un temps envie de donner à ma fille un prénom bizarroïde issu de mes goûts pour la science-fiction , je ne l’ai pas fait , car il vaut mieux qu’un enfant se distingue par ses talents que par son prénom bizarre !
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@ Ka
Ceux qui exercent la discrimination ont peu de chance de changer de mentalité dans un avenir proche , par conséquent , il est plus facile de changer de choix de prénom que de changer la mentalité d’autrui , quelque détestable qu’elle soit ! ( Aucun règlement ne peut changer une façon de penser ) .
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@ Docdory
Mais qui décide qu’un prénom est bizarre ou pas ? Le choix d’un prénom étant un choix subjectif aucun choix de prénom ne pourrait plaire à tout le monde, les avis seront de toute façon partagés même s’il est évident qu’il est plus facile de porter un prénom comme Alexandre que de s’appeler Alf, Frodon ou Obiwan. Le mieux serait de donner un prénom qui n’a aucune signification aucun lien avec aucune chose existante, mais là encore il pourrait devenir une marque dans le futur et toutes les personnes portant ce prénom seraient alors associées à cette marque.
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@ Docdory
"Ceux qui exercent la discrimination ont peu de chance de changer de mentalité dans un avenir proche , par conséquent , il est plus facile de changer de choix de prénom que de changer la mentalité d’autrui , quelque détestable qu’elle soit ! ( Aucun règlement ne peut changer une façon de penser ) ."
Certes mais je trouve quand même regrettable de faire subir à quelqu’un qui n’a rien demandé puisqu’il n’a pas choisi son prénom une discrimination qui de toute façon ne peut être justifiée par le choix des parents même s’il s’inscrit dans une volonté de ne pas s’intégrer, l’enfant lui a peut-être envie de s’intégrer mêmes’il s’appelle Mamadou ou Ali mais qui s’en soucie puisqu’on lui met une étiquette avant même de le connaître ou qu’il puisse s’exprimer.
On ne peut peut-être pas changer la mentalité d’autrui mais on n’est pas obligé de s’y soumettre.
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On n’est pas obligé non plus de s’y soumettre.
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Eh bien, nous, il y a 10 ans, nous avons prénommé notre fils Enzo.
D’origine italienne, je souhaitais que mon fils ait un prénom italien. Une façon, à l’heure où les contacts avec la famille dans le pays de mon père se raréfient, de prolonger la lignée, de rappeler une grande part de mon identité et des valeurs culturelles que je souhaite transmettre à la génération suivante. D’autant que les noms à consonance italienne comme le mien peuvent aisément passer pour provençaux voire corses.
Perso, je suis 50/50 Français/Italien mais je me sens à 90% Français et à 50% Italien. Oui, ça fait 140 mais je pense que quand la situation est bien vécue tant intérieurement que dans les relations avec les compatriotes 100% Gaulois, une origine étrangère proche est un bonus.
Ca a été Enzo, ça aurait pu aussi être Marco ou un autre. Ce n’était pas mon prénom italien préféré mais c’est celui qui plaisait le plus à la future maman. Et accolé à son nom, ça sonne plutôt bien !
Je précise que mes filles ont des prénoms tout à fait français, certainement aussi classifiés "bobos" d’ailleurs
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Bonjour,
Vous dites constater une discrimination qui se fait en fonction du prénom et de sa consonnance. Je suis d’accord avec vous sur ce point.
Par contre je désaprouve l’idée que la liberté du choix du prénom donné à l’enfant se voit restreinte au nom de ce constat.
Je pense qu’il faut combattre la discrimination, et non pas faire ces choix en fonction de celle ci.
En tous cas j’espère que la société changera, que les recruteurs ne prêteront plus attention à l’origine du prénom ou du nom d’une personne, et que la diversité qui fait la richesse de notre pays pourra s’exprimer librement et sans contrainte.
Bien à vous,
Fern.
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docdory :
"Quant aux prénoms arabes que s’obstinent à donner certains parents bien qu’ils soient en en France depuis trois générations , donner un tel prénom à un enfant , c’est lui diminuer très fortement ses chances de bénéficier de l’ascenseur social ."
