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Accueil du site > Tribune Libre > Rémunérer les profs au mérite ? Oh oui ! Mais comment juger du mérite (...)

Rémunérer les profs au mérite ? Oh oui ! Mais comment juger du mérite ?

En démissionnant avec fracas de la commission Pochard sur l’évolution du métier d’enseignant, jeudi 31 janvier 2008, M. Michel Rocard a entendu protester contre une « exploitation mensongère et manipulatrice » d’une de ses déclarations par « le journal d’informations » Le Figaro : il avait parlé d’« (une amélioration de) la prise en compte de la performance des enseignants dans le déroulement des carrières ». Et le journal avait titré gaillardement : « Rocard propose de payer les profs au mérite ».

Une idée lumineuse applicable ?

M. Rocard n’est pas né de la dernière pluie : il sait très bien que la rémunération des professeurs au mérite est agitée depuis longtemps par ceux qui méprisent la profession sans en avoir l’air. Car cette idée lumineuse a le mérite d’avoir pour elle l’apparence de l’évidence et de la justice : est-ce normal que celui qui travaille bien soit rémunéré comme celui travaille mal ? Il n’y a que dans l’Évangile chrétien que l’ouvrier de la 11e heure perçoit le même salaire que ceux qui ont travaillé toute la journée.

Seulement, il ne suffit pas de disposer des critères pertinents qui permettent d’apprécier le mérite d’un professeur. Encore faut-il qu’il existe une instance qui puisse les appliquer sans confondre ses intérêts particuliers avec l’intérêt général. L’administration, telle qu’on la connaît, dont la mission est d’assurer le bon fonctionnement de l’institution, peut-elle y prétendre, qu’il s’agisse du service de direction ou du service d’inspection pédagogique ?

I - L’INSPECTION PÉDAGOGIQUE

A- Un simulacre de contrôle

Qu’est-ce qu’un bon professeur pour un inspecteur pédagogique ? Un professeur à son image ou soumis à ses fantaisies. Et pourquoi donc ? Un grand révolutionnaire contemporain, François Bayrou, ancien professeur lui-même, en fournit avec raison les raisons implacables (1). D’abord, un inspecteur pédagogique, selon lui, n’est déjà lui-même recruté qu’au sein d’ « une coterie », d’ « une écurie » ou d’ « un réseau idéologique ».
Voilà qui aide à la formation impartiale du « thermomètre » ! Ensuite, la relation qu’entretient l’inspecteur avec le professeur est, dit-il, « un sommet d’infantilisation ». Enfin, son efficacité est nulle : les cérémonies d’inspection ne sont que mises en scène où le prof-enfant cherche, lors de sa visite, à complaire aux manies du père ou de la mère dont il craint le martinet, un rapport négatif et une baisse de sa note !

Et comme si ça ne suffisait pas, la mission même d’inspection, écrit Bernard Toulemonde, associe deux fonctions parfaitement incompatibles qui la vouent à l’échec : conseiller et sanctionner (2). On ne peut pas faire les deux à la fois. Qui recherche des conseils, avoue du même coup ses insuffisances. Si le conseiller, auquel on les confie, est aussi celui qui les guette et les sanctionne, mieux vaut ne pas les lui révéler soi-même. Le plus sûr est d’avancer masqué et de ne pas lui donner d’arguments pour se faire battre lors du « confessionnal » ? C’est le nom de l’entretien après le cours donné en présence de l’inspecteur. Nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire.

Le plus navrant est que les élèves, à l’occasion, découvrent une facette peu reluisante de leur professeur redevenu subitement petit garçon ou petite fille : ils ne sont pas dupes de la comédie qu’il joue, répétée par prudence quelquefois plusieurs jours à l’avance ; il ou elle a le rouge aux joues, la voix enrouée, la main hésitante et moite.

B- Un refus constructif

Dans ces conditions humiliantes, si un professeur refuse par dignité ce simulacre de contrôle, comme l’ont autorisé la circulaire d’Alain Savary du 13 décembre 1983 et la note de service du 2 novembre 1994 de François Bayrou, alors ministres - car il s’est trouvé nombre de professeurs pour le faire après un adjoint d’enseignement courageux en 1978 (3) - est-il si difficile d’imaginer le mérite que l’inspecteur reconnaîtra à ce professeur ?

Bien qu’invité par la note de service « à rechercher (en dehors de l’assistance à un cours refusée) si d’autres éléments peuvent s’y substituer et servir de base à l’attribution d’une note pédagogique », l’inspecteur se contente souvent de feuilleter un cahier de textes où, de façon elliptique et sommaire, sont consignés les cours qu’il interprétera à sa guise. Il ignorera délibérément, par exemple, les nombreux rapports qu’un professeur a pu rédiger pour rendre compte volontiers de son investissement de façon régulière : mandat d’élu au conseil d’administration, voyages pédagogiques annuels depuis des années, recherche théorique personnelle et publications, par exemple. Pour ce qui est des résultats de ses élèves aux examens, les pourcentages sont eux aussi facilement accessibles. Mais, c’est vrai qu’ils ne sont pas fiables, ces diplômes décernés non au mérite, mais en fonction de quotas ou de pourcentages qui visent à prouver l’excellence de l’institution !

Si d’aventure, le professeur ose en plus contester par lettre des erreurs épistémologiques inscrites au programme, que le malotru ne s’attende pas à une réponse ! La seule que son mérite mérite est l’avancement à l’ancienneté, ce qui signifie un retard de dix ans pour atteindre le 11e et dernier échelon de son grade par rapport à l’avancement « au grand choix », soit plusieurs dizaines de milliers d’euros de perdus. Qu’il ne compte pas accéder non plus à la « hors-classe », cette grille indiciaire supérieure, réservée aux plus méritants, qui augmente encore leur salaire ! Cette élévation est à la discrétion du recteur. Même avec les points nécessaires, celui-ci s’y opposera formellement. Question de mérite, on vous dit... dans la soumission inconditionnelle !

II - LE SERVICE DE DIRECTION

A - La liberté d’expression muselée

On soupçonne qu’un bon professeur pour une direction n’est pas différent : c’est celui qui fait sans rechigner ce qu’elle lui dit de faire et n’ose pas élever la moindre critique envers elle. En d’autres termes, c’est un courtisan, que les bonnes notes de ses supérieurs font avancer au « grand choix » ou, au pis, au « petit choix », en restant par exemple deux ans dans un échelon au lieu de trois ans et demi à l’ancienneté.
Car la liberté d’expression n’est pas tolérée. Un professeur est donc conduit à devoir faire lui aussi un grand choix : ou défendre la noble idée qu’il se fait de son métier ou ne se soucier que d’accroître son maigre salaire en visant l’avancement au « grand choix » qui dépend du bon vouloir rectoral. Il lui est impossible de faire les deux à la fois, puisque toute critique indispose et se paie cash. L’institution frappe au portefeuille !

B- Cas pratiques

Or, une carrière offre à un professeur nombre d’occasions d’être confronté à toutes sortes de dysfonctionnements. Chaque fois se pose à lui la même question : tenter d’y remédier ou, au contraire, s’en foutre ou fermer les yeux ? Le choix est encore plus difficile par temps de syndicalisme mué en « amicalisme ». Décider de contribuer à corriger ces dysfonctionnements relève de l’héroïsme ou de l’inconscience.

