@ Crumpet
Puis-je essayer de vous déchiffonner ?
1- Mes exemples offrent d’eux-mêmes la solution des problème qu’ils posent. Il n’y a pas d’évaluation du mérite possible d’un subordonné si le supérieur n’est pas irréprochable, ou du moins - puisque le droit à l’erreur est permis - s’il n’est pas contraint de respecter lui aussi les règles communes que sont les lois et les règlements.
2 - Si une institution tolère l’usage de méthodes de voyous chez ses cadres, ne vous étonnez pas que l’évaluation qu’ils font de leurs subordonnés, se fasse à l’aune de ces méthodes. Le seul souci de ces chefs est alors de masquer leurs turpitudes, emportés qu’ils sont dans une spirale infernale.
Voyez les responsables que mes exemples mettent en scène ! Est-ce normal qu’ils aient poursuivi leur carrière, comme si de rien n’était ?
3- Or, qui menace ces responsables indignes, sinon ceux qui dénoncent leurs violations de la loi ? C’est aini que ces chefs se défendent en collant des fautes imaginaires sur le dos de celui qu’ils perçoivent comme leur ennnemi . Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage. On voit ainsi comment se produit la confusion des intérêts d’une hiérarchie avec l’intérêt général, et comment se crée une clientète.
3- Commençons déjà par ne pas tolérer de violations de la loi par les membres de l’administration ! Que les comportements que j’ai décrits valent exclusion immédiate d’une fonction d’autorité et que l’institution juridictionnelle ne ruse pas avec le droit quand ces violations lui sont soumises, alors on peut espérer que bien des choses changeront.
4- Ne nous leurrons pas ! L’existence de réels contre-pouvoirs, prémunis contre la corruption, est la seule incitation efficace au respect de la loi. "Seul le pouvoir arrête le pouvoir", dit Montesquieu dans "L’Esprit des lois".
5- Mais dans l’état actuel de développement économique et moral du pays aujourd’hui, on rêve ! Il n’est cependant pas interdit de le faire : c’est l’horizon vers lequel, si possible, avancer si on ne veut pas désespérer. Paul Villach