[ironie] Ben tiens. J’aime bien le choix du mot "s’obstiner". Vous avez raison, ces parents n’aiment pas leurs enfants, ils ne veulent pas que ceux-ci s’intègrent. [/ironie]
Vous ne croyez pas que c’est plutôt les mentalités qu’il faudrait changer ???!!! Bien évidemment, c’est beaucoup plus compliqué ça. Il faut réfléchir, faire des concessions, tout ça. Allez encore une petite couche :
[ironie] C’est vrai que ça me fait mal aux tympans d’entendre prononcer un prénom étranger. [/ironie]
Il faudrait surtout se sortir le doigt et évoluer un petit peu au niveau des mentalités et des préjugés.
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Docdory,
toujours les mêmes clichés. Donc pour votre gouverne, vivant dans une région d’importante immigration italienne (Bergamasque pour être plus précis) et travaillant dans un secteur professionnel où ils sont nombreux (la forêt), je peux vous dire que c’est justement à la 3ème génération que reviennent les prénoms italiens (Aldo, Luiggi,etc...) souvent en hommage au grand-père.
Quand à leur intégration soit-disant réussie, je peux vous dire que certains de mes collègues de travail aussi obtus et prompts à l’amalgame que vous, n’embaucherait un descendant d’Italien pour rien au monde.
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en vogue chez les aristos : Domitille, Iris, Solveig, Hermance, Lucrèce, Gauvin, Aspasie, Euphrosine, Alexandre, Flavie, Agrippine, Blanche, Quitterie, Sixtine, Sybille, Ombeline, Colombe, Gersende, Aliénor, Marie-Pia, Côme, Blanche, Philomène
chez les bobos : Hugo, Arthur, Emma, Maxime, Marie, Laura, Manon, Léa, Lucas, Louise, Clara, Luna, Leslie, Mathieu, Quentin, Pauline, Nolwen, Tiphaine, Chloe, Zoé, Enzo, Mathis, Matteo, Tom, Inès, Baptiste, Jules
chez les people : Dimitri, Janelle, Inca, Elvis, Carla , Stella, Salome, Maelys, Jade, Tom, Lou, Apache
chez les popu : Alyssa, Shahinez, Jordan, Kevin, Jennifer, Jessica, Mohamed, Rayan, Anthony, Dylan, Morgane, Oceane, Nathan, Noah
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A voir cette liste je n’entre pas dans la catégorie des aristos ni dans aucune autre, d’ailleurs... ouf !! je respire...
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En résumé, vous n’appellerez pas votre fils Enzo, parce que ce prénom ne sonne pas français et risquerait de confronter votre fils au racisme habituel d’autres gens qui n’appellent pas leur fils Enzo...
La nationalité et le sentiment d’appartenance à la France ravalés à la franchouillardise de son prénom...
Tu t’appelles Mickael au lieu de Michel ? Djibril au lieu de Gabriel ? Carla au lieu de Charlène/Charline/Charlotte ? Tu es français de rang inférieur.
Kévin ? Priscilla ? Zinédine ? Jennifer ? Ayoub ? Fiona ? Eva ? Brandon ? Luka ? Pas vraiment français.
Une analyse sur la répartition sociale et le caractère de marqueur social des prénoms serait intéressante.
L’article que vous proposez révèle seulement dans son fil de commentaires (dont vous n’êtes pas responsable) tout le terrain gagné par le racisme ordinaire... Désolant.
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@ l’auteur
Vous écrivez :
"Pour preuve, beaucoup d’enseignants, en début d’année, peuvent à la simple lecture des noms de leur future classe pronostiquer ceux qui seront en échec scolaire lourd : les Kevin, Jonathan et Christopher ne semblent pas bénéficier des mêmes chances que les autres."
Beaucoup d’enseignants, c’est-à-dire ? Vous avez fait une enquête auprès des enseignants ?
C’est vrai que le milieu social d’origine peut avoir des incidences sur le parcours scolaire des enfants. Un enfant issu d’une famille modeste n’aura pas les mêmes chances qu’un enfant issu d’une famille aisée pour tout ce qui touche à l’accès à la culture (visites au musée et aux expos, sorties au théâtre, pratique d’un instrument de musique comme le piano ou le violon, acccès direct à certaines sources de savoirs), mais que faîtes-vous des capacités intellectuelles, de la curiosité qui dépassent les barrières sociales ?