1- Des classes privées de cours de maths deux fois sur trois
Des classes, par exemple, peuvent être privées de cours de maths deux fois sur trois du fait d’un professeur notable, couvert de mandats électifs comme un arbre de Noël : il prévient non pas quand il ne vient pas, mais quand il vient. Tout remplacement est forcément impossible à prévoir. L’administration reste coite. Qu’un professeur s’en émeuve publiquement avec trois autres collègues ! C’est lui que, dans son langage fleuri des « isles », le vice-recteur guadeloupéen tancera pour avoir provoqué « l’ire de l’édile » ! Palsambleu !
Sa notation administrative en gardera les stigmates : ses « convictions » y seront dénoncées. Qu’importe que ce soit contraire à la loi et que sept ans après... le Conseil d’État annule cette notation illégale qui fait mention des opinions d’un fonctionnaire dans une notation administrative ! Le professeur aura été rémunéré à son juste mérite et les violeurs de la loi au leur, en garants insoupçonnables du bon fonctionnement de l’institution.

2- La Sécurité sociale française comme privilège
L’administration des établissements français d’Algérie (L’OUCFA) peut, quant à elle, n’accorder qu’à certains agents de nationalité française et pas à d’autres le bénéfice de la Sécurité sociale française, comme si c’était un privilège et non un droit. C’est amusant, car la couverture de la Sécurité sociale algérienne est plus réduite : pas fou, le président algérien vient se faire soigner en France ! Des professeurs peuvent fermer les yeux sur cette fantaisie administrative ou s’en moquer.
S’ils choisissent au contraire de se scandaliser de cet usage d’un droit par l’administration pour se constituer une clientèle docile et qu’ils occupent des locaux administratifs pendant trois semaines pour que la Sécurité sociale française soit attribuée à tous les agents français, quel mérite reconnaîtra l’administration à ces trublions qui étalent ses turpitudes ? À leur retour en France, une fois dispersés, ils n’ont qu’à bien se tenir ! On les attend au coin du bois. Et, pourtant, bien que bénéficiant eux-mêmes de la Sécurité sociale française, qu’ont-il fait d’autre en agissant ainsi au profit des agents et surveillants qui ne l’avaient pas, que de tenter de corriger une pratique indigne qui oubliait l’intérêt général ?

3- La divulgation d’un rapport administratif confidentiel
Il arrive parfois qu’une chef d’établissement s’oublie aussi jusqu’à distribuer à des délégués de parents d’élèves son rapport confidentiel, adressé au recteur, qui vilipende un professeur : elle lui reproche de « l’éviter » ; c’est l’euphémisme pour regretter qu’il ne lui cire pas les pompes ; ou encore elle prédit sans raison que les élèves fuiront dans le privé si on les lui confie. Elle joint même une pétition contre le professeur ; elle la présente comme signée à l’unanimité par ses collègues, mais sans la moindre signature ! Qu’un parent scandalisé alerte le professeur, que celui-ci poursuive en justice le principal agresseur, que la justice la condamne ainsi que son faux-témoin ! Qui, croit-on, sera rémunéré au mérite ? Mais la condamnée, bien sûr ! Elle restera en poste jusqu’à la retraite et partira avec une décoration.

4- Les calomnies d’une principal-adjointe
Une principal-adjointe peut, de son côté, en fin de conseil d’administration, se mettre à vomir sur un professeur en son absence : elle l’accuse d’obliger les élèves à acheter ses livres. Les parents, pourtant bien placés pour le savoir, tombent des nues. Informé par l’un d’eux - et non par un délégué du personnel dont ce n’est plus la fonction sans doute ! - le professeur l’assigne devant un tribunal faute d’avoir obtenu du chef d’établissement un démenti de cette calomnie en guise de réparation. La principal-adjointe est condamnée. Elle fait appel. La condamnation est confirmée. Elle se pourvoit en Cassation. La Cour confirme l’arrêt.
À qui le recteur a-t-il accordé la protection statutaire avec la prise en charge des frais de justice ? À la principal-adjointe agresseur, voyons, mais non au professeur victime. De qui les autres professeurs ont-ils pris le parti à une ou deux exceptions près ? Mais de l’agresseur, bien sûr ! Qui sera accusé par l’inspecteur d’académie « d’entretenir un climat de tension dans l’établissement  » ? Mais le professeur qui a fait condamner la principal-adjointe ! Qui sera ensuite accusé d’avoir perdu en justice par la rumeur ? Mais le professeur qui a gagné ! Révulsés, ses anciens élèves, pourtant dispersés dans les lycées de la ville, distribueront spontanément des tracts pour faire cesser ce mensonge !
Est-il raisonnable d’imaginer que le recteur propose de faire avancer ce professeur méritant « au grand choix » ? Lui présentera-t-il du moins ses excuses pour son refus de protection statutaire annulé comme illégal par le tribunal administratif ? Il ne manquerait plus que ça !

5- La falsification comme méthode administrative
La destruction méthodique des lettres classiques peut, enfin, emprunter des chemins détournés, pour peu qu’un professeur ait maintenu un effectif élevé d’élèves en latin par une pédagogie stimulante introduisant l’initiation à l’archéologie sur les sites de Provence et de Campanie depuis quinze ans.

Si un principal, ancien prof d’EPS dont le sport est le seul horizon culturel, tente de récupérer des heures en détruisant l’option latin, il peut faire preuve d’une inventivité prodigieuse. On impose des incompatibilités d’options : tu fais natation, tu ne peux pas faire de latin ; ou alors ce sont des incompatibilités d’horaires : les germanistes, réservoir naturel de latinistes, sont privés de latin parce que les deux disciplines sont dispensés aux mêmes heures. Non content de tarir le recrutement, le chef d’établissement s’attache ensuite à détruire l’attrait que confèrent au latin les voyages en Campanie. Il suffit de tenter d’effrayer les parents en Conseil d’administration en avançant un prix extravagant de 4 400 euros par élève quand il n’est que de 360 euros pour huit jours.

Et si ça ne marche pas et que, par malheur, le professeur fait le choix de se défendre et dénonce ces falsifications, qu’il s’attende à une rémunération à la hauteur de son mérite ! Ce chef d’établissement lui inventera trois fautes de service et fera le siège du recteur pour arracher un blâme qui finira par tomber six mois plus tard. Puis, il fera campagne en sous-main dénigrant le professeur par lettre secrète auprès d’un président de parents d’élèves. Il ne risquera rien. La justice, saisie, trouvera la méthode en tout point parfaite, « exempte, estimera-t-elle délicieusement, de toute intention déloyale » !
Quant au blâme, à quoi servira donc - sauf pour l’honneur - que le tribunal administratif l’annule deux ans et demi après pour : 1- inexistence matérielle de motif et 2- violation de procédure ? La totale, quoi ! Mais, qu’on ne se méprenne pas ! Ces chefs hiérarchiques exemplaires continuent de veiller au bon fonctionnement de l’institution. Ces méthodes de voyou sont rémunérées à leur juste mérite. Le professeur, lui, a intérêt, par sécurité, à aller voir ailleurs pour faire reconnaître le sien.