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Ce qu’il faut voir aussi c’est l’association nom / prenom. S’appeller Christopher Dupond ou Elvis Durand c’est pas terrible...
Sinon pour rebondir sur ce qui a ete dit precedemment a propos des noms de famille etrangers, je pense qu’un des signes de l’integration est de donner un prenom du pays dans lequel on vit. S’integrer c’est aussi tenter de se fondre dans la masse. Donner un prenom local a son enfant est un geste fort. Et on conserve de toutes facons le nom de famille.
Cela dit, je ne justifie pas les discriminations mais les employeurs cherchent des gens qui s’integrent dans une entreprise et pour ca ils essaie de composer une population assez homogene. C’est la realite et en attendant que ca change, on ferait mieux de donner le maximum de chances a ses enfants.
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"Cela dit, je ne justifie pas les discriminations mais les employeurs cherchent des gens qui s’integrent dans une entreprise et pour ca ils essaie de composer une population assez homogene."
Vous semblez donner un grand pouvoir aux prénoms, le prénom que je porte n’a pas d’incidence sur ma capacité d’intégration , dans une entreprise, un pays ou un quelqconque groupe et encore moins sur mes capacités en général.
L’intégration ne doit pas se faire que dans un sens, si je suis prête à m’intégrer il faut que de l’autre côté on accepte de m’intégrer malgré mes diffrérences ou alors on devient les clones d’un modèle standard qui sortirait de l’imagination d’un savant fou.
L’intégration ne signifie pas le déni des différences qu’elles soient naturelles ou culturelles.
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il y a certain prenoms qui sont français,mais qui sont dur à porter,vous vous voyez affublé d’un prenom tel que prosper,ou si vous êtes une fille gertrude par exemple,à choisir je préferre encore enzo ou emma.Ce ne sont que quelques exemples,vous pouvez regarder sur le calendrier,les prenoms importables ne manquent pas
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Oui mais Prosper c’est frrrançais monsieur et c’est le roi du mac Adam
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toujours est il que vous aimeriez pas vous appeler prosper
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Je peux parler de l’article en conaissance de cause. Mon prenom est comme mon pseudo James, mais ca m’a rarement porté prejudice dans la vie. A part les prof d’anglais qui me sous noté croyant que ma famille était anglo saxonne, un jour il a fallut attendre 3 mois aprés la rentré pour que ma prof d’anglais rencontre ma mére et lui certifie que je ne suis pas Anglais.
Je suis actuellement au mexique et les prenom biblique sont encore trés present Maria, Jesus ect..... Mais beaucoup utilise des prenom hebraiques, musulmans ou même natif.
Mais trés souvent on francise un prenom, pour le ca c’est transformé en Jamesse ou même certain pensait que c’était Jamal, donc le coté avoir un prenom arabe ca va forcement avoir un impact je suis pas certain.
Sinon le saviez vous mais Kevin viens du mot anglais kéké un mot anglais qui definit des enfants turbuluent et stupide. Il a explosé en 92 en France a cause du film : Maman, j’ai raté l’avion. De nos jour il est utilisé pour definir un garcon de 10 a 15 ans qui est sur les forum a mettre preum"s ou posez dans question stupide dans un jeu.
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J’oublais pour Enzo, c’est plus proche du coté Ferrari, Clara je suis sur que pour certains ca sera Clara Morgane. pour Lucas, c’est proche de George Lucas, on evacue le george qui fait terroire.
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Je réagis un peu en vrac par rapport à tout ce que j’ai lu...
De prime abord, j’ai été étonné par le sujet de l’article et certains racourcis (sur les prénoms américains par exemple) mais je ne fais pas de procès d’intention à l’auteur.
Concernant les prénoms classiques ou nationaux (arabes, italiens,...) et le fait que la discrimination existe même s’il faut la réprouver, je dois quand même constater autour de moi que c’est une vérité, certes afligeante mais réelle. Que faire dans ce cas-là ? Comme toujours je pense, ce qu’on croit être le mieux pour son enfant.
Juste pour rigoler (si l’on veut...) quelques prénoms rencontrés dans les classes... je n’invente rien, mais certains ne sont pas gâtés quand même...
Le pire : clitorine (sisi).
On a aussi du Fleur, Cerise, Canelle, du Muhamad Ali, du Ramndan (non, pas ramdam), ... Certains prénoms sont quand même difficiles à porter.
Maintenant, même si c’est sans doute une évidence, le prénom ne joue en rien sur les qualités de l’enfant (contrairement à ce que laisse croire la partie sur les prénoms "américains"). Pour vous dire, les cinq meilleurs élèves de ma classe se prénoment Bilyana (bulgare), Dounia (marocaine), Ilias (algérien), Aurélie (belge) et Logan (belge, même si le prénom est plutôt... américain )
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@ Ve Crea
Un cas amusant de prénom bizarre , m’ayant été rapporté par une copine enseignante : un enfant se prénommait " Shames Dean " ( sic ! ) L’origine de ce curieux prénom est la suivante : les parents , d’origine arabe , avaient voulu appeler leur enfant " Chamseddine " ce qui en arabe signifie quelque chose comme " soleil de la religion " et se prononce " chèmsdine " . L’officier d’état civil avait dit " vous voulez dire " James Dean " ? Non , pas James Dean , Chamseddine " avaient répondu les parents , qui ignoraient l’orthographe de ce prénom ! Du coup , cet enfant a été nommé Shames Dean ! ( authentique )
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Bonjour à tous,
un commentaire pour vous faire part de mon expérience sur ce sujet :
née de père tunisien musulman et d’un mère française catholique, le choix de mon prénom n’a pas été facile à ce qu’on m’a dit...
mes parents ont fait le choix de ne me donner qu’un prénom pour ne pas avoir à jongler entre chaque pays, entre chaque famille, pour ne pas avoir à changer d’identité à chaque rencontre... A partir de là il a fallu trouver un prénom respectant leur 2 cultures mais aussi qui leur plaise à tous 2 !
Au final, je m’appelle Sonia... prénom d’origine russe ;)
Même chose pour mon frère qui se prénomme Samy !
De nos jours, le prénom peut être une cause de discrimination, imaginez il y a 30 ans le casse-tête à affronter pour ne fermer aucune porte à ses enfants !
Je serai tata dans quelques mois et mon frère se creuse la tête... et oui il a épousé une vietnamienne et il a été mis au défi de trouver un prénom masculin pour un enfant français / tunisien / vietnamien !
bon courage !
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Eh ben... Je ne m’attendais pas sur ce fil à tomber sur des commentaires aussi étranges (voire parfois choquants). Je ne vois vraiment pas en quoi le choix d’un prénom présumerait en quoi que ce soit de la volonté d’intégration des parents...
En tant qu’enseignante, je n’ai jamais croisé aucun collègue qui juge par avance un élève à partir de son prénom. Qu’il en reste encore trop qui jugent un élève à la qualité des résultats des grands frères et soeurs, oh que oui ! Il est toujours très agréable de fantasmer sur une liste de prénoms avant d’avoir la classe, et de se demander quels visages vont les porter. Alors quand la liste en question contient des prénoms que l’on n’a jamais entendu, ou quand un élève porte le même que vous, qu’un de vos proches, on est juste un peu plus curieux. Je ne me souviens pas avoir "saqué" un élève qui portait pourtant les mêmes noms et prénoms qu’un de mes ex, c’est dire si on a de la conscience professionnelle parfois ;)
Plus sérieusement, à ce propos, quelque chose m’a longtemps choquée, qui heureusement n’a apparemment plus cours, justement sans doute car les prénoms se sont diversifiés en France : J’ai grandit dans une petite "cité HLM" en campagne, où toutes mes copines étaient issues de l’immigration algérienne (elles étaient presque toutes kabyles) ; et je me suis vite étonnée d’entendre chez elles leurs parents les appeler par un autre prénom que celui que je leur connaissais. L’une d’entre elles l’avait choisi, elle aimait le prénom Laura, et c’était pour elle une façon de s’intégrer, elle en ressentait l’envie et tout le monde a respecté ce choix. Pour d’autres l’intégration ne passait pas par cette voie, et on avait fait plus que franciser leurs prénoms à la mairie, à l’arrivée, ou à l’inscription à l’école : on s’était permis de leur donner un prénom "type". Nombre d’entre elles s’appelaient donc Fadila ou Fatima (jolis prénoms au demeurant), au lieu de Delila, ou Djema.