La rémunération du professeur au mérite est un rêve qui transporte au pays des songes où une administration ne viserait que l’intérêt général sans jamais le confondre avec les intérêts particuliers de ces membres. La liberté d’expression y serait garantie comme une assurance qui prémunit l’institution contre la corruption et l’oriente sur la voie de l’excellence.
Mais, sitôt qu’on revient sur terre, ce rêve se brise pour laisser place à la seule application que la rémunération au mérite peut recevoir dans l’état actuel de développement économique et moral du pays : le renforcement de féodalités locales où des tyranneaux règnent sans partage sur une masse de courtisans rivalisant d’obséquiosité et de flagornerie pour grapiller des faveurs. Paul Villach

(1) F. Bayrou, La Décennie des malappris, Flammarion, 1993.
(2) B. Toulemonde, Petite histoire d’un grand ministère, l’Éducation nationale, Albin Michel, 1988.
(3) Cet adjoint d’enseignement paiera cher son refus d’inspection : il restera jusqu’à sa retraite quasiment le dernier « adjoint d’enseignement » de France, alors que tous les enseignants de ce grade supprimé ont accédé à celui de certifié avec le salaire accru correspondant. Voilà ce qui s’appelle rémunérer au mérite : faire payer cher tout acte constructif qui déplaît à la hiérarchie.


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159 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 6 février 2008 10:19

    Arrêtons de pleurer ou de chercher des explications sur les échecs de l’Education Nationale

    Cela tient avant tout à la culture des syndicats qui n’acceptent pas l’économie de marché

    Comment peut-on former des étudiants et leur donner le maximum de chance quand dans le même temps une grosse partie des "profs" sont communistes ou troskistes ?

    A vouloir chercher des excuses encore et encore,nous nous enfonçons dans le néant du nivellement intellectuel et nous nous coupons du monde extérieur

    Oui,il faut une rupture aussi et cela passe par une profesionnalisation du métier de prof et non plus par laisser des gens venir dans l’éducation nationale pour faire 25 h/semaine et 3 mois de vacances

     

     


    • La Taverne des Poètes 6 février 2008 10:51

      Lerma : vous dites "nous nous enfonçons dans le néant du nivellement intellectuel" mais jusqu’ici dans tous vos commentaires je n’ai rien vu d’autre que l’expression du Néant le plus absolu, et pourtant vous n’êtes pas nivellé  !

       


    • ficelle 6 février 2008 10:55

      Lerma, jusqu’à présent, tu me faisais rire. Mais là, t’es vraiment un sale con.

      Tu es bien enfoncé dans le néant intellectuel, et tout le matériel de génie (oui, génie !!!) civil ne t’en sortira pas.

      Que connais-tu, larbin ?


    • Gazi BORAT 6 février 2008 10:58

      Mr Lerma

      Fort de votre inspiration "sarkozienne" non dissimulée, vous prônez le modèle libéral et la "nécessaire-adaptation-de-l’éducation-national-au-modèle-de-l’entreprise".

      Pourquoi pas ?

      Et pourquoi, en ce cas ne pas adopter le modèle en vigueur aux Etats Unis d’évaluation des professeurs ?

      On y voit ainsi, sur le modèle des questionnaires de satisfaction clients, comme ces petites fiches que l’on vous fait remplir dans les hotels de grandes chaines quand vous terminez votre séjour, des questionnaires délivrés aux élèves en fin d’année où ils peuvent noter leur professeur.

      De la même façon, des intervenants en universités font l’objet d’un petit bulletin portant en conclusion la question : "recommanderiez-vous ce conférencier pour de futures interventions dans cette école ?"

      Résultats : Des professeurs qui, pour survivre, s’adonnent à la démagogie, flattent leurs élèves, travaillent plus leur popularité que le contenu pédagogique de leurs interventions et, pour finir, accordent aux pires la moyenne...

      Un modèle à suivre ?

      gAZi bORAt


    • Mescalina Mescalina 6 février 2008 16:49

      salut TAVERNE, entendre de votre part "Lerma ne dit que des conneries" me déçoit. Il les accumule, mais il en ressort parfois des arguments qui se tiennent, exprimés à sa façon. Ne vous mettez pas au niveau de ces clones qui passent leur temps à lui cracher dessus, vous valez, il me semble, mieux que cela.


    • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 6 février 2008 10:21

      Si avant de "récompenser" les "bons" professeurs, qu’on se débarasse des mauvais qui font perdre des années d’apprentissage aux élèves. Si c’est dur de dire qu’un prof est bon, on peut facilement dire que certains sont mauvais.

      Mais ne nous faisons pas d’illusion, on ne touche pas au mamouth.


      • ficelle 6 février 2008 11:18

        Wilkinson, c’est pas aussi une marque de rasoir ?


      • faxtronic faxtronic 6 février 2008 11:53

        Et comment tu definis un mauvais prof ?


      • ZEN ZEN 6 février 2008 12:05

        Et comment définit-on un mauvais gendarme, un mauvais percepteur des impôts, agent territorial, préfet.,....président de la République ?

        La référence au prof devient obsesionnelle...Fantasme d’une société en quête de repères ? ou la culture est en déshérence ?où l’autorité familiale défaille ?...


      • Gilles Gilles 6 février 2008 14:37

        Le prof, les mauvais profs s’entend (cad idéologisés, marxo-bobo, fainéants, profiteurs, sans ambition...), sont les nouveaux monstres, ceux qui nous font peur en pourrissant nos enfants, servent de défouloir à une masse des cons au QI largement inférieur au plus mauvais de ces profs qu’ils abhorent. Et de surcroit les profs récupèrent sur leurs épaules la responsabilité de la pseudo faillite de notre société.

        Les chomeurs, les rmistes, les fonctionnaires, l’Europe, les arabes...etc etc tous y passent lorsque la mode revient, périodiquement, sur eux en fonction du dernier fait divers à l’honneur dans les media pour incultes ou au détour d’un discours politique puant la démagogie, toujours à destination de la frange de la population la plus inculte. Le tout amplifié par la vox populi des piliers de bar, dont on trouve sur Avox certians des avatars les plus pestilentiels

        J’avais écrit un petit article sur ce que pensaient les lecteurs et la rédaction du Figaro de l’EN.... pour ceux qui croient que mes propos ci-dessus sont éxagérés ! Mes insultes ne sont en rien en comlparaison de ce que cette clique osent publier sur le site de leur journal, réputé "sérieux"

        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=34258


      • TSS 6 février 2008 10:52

        qui sont ces gens qui vont se permettre d’en juger d’autres ,sur quels critères,au nom de quelle superiorité supposée ?

        quel sera leur experience personnelle dans l’enseignement et depuis combien de temps n’enseignent ils plus ?

        cela me fait penser aux inventeurs du QI,quel etait le leur et qui les avait jugé ?


        • ficelle 6 février 2008 11:29

          Tout à fait d’accord avec l’article. Une grande justesse ! Du vécu, Msieur Villach ?

          En tout cas, celà ressemble au mien... (le vécu !) Et je tiens à disposition de qui celà intéresse des copies ubuesques de rapports d’inspection. Du politiquement correct qui varie d’année en année, selon les inflexions de Monsieur le Recteur (trémolos dans la voix, déférence et obséquiosité...)

           


        • yoda yoda 6 février 2008 10:56

          "Mais comment juger du merite ??"

          L’emploi systematique de la la carotte et du baton est generalement le signe d’une societe bien immature...