Au collège, idem, mais cette fois, on avait changé de ville et je croisais surtout des espagnoles, qui étrangement s’appelaient toutes Paquita. On en avait 5 dans le collège, dont pas une ne portait ce prénom chez elle. Une forme de racisme bien crasse, que je n’ai plus constaté depuis des années et c’est tant mieux.
Croiser Moinaanrafa, Teiki, Andotiana, Aminata, c’est plutôt agréable, c’est même décidément un des grands bonheurs d’une rentrée des classes : entendre les élèves expliquer parfois d’où viennent leurs prénoms et me reprendre si je les prononce mal. Ca vaut sincèrement bien mieux que de les voir presque s’excuser de ce qu’ils sont, parce qu’avant la société, je crois vraiment que nous nous devons à nous-mêmes. Quelqu’un qui change son prénom parce que c’est sa façon d’embrasser un pays, je peux le comprendre, et chez une de mes amies cela prenait une forme vraiment émouvante, mais l’intégration est faite de chemins divers et ça n’est pas s’intégrer mieux ou moins bien que celui qui déjà immigré de longue date donne un prénom étranger à son gosse comme un écho venu d’ailleurs.
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Très franchement je vois pas le problème de vouloir donner un prénom original à son enfant. J’ai un prénom super ultra commun, et ça ne m’aurait pas dérangé d’en avoir un un peu plus rare. Pensez aux générations de Julie, Aurélie, Emilie et aux Thomas, Vincent, Gregory qui ont mon âge et vous comprendrez que c’est quand même bien d’avoir un prénom un peu unique. Après, rien n’empèche de donner à son enfant un prénom un peu plus traditionnel en deuxième prénom. Seulement il faut éviter que le prénom qu’il portera toute sa vie ne soit trop olé-olé. Si on a pas d’idée autant opter pour des choses simples.
C’est sûr que le pire c’est pour tous ceux qui ont les prénoms des feux de l’amour...Pour les prénoms étrangers, je vois pas le probème. Le pire à la limite, c’est quand ils sont imprononçables, mais ça arrive rarement, les parents choisissent ceux qui sont le plus adaptables. Je crois franchement pas qu’on puisse amalgamer ça avec un refus de s’intégrer, c’est un peu malhonnète.
Ah et puis je suis pas d’accord pour l’histoire des noms de famille, "la mère donne la vie et le père son nom", vous êtes allé chercher ça dans l’almanach vermot ? Je vous signale qu’en tant que père, vous donnez bien plus que votre nom à votre enfant, et qu’en plus, cette notion est très relative. Nous vivons certes dans une société patrilinéaire -quoique ça évolue- mais si on vivait dans une société matrilinéaire, ça voudrait dire quoi, que l’homme n’a aucun rôle dans la famille. Soyez pas bête m’enfin !
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Je crois franchement pas qu’on puisse amalgamer ça avec un refus de s’intégrer, c’est un peu malhonnète.
Je suis du même avis, avec une nuance sur le "un peu", je dirais plutôt "totalement malhonnête" ou "simplement stupide".
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C’est vrai qu’on atteint sur ce fil des sommets de connerie et d’intolérance.
Au fait c’est quoi un prénom français, j’aimerais bien savoir ? Cunégonde ça doit être plus français que Joseph non ? Quoique un peu germanique sur les bords.
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Salut Masuyer
Cunégonde, c’est un prénom que tu kiffes ?
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Salut Ka,
pourquoi c’est le tien ?
Je suis pas sur de le kiffer tant que ça, mais tout dépend de qui le porte
Aller, bonne soirée à toi et franchement mieux vaut en rire je crois.
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@ Masuyer
Non c’est pas mon prénom même si ça fait "moyenâgeux" comme dirait notre ami Thierry Jacob.
Bonne soirée à toi aussi.
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C’est vrai qu’on atteint sur ce fil des sommets de connerie et d’intolérance.
Vous imaginez, c’est juste un article sur les prénoms...
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haddock 7 février 2008 19:58Pour Enzo faut juste éviter les noms de famille Diac , Zo , Phile , Mbi , Na , Diacal , Ulou ( un peu dur ) Ologique , Rro , Uave .
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