          Ceci dit, il existe des moyens tres simples et objectifs de "juger le merite" d’un enseignant :

          (1) Notation par les eleves + (2) Le taux de reussite des eleves a des epreuves communes aux autres classes... 


          • Alake Alake 6 février 2008 11:07

            "Le taux de reussite des eleves a des epreuves communes aux autres classes..."

             

            ça peut être une façon de noter, à condition que les profs ne notent pas leurs propres élèves car certains pourraient être tentés par une revalorisation des notes pour montrer que ses élèves sont bons.


          • Didier B Didier B 6 février 2008 11:08

            J’aime l’idee N°2, parce qu’elle permet plusieurs comparaisons : Les élèves par rapport à leurs propres résultats, les élèves par rapport aux autres élèves de classes comparables, les professeurs par rapport à leurs collègues. La méthode d’enseignement peut donc être différente dans chaque classe, mais le résultat final sera seul prit en compte.

            En revanche, la N°1 me laisse sans voix.

            Le professeur n’étant pas "élu" par les élèves, pourquoi les élèves disposeraient-ils d’un "droit de vote" ? Pour noter un professeur, les élèves devraient avoir un point de comparaison équivalent. Or, il n’ont qu’un seul professeur par matière... De plus, l’école n’est pas une démocratie, faut pas tout mélanger.

            Il doit bien exister d’autres moyens, mais là, je n’ai rien en tête.


          • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 6 février 2008 11:51

            On peut aussi compter :

            - La présence en cours (nombre de minutes passer en cours pendant une heure).

            - Le pourcentage du programme de pratiqué.

            - Le niveau général de la classe à la fin de l’année scolaire.

            J’ai connu un professeur de math, qui arrivait avec 10 mn de retard au début du cours, posait ses affaires allé checher notre livre de math à la bibliotèque, puis nous en lisait un passage, ensuite il nous donnait un exercice du livre, pause (5 minutes avant la sonnerie), retour en classe 10 mn après la sonnerie, 30mn pour plancher sur l’exercice, puis un élève passait au tableau pour corriger l’exercice. Départ, du prof, avant la sonnerie. Et cela en seconde, tous les élèves qui sont passé en première scientifique ont eu un retard en math jusqu’en terminale (dont moi).

            Je confirme donc, qu’on devrait d’abord se "débarasser" des mauvais profs qui sabordent l’avenir des élèves, avant de se préocuper des bons.


          • faxtronic faxtronic 6 février 2008 11:57

            La présence en cours (nombre de minutes passer en cours pendant une heure).

            Quel rapport avec la qualité du prof ?

            Le pourcentage du programme de pratiqué.

            Quel rapport avec la qualité du prof ? Je peux te faire tous tes cours a Vitesse grand V ?

            Le niveau général de la classe à la fin de l’année scolaire

            Qu’est ce que cela veut dire ? Quand tu a des eleves branquignolles au debut, tu as des eleves branquignolles a la fin : Shit In, Shit Out. 

             

            Non vraiment, c’est vraiment de la connerie demago pour flatter le populo de droite ces d’evaluation.

             

             


          • Gilles Gilles 6 février 2008 14:58

            (2) Le taux de reussite des eleves a des epreuves communes aux autres classes.

            Au sein d’un même établissement ? On ferait passer des exams à tous les élèves, uniquement pour noter leurs profs ? J’imagine déjà les profs, stressés comme des collégiens, cherchant à se procurer à l’avance les sujets d’exams, à préférer préparer les gosses à cet exam, util pour le prof uniquement, plutôt qu’aux autres, utils pour les élèves...Qui ferait les sujets au sein de l’établissement, sans que ça soit un prof en plus ou quelqu’un qui gardera le secret ? Absurde si on réfléchit deux minutes.

            Au bac, au BEPC ? Mais alors, comment différencier les profs dans les lycées prestigieux pour riches ou tronches (du centre de Paris par example) et ceux en Zep ? En appliquant des coefficients de pondérations (comment, par qui, lesquels.... ?). Bref, pas évident !

            Il me semble que mettre en confiance le plus possible les profs vis à vis de leur métier, leur redonner le respect de la société, serait plus productif à terme que toujours les suspecter d’être mauvais. Aprés tout, dans les entreprises privés, le business, tout n’est basé que sur la confiance...alors pourquoi pas pour les profs ?

            Et puis, tient, l’école elle n’était pas mieux avant ? Parait que oui et avant les profs n’étaient ni aussi contrôlés, ni insultés, ni méprisés à ce point...alors on retourne aux valeurs d’antant, chers réac ?

            Bref la seule évaluation nouvelle qui tiendrait la route serait en fin d’année une évaluation, point par point, de l’enseignement prodigué (et donc pas que du prof, mais aussi du programme, des moyens). Sans notes, anonyme, sans répercussions immédiate, mais qui dans la durée permettrait au CA d’établissement de savoir ce qui marche ou non dans tel cours, ce qui ne vas pas, ce qui manque ...et ainsi en accord avec les profs (de manière confidentielle ou non) d’ajuster pour améliorer le cours et faire prendre conscien,ce au profs de ce qui va et ce qu’il faut améliorer. On pourrait découvrir que tel prof aura été loué unanimement pour sa pédagogie ou par contre qu’un tel bien que jugé sympa aura délivré un cours trop compliqué à comprendre, ou qu’un autre est désaprouvé par quasiment tous les élèves pour son comportement insultant envers eux (j’en ai eu quelques-uns comme ça) , que le cours d’info est absurde avec de tels ordinateurs... etc etc etc mais bon faut pas rêver jamais ça ne passera et si ça passe, difficile d’éviter dans le contexte actuel que ça ne serve pas à justifier des mesures anti-profs


          • Black Ader 6 février 2008 10:57

            Le mérite, c’est le marché. Il faut laisser les parents payer les enseignants, privatiser les écoles, suprimer le status de fonctionnaire des enseignants. Alors ils seront payé au mérite, car personne n’acceptera un prof nul ( qu’actuellement l’Etat impose par la violence fiscal au plus faible de notre société). Bref, il faut adopter le systéme Anglais de Blair.


            • Zalka Zalka 6 février 2008 11:12

              Black Ader la raclure a parlé. Et toi, tu dois payer combien pour être accpeter quelque part ? non parce que là, ton mérite est en négatif.


            • Paul Villach Paul Villach 6 février 2008 13:09

              Dans les choses de l’esprit, le marché nous donne "Harry potter" et "Da vinci Code", TF1, M6 avec la télé-réalité.

              Joli programme pour un avenir prometteur. Paul VILLACH


            • Gilles Gilles 6 février 2008 15:04

              Blackos

              "car personne n’acceptera un prof nul"

              Sauf ceux qui n’ont pas les moyens de se payer de bonnes écoles et qui n’auront pas le choix. Ok on paiera pêut être 10% d’impots en moins au cours de notre vie, mais quand faudra verser 1000 ou 500 euros par mois pour l’école...hum hum hum impossible dopnc le gosse finira dans une école à 200 le mois à 45 par classe pour rentabiliser et assurer aux actionnaires un retour sur investissement honorable

              D’ailleurs avec votre système, il n’est plus questionde rendre l’école obligatoire car forcément certains ne pourront pas se la payer. Vous en avez conscience ? SI oui que propsez-vous ?


            • Gilles Gilles 6 février 2008 15:24

              je continue

              ""car personne n’acceptera un prof nul""

              Donc les parents, qui le peuvent financièrement parlant, pourrons juger de la qualité du prof et des cours dispensés par l’école privée. Ils seront donc des clients du système scolaire

              Quand je pense au ramassis de débiles du bulbe déféquant des commentaires foireux plein de haine à l’encontre de tout ce qui est "collectif", je me demande à quelle sauce ils jugeront du prof. J’imagine...

              Kwâ mon fils ??? cé quoi c’tenculé" de sa mère de prof qu’à jacté que le picrate cé pô bon pour la santé..hips, BEUUUUÂÂAÂÂRRRRKKKKKK, hips, vais m’plaindre de c’t racaille au dirlo avec qui je tape le carton en enfilant pastaga sur pastaga..va tl’enculé lui

              hein....sale race de coco de prof d’histoire qui enseigne l’histoire de l’URSS et ose mentionner le nom de Lenine dans ces cours. j’m’en va écrire une lettre au directeur pour qu’il le vire, sinon, tu changes d’école illico

              Skoun ma fille ? li bouqin di science nat il montre des photos d’hommes nu ? Et ton prof c’est un HOMME ? Et t’a spas le droit de porter le voile devant des hommes ???????? ??? ABOMINATION le prophete pas aimer ça ! T’iras dans une école coranique l’an prochain et tu remettras le voile, na !

              Heil mein fhurercito ! Y en a marre de cette école de coco qui chie sur le Furher. Hitler était l’avenir de l’homme et cette école de la républioque de merde c’est l’avenir des tafioles. Mes copains de jeunesse d’Occident et du Gud ont crée une école nationaliste enseignant les vraies valeurs viriles et patriotiques de mecs. Demain je t’inscris dans la SS-N (Section Scolaire Nazional) avec option combat armé En plus elle est dans le 92 et Devedjian (avec qui je magnais le gourdin sur les cranes de pédés, de bougnoules et de trotsko,) la subventionne à mort par devoir envers ses engagements de jeunesse. 


            • Gazi BORAT 6 février 2008 10:57

              Mr Lerma

              Fort de votre inspiration "sarkozienne" non dissimulée, vous prônez le modèle libéral et la "nécessaire-adaptation-de-l’éducation-national-au-modèle-de-l’entreprise".

              Pourquoi pas ?

              Et pourquoi, en ce cas ne pas adopter le modèle en vigueur aux Etats Unis d’évaluation des professeurs ?

              On y voit ainsi, sur le modèle des questionnaires de satisfaction clients, comme ces petites fiches que l’on vous fait remplir dans les hotels de grandes chaines quand vous terminez votre séjour, des questionnaires délivrés aux élèves en fin d’année où ils peuvent noter leur professeur.

              De la même façon, des intervenants en universités font l’objet d’un petit bulletin portant en conclusion la question : "recommanderiez-vous ce conférencier pour de futures interventions dans cette école ?"

              Résultats : Des professeurs qui, pour survivre, s’adonnent à la démagogie, flattent leurs élèves, travaillent plus leur popularité que le contenu pédagogique de leurs interventions et, pour finir, accordent aux pires la moyenne...

              Un modèle à suivre ?

              gAZi bORAt


              • Gazi BORAT 6 février 2008 11:00

                ERRATUM

                Le post ci dessus est une réponse mal positionnée à la première intervention de Lerma en tête de ce fil..

                gAZi bORAt


              • Gilles Gilles 6 février 2008 15:47

                Gazi, ayant étudié au Canada une année, j’ai eu à remplir ces questionnaires d’évaluation dont vous parlez.

                Honnêtement, ils étaient trés utiles et portaient sur bien 50 points différents du cours, avec de nombresues nuances, et n’étaient aucunement tournés uniquement vers "le prof est-il bon ou nul", mais sur l’ensemble (prof, cours, moyens, organisation de l’université, contenu, articulation avec d’autres cours...)

                Leur but était d’améliorer pour l’année suivante le cours délivré par l’université. A aucun moment, durant les cours du semestre, les profs n’ont flattés ou surnoté, les élèves, jamais.

                Tout simplement car les étudiants étaient considérés comme sérieux et partenaires de la fac avec une ambiance générale plutôt coopératives entre étudiants et profs (plus faciles d’accés qu’en France), malgrè la compétition sous jacente.

                Ce qui est vrai c’est que certains profs se faisaient "burner". A la rigueur normal car on en comprennait quedalle à ce qu’ils racontaient (brouillon, trop rapide, accent trop zarbi....), même les surdoués.....donc ! Et de ce que je sache, les étudiants répondaient le plus honnetement possible

                Enfin, cela marchait bien au Canada, dans cette fac, et la mentalité locale doit beraucoup jouer afin que ce système fonctionne correctement. En France, vu l’ambiance acteulle, il est à craindre que cela ne tourne au défouloir iraisonné.


              • Gazi BORAT 6 février 2008 16:08

                @ Gilles

                Je pense que le Canada dont vous tirez votre expérience est un pays moins excessif que les Etats Unis. La dérive poussant les enseignants à "se faire bien voir" par les élèves m’a été rapportée par deux universitaires français qui sont intervenus dans des universités de la côte ouest.

                Cela ne m’a pas paru invraisemblable mais je ne sais ce à quoi un tel système transposé dans le contexte français pourrait aboutir..

                gAZi bORAt


              • Gilles Gilles 6 février 2008 16:48

                Gazi, effectivement

                Et tout dépend aussi du sens que l’on voudra donner à ces évaluations. Si tous les acteurs (y compris profs et élèves) sont d’accord avec l’idée d’améliorer la qualité l’enseignement, d’accord avec les critères d’évaluation, et en se donnant le temps et les moyens necéssaires à la réflexion, ça ira probablement dans le bon sens.

                SI au contraire ce n’est qu’un subterfuge pour répondre à une exigence populaire, alimentée par la démagogie politique, de sanction contre les profs soupçonnés d’être mauvais et/ou fainéants ou qui s’écartent de leur feuille de route, alors cela deviendra une chasse aux sorcières qui incitera les profs à la pleutrerie, à la soumission et à la sournoiserie, de peur d’être sanctionné selon des critères qu’ils refutent......dommageable en fin de compte au dévelopement intellectuel des élèves

                Imaginez un prof évitant de mal noter des élèves de couleur de peur de se faire accuser de racisme en fin d’année par simple vengeance.....


              • ZEN ZEN 6 février 2008 11:37

                G.Borat pointe bien les effets pervers d’un système parfois réclamé par certains parents et élèves..

                L’heure est à l"’obligation de résultats" (pour Mme Aubanel aussi) . Les résutats, en matière de réussite scolaire sont liés à tellement de variables, qu’on ne peut les considérer comme des critères suffisants et sürs. Par ex., X¨% d’élèves reçus au Bac : oui, mais pour quelle matière ? pour quels publics ? dans quels contextes ?, etc... (on ne pourra jamais comparer Jeanson de Sailly avec Anatole France de Burbure-les -Betteraves..)

                Une solution : établir et généraliser des QCM..Beaux résultats en français, philo, etc... !

                http://www.marianne2.fr/Rapport-Pochard-Le-retour-de-la-nomenklatura-pedagogiste_a83639.html


                • Le questionnaire de satisfaction à réponse multiples me semble une bonne méthode...Dans le privé lorsque vous suivez des modules de formation....vous remplissez toujours un questionnaire de satisfaction. Dans ces conditions les "mauvais" intervenants sont écartés pour les sessions ultérieures.

                  Quant à la rémunération au mérite...gare aux dérives !! L’Administration dispose déjà de tas d’outils pour "favoriser" la carrière (donc la rémunération) des meilleurs. N’allons pas encore ajouter de nouvelles causes de conflit entre les personnes !

                  Pour ceux qui connaissent l’Administration...essayez donc de baisser brutalement la note annuelle d’un fonctionnaire...et vous verrez surgir ...la représentation syndicale ...qui défend ni plus ni moins le 18/20 ... pour tout le monde !!

                  Nous marchons sur la tête !


                  • Le péripate Le péripate 6 février 2008 11:48

                    L’affaiblissement du monde du travail a été obtenu (entre autres) par l’individualisation des épreuves instituées. Hier, c’était le diplôme qui était l’épreuve qui instituait la récompense monétaire du professeur. Mais ceci a pour inconvénient certain de permettre la constitution d’un corps professoral, d’un syndicalisme qui s’appuie sur des conditions communes et partagées aisément repérables.

                    Mais pour passer de l’épreuve du diplôme à l’épreuve du mérite, il faut catégoriser de manière égale pour tous sans quoi il n’y a pas de justice. Le paradigme généralement employé est celui de l’épreuve sportive. Dans un court commentaire, je ne peux m’avancer de trop, mais il est probable que cette tache de réglementation soit insurmontable dans le domaine éducatif, c’est donc une épreuve de force qui probablement s’imposera, niant l’égalité des chances et le mérite, en contradiction avec les motifs originaux. Mais, l’essentiel aura été obtenu, casser la capacité revendicative du corps enseignant.


                    • Paul Villach Paul Villach 6 février 2008 16:07

                      @ Le péripate

                      Très intéressant ! Paul VILLACH


                    • haddock 6 février 2008 11:49

                      Pourquoi une petite entreprise doit-elle fermer si elle est mal gérée , 

                       

                      Il y a-t- il une différence entre l’ EN et une entreprise  ?

                       

                      L’ une fermerait pour mauvais résultats , l’ autre reste ouverte parce que .... ?


                      • faxtronic faxtronic 6 février 2008 12:01

                        Et ta connerie, c’est une entreprise. L’enseignement ce n’est pas une entreprise, comme l’etat n’est pas une entreprise. Un etat c’est une communauté de personne, qui regit en commun les problemes de la vie public : res publica. L’enseuignement,c’est l’investissement de cet etat dans la nouvelle generation. L’enseignement fais partie de l’etat.


                      • ZEN ZEN 6 février 2008 12:09

                        Hadhok devrait lire cet article ad hoc...

                         

                        http://www.monde-diplomatique.fr/2003/06/LAVAL/10135


                      • ficelle 6 février 2008 12:22

                        L’entrepreneur choisit ses produits de base...comprenne qui voudra !


                      • haddock 6 février 2008 13:23

                        Je ne sais pas si l’ école est une entreprise , mais je peux certifier que l’ entreprise est une école , celle de la vie , pas théorique , celle où on se fait une place si on est pertinent dans son truc , pas payé à la fin du mois , payé si t’ as étét bon .

                         

                         


                      • adeline 6 février 2008 17:56

                        @haddock quand allez vous arréter d’usurper cette identitée ! cela n’a aucun sens !


                      • haddock 6 février 2008 21:30

                        adeline ,

                         

                        Je préfererais avoir mon ancien pseudo Rocla , mais mon IP a été bloquée un certain jour .

                        J’ ai été jeté à la porte en tant que Rocla , suis entré par la fenêtre avec le pseudo Haddock .


                      • geo63 6 février 2008 11:53

                        Il y a un point qui me semble-t-il n’est pas soulevé par Paul Villach dont je partage l’indignation, c’est le suivant : on trouve de plus en plus d’élèves, notamment en 1ère et terminale qui ne veulent rien foutre, ceci est vrai dans des quartiers sans problèmes de Paris. Ils ont "autre chose à faire" que préparer leur bac...Bon nombre d’enseignants le savent ! Lorsque l’épreuve arrive, parfois avec une sanction négative, bien entendu ils deviennent virulents et les parents encore plus ! Ce sont ceux-là qui réclament haut et fort la rémunération des profs au mérite, alors qu’ils ont abandonné depuis longtemps leur fonction de parents en autorisant l’élève à vivre ailleurs, en couple éventuellement...


                        • Sébastien Sébastien 6 février 2008 11:54

                          C’est curieux cet article. Deja, tout ce qui est ecrit est la realite du monde de l’entreprise. Et oui, si vous voulez rentrer dans une grande entreprise, il vaut mieux se fondre dans le moule et etre bien vu de ses superieurs.

                          Vous posez la question de savoir comment evaluer le merite. Ca ne me semble pas bien difficile tout de meme. Les professeurs ne pourraient-ils pas etre juges en fonction des resultats de leurs eleves, tout simplement ? Quand des enfants illettres entrent en 6eme, pensez-vous que les profs ont bien fait leur travail ?

                          Il y a beaucoup d’autres criteres objectifs : l’absenteisme, la ponctualite, la preparation des cours, le rendu des notes a temps... Certains profs abusent sur ces points.

                          Bref, comme d’habtude, levee de bouclier des qu’on parle de changer avec une methode qui fonctionne : on ne demande que ca mais on peut pas et c’est pas de notre faute. Comme des eleves en fait...


                          • faxtronic faxtronic 6 février 2008 12:02

                            Redonnez du pouvoir au profs (redoublement, punition) et vous verrez que l’illetrisme diminuera.


                          • Gasty Gasty 6 février 2008 12:34

                            @ sebastien

                            Il y a beaucoup d’autres criteres objectifs : l’absenteisme, la ponctualite, la preparation des cours, le rendu des notes a temps... Certains profs abusent sur ces points.

                             

                            Il y a d’autre critères : le cynisme, la mise en compétition, la délation, l’oppression, le harcelement.... dont certaines hiérarchies abusent. Et qui sont des objectifs d’entreprises d’amélioration.


                          • Gasty Gasty 6 février 2008 13:01

                            il y avait un film que j’avais bien aimé, le titre " Carambolages" de marcel Bluwal.

                            La médiocrité, la convoitise des personnages prêt à tout pour arriver à leurs fins.

                            Une réplique avec de funès ( le directeur) et l’employé ( Brialy) lors d’une réunion d’entreprise.

                            " Qu’en pensez-vous mon petit Brialy (l’employé)"

                            " Mais la même chose que vous Mr le directeur ( de funès) "

                            Et de funès de répondre " il est bien ce petit "


                          • Sébastien Sébastien 6 février 2008 13:35

                            Et oui Gatsy. Souhaitez la bienvenue aux professeurs dans la realite de ce monde. Et puis ne faites pas semblant de l’ignorer, de la competition entre profs, il y en a deja. Tout comme le cynisme, la délation, l’oppression, le harcelement... D’ailleurs les profs savent tres bien qui sont les tires au flanc de l’etablissement.

                            Mais surtout ne le dites pas... L’education nationale est un monde parfait, compose de personnes parfaites donc l’action est entravee par le gouvernement, les eleves, les parents, l’administration...


                          • 5A3N5D 6 février 2008 14:01

                            @ Sébastien,

                            Maintenant à la retraite, je m’amuse parfois, au hasard de mes promenades, à regarder les ouvriers sur les chantiers. Ce n’est pas dépourvu d’intérêt.

                            Dans les très petites entreprises, en général, l’ambiance est plutôt au travail. Mais dans les boîtes d’une certaine importance, le travail fourni par chacun des membres d’une équipe est souvent très, très inégal.

                            Mais, je crois franchement que le jour où le pékin de base aura le droit de noter les enseignants de ses enfants, ce sera la mort définitive de l’école : quel parent ne tiendra pas rigueur à un professeur de ne pas avoir fait de son chérubin un futur président de la république, au nom de l’ "égalité des chances" que certains ont depuis longtemps confondu avec l’ "obligation de résultats" ? Même un médecin n’a pas d’obligation de résultats, seulement de moyens, et la pédagogie est bien loin d’être une science aussi exacte que la médecine.

                            Puis-je vous suggérer ceci : préparez le concours du CAPES ou de l’agrégation, faites votre période de stage et nous en reparlerons ensuite.

                            Au fait, vous postez depuis votre lieu de travail ?


                          • Gasty Gasty 6 février 2008 14:36

                            @ Sébastien

                            La réalité de ce monde n’est pas un critère. Mais plutôt une abberation du plus et encore plus au détriment de la complexité de la vie sous toutes ses formes, humaine, terrestre et animal.

                            Il y a des habiles, des malhabiles, des scientifiques , des rêveurs, des inventeurs, des pédogogues, des plusseurs et des moinsseurs, des solides et des maladifs.

                            De quoi pimenter la vie, la société, l’humain, le monde.

                            Nous ne sommes pas des machines estampillées® avec garantie du gouvernement.


                          • Gasty Gasty 6 février 2008 14:49

                            Le véritable défi du XXI eme siècle pourrait etre "l’autonomie de l’ esprit".

                            Est-ce que ce critère est noté comme " médiocre, passable, bon , très bon "


                          • pallas 6 février 2008 12:20

                            La remuneration des professeurs en fonction de leurs merite, donc, ils auront au final un tout petit salaire, vu leurs competences pedagogiques pour la plupart sa sera fameux.

                            Beaucoup trop de professeurs sont insolents et confondent apprendre un savoir envers un eleve, bien au contraire, sa se la jou petit maitre envers des etres qu’ils ne considerent meme pas. Maintenant faire un retour en arriere du pere fouetard avec bonnet d’anne ou bien la violence verbal ou usé de la violence tout court, c’est bien comme education, mais, les anciens qui veulent revenir a cela, n’ont ils pas lutté en mai 68 car ils etaient oppressé, ils l’ont peut etre oublié ?.

                            L’ecole a pour but ou plutot devrai avoir pour objectif de crée un homme et une femme adulte qui soit adulte et non de les gavées comme des oies de savoir certe qui a son importance mais qui sera de toute maniere oublier.

                            De plus de qu’elle droit ce permet ont de dire que un tel est intelligent car il a appris parcoeur ce qu’ont lui a gavé et l’autre non ?. Dans notre societe, si ont faisaient passer le test de Qi a un Ordinateur, il aurait 100%, donc il serai un Dieu en matiere intellectuel, il sait calculé, ecrire sans fautes d’orthographes, il est capable de regurgité toutes les données qu’ont lui donne, toutes les informations possibles et imaginables. Donc l’Ordinateur est superieur intellectuellement a l’etre humain au vu de notre maniere de jugé l’intelligence d’un etre humain, pourtant, un ordinateur ne pense pas, sa n’a aucunes conscience, c’est Vide comme un Balai ou une Voiture ou bien un Stylo, c’est quelque peut ridicule et debilisant notre maniere de conception de crée ou de former un humain. La formation, l’apprentissage, l’education, l’evolution, la comprehension de toute chose, sa n’est pas que pendant l’Enfance, c’est en verité toute sa vie que l’ont evolu. Actuellement nos jeunes sont en pertes de vitesses, bcp sont infantilisé, une bonne note, une recompense, c’est comme les animaux de laboratoire pour tester leurs reactions, tu fais ceci et tu aura de la nourriture, c’est dégradant d’entre etre arrivé a se consideré soit meme comme des moins que rien. Les professeurs en eux meme, s’ils appliquent strictement ce qu’ils doivent faire, ils auront la recompense du merite, comme la cacahuete donné au singe dans une experience dans un laboratoire. Est ce que sa formera un jeune humain en Adulte qui reflechira qui sera comprendre et a apprendre ? non. Nous avons un grave probleme Civilisationnel, ce n’est pas nouveau, mais, avec la planete qui se meurt, la violence qui se repand de part le monde, les Jeunes Generations voient leurs avenirs tombé dans un cauchemard, et s’ils sont formatés, infantilisés, ultra individualiste, alors il est deja trop tard pour esperer un futur, car la chaque acte amene a des consequences immediates et extremes, n’avez vous pas remarqué que tou devient extreme ?.


                            • impertinent3 impertinent 6 février 2008 13:07

                              Pallas, à voir votre orthographe (j’ai renoncé à compter les fautes, il y en a trop), je pense que vous avez dû avoir des profs de français de peu de mérite.

                              Mais comme d’autre part il y a de nombreux intervenants qui ont une orthographe correcte, je pense plutôt qu’avant de critiquer les autres vous devriez vous penchez sur votre cas.


                            • 5A3N5D 6 février 2008 13:08

                              ""L’ecole a pour but ou plutot devrai avoir pour objectif de crée un homme et une femme adulte qui soit adulte et non de les gavées comme des oies de savoir certe qui a son importance mais qui sera de toute maniere oublier."""

                              Bonne idée ! Vidons tous les programmes de leur contenu, puisque, de toute façon, ce sera "oublié" et transformons nos classes en garderies (souhait des parents.) Outre le fait que nous obtiendrons des "citoyens" complètement incultes, "gavés" de savoir "qui a son importance mais peu importe", cela permettrait de supprimer bon nombre de postes.

                              L’école n’a pas pour but de créer  : elle n’est pas dieu le père et le langage employé dans votre commentaire est symptomatique de la position des parents qui laissent aux bons soins de l’école un "être" que celle-ci aura pour mission de "créer". Réification inadmissible de l’enfant  !


                            • 5A3N5D 6 février 2008 13:18

                              HORS SUJET TOTAL : Ca va mal dans l’Education Nationale ! L’inspecteur d’académie d’Evreux a mis une tarte à un délégué de parents d’élèves. Une plainte a été déposée.

                              Il a mon soutien inconditionnel.

                              Moinssez-moi, j’adore !


                            • Paul Villach Paul Villach 6 février 2008 13:29

                              @ 5A3N5D

                              Vous m’avez demandé , sur le fil de "Il y a des gifles qui se perdent : le professeur et le droit de correction", de vous fournir des jugements de TA qui annulent souvent les refus de protection statutaire opposés par le recteur à des demandes formulées par des fonctionnaires attaqués à l’occasion de leur fonction.

                              Puis-je vous renvoyer modestement à mon ouvrage "Les infortunes du Savoir sous la cravache du Pouvoir", (Éditions LACOUR, 2003) qui en donne un certain nombre de façon circonstanciée ?

                              Si j’ai le temps, je peux vous en présenter sommairement ultérieurement quelques exemples.

                              Mes articles sont tirés d’une documentation personnelle de quarante années. Paul Villach


                            • 5A3N5D 6 février 2008 13:43

                              OK. Je vais essayer de me trouver le livre en question. Sinon, j’ai toujours la possibilité de consulter les jurisclasseurs dans une bibliothèque.

                              Mes excuses aux autres commentateurs pour cet aparté.


                            • claude claude 7 février 2008 03:00

                              il faut arrêter de tirer sur l’ambulance !

                              le corps professoral, quelque soit la catégorie d’élève à laquelle il s’adresse (de la maternelle à l’université), dans sa grande majorité, aime enseigner.

                              un bon professeur, comment le définir ? pour moi, c’est celui qui sait ouvrir l’esprit de ses élèves, et les amener à savoir penser par eux-même. pour cela, il se comporte comme un maillon d’une longue chaine de savoir... il est passionné, vivant, ouvert, curieux, interactif,se met à la portée de son auditoire... bref, est pédagogue...

                              je garde le souvenir ému, d’institutrices, de professeurs, qui m’ont donné par leur passion à enseigner, l’amour de la lecture, la curiosité de connaître ce qui m’entoure et un intérêt sans cesse renouvellé pour l’histoire et les sciences de la vie. peu douée en maths, j’ai un élan de reconnaissance envers ce prof de seconde, qui a su transformer cette matière cabalistique en déroulement logique de faits précis...

                              j’ai eu aussi des professeurs métronomes, soporifiques, dictatoriaux ; des profs dont on se demandait pourquoi ils enseignaient, tellement ils semblaient détester ce qu’ils faisaient.

                              puisque l’on doit rémunérer les profs au mérite, je propose d’inclure quelque critères supplémentaires :

                              • celui d’enseigner dans des classes bondées,
                              • celui de devoir faire l’éducation de base de certains élèves, et de leur enseigner les fondamentaux de la vie sociale,
                              • celui de faire face à des parents démissionaires, trop dépassés par leur progeniture pour faire oeuvre d’autorité,
                              • celui de subir les aléas d’une administration qui les nomme, tous frais émoulus de l’iufm, à l’autre bout de leur région d’origine, dans des établissements où ils doivent enseigner à des enfants qui ont perdu leurs repères,
                              • celui d’adapter des directives dites "pédagogiques" pondues par des énarques, chefs de cabinets de ministres, totalement dépourvues de bon sens...
                              • etc, etc...

                              à la place de donner bêtement la bastonnage à ces feignants de professeur, il serait peut-être bon de réfléchir à la manière d’améliorer leurs conditions de travail afin qu’ils puissent enseigner dans les meilleures conditions possibles :

                              ... alors là, on pourra vraiment juger de leur compétence à faire leur métier...

                               


                            • pallas 6 février 2008 12:29

                              Je sais je sais, je fais plein de fautes, j’ecris trop vite, par exemple erreur grossiere a la premiere lecture, "bonnet d’anne", alors que c’est "bonnet d’ane", je sais je sais, je n’est pas le droit de donner mon avi car je ne regarde pas la virgule pret et sa va repartir sur des attaques mesquines d’auteurs qui font eux meme des fautes d’orthographes et surtout linguistes sans donner leurs avis evidemment sur l’idée emise sa evite bien du soucis en effet, qu’elle apprentissage et qu’elle formation pour en arriver a chercher la brindille dans l’oeil du voisin au lieu de savoir qu’ont une poutre dans le sien.


                              • grangeoisi grangeoisi 6 février 2008 12:53

                                Vous ne croyez pas que Villach règle ses comptes ? Beaucoup de rancoeurs, de récriminations dans ses articles... enfin Agoravox compense son ego, sans doute blessé faute d’intérêts manifestés par une administration "coterie","écurie", "réseau idéologique". Bizarre ça me fait penser à quelque chose ces mots mais à quoi ? Va savoir Charles....

                                 

                                PS pour les moinsseurs, j’aimerais bien que le chiffre des moins soit en rouge ça serait plus décoratif.


                                • Paul Villach Paul Villach 6 février 2008 13:03

                                  De quels comptes parlez-vous en citant les propos de François BAYROU !

                                  De votre côté, ébranlé dans vos certitudes, vous ne trouvez que l’attaque personnelle pour vous défendre ! C’est minable ! Paul Villach


                                • jzk 6 février 2008 13:21

                                  Le problème des professeurs c’est qu’ils n’ont jamais quitté l’école. Ils n’ont aucune notion de la Vie et sont persuadés pour la plupart d’avoir la science infuse alors qu’une grande majorité d’entre eux, on le sait bien (mais on ne peut pas le prouver, dès qu’on parle de noter tout ça ça monte au créneau, cf cet article par exemple), n’ont aucune pédagogie ni aucune expérience du monde réel. Pour la plupart ils récitent bêtement leurs bouquins, sans valeur ajoutée, sans pédagogie ni éducation.

                                  Mais bon, comme dit plus haut, pas touche au tout puissant Mammouth.


                                  • 5A3N5D 6 février 2008 13:38

                                    ""n’ont aucune pédagogie ni aucune expérience du monde réel. Pour la plupart ils récitent bêtement leurs bouquins, sans valeur ajoutée, sans pédagogie ni éducation."""

                                    Et vous osez leur confier vos enfants ? C’est scandaleux !


                                  • geo63 6 février 2008 13:43

                                    @jzk : On sent à travers ce commentaire la réflexion profonde de quelqu’un qui sait ! "Ils n’ont aucune notion de la vie". Mais pauvre imbécile ils ont des problèmes comme vous, dans l’immense majorité des cas une famille à nourrir et j’ajouterai ceci : pour arriver à leur job ils ont passé un certain nombre d’examens et de concours pas évidents, est-ce votre cas ?

                                    Si on parlait un peu de la démission des parents de plus en plus pesante, des gamins qui ne veulent rien foutre mais sont d’une arrogance à la hauteur de leur fainéantise !

                                    n.b. je ne suis absolument pas enseignant.


                                  • Gilles Gilles 6 février 2008 15:54

                                    jzk, vous êtes démasqué" !

                                    Es-ce vous qui avait publié dans le Figaro ces commentaires ci-dessous ? En tout cas voilà ce que ça donne de s’abonner au Fig : des gens qui n’ont aucune notion de la vie terrestre.

                                     

                                    « ce sont (les professeurs) des adolescents prolongés (pour ne pas dire attardés) qui n’ont pas la moindre expérience de la vraie vie dans le monde des adultes, »

                                     « Education Nationale, qui n’est en réalité qu’un bourrage de crâne gauchisant , qui n’enseigne rien, et fait les futurs chômeurs de demain qui ne veulent à aucun prix qu’on les oblige à accepter un emploi, pour justifier leurs allocations... ».

                                     « 1500 ans de découverte pédagogiques ont été balayées par quelques gauchistes soixante huitards attardés. »

                                     « On a voulu "médiocriser" la jeunesse, le résultat est ce qu’on voit dans les facs inutiles : des "jeunes" étudiants de 30 ans et plus qui ne songent qu’à faire la révolution et la grève. »

                                     « ceux qui vivent une vie virtuelle dans le cocon douillet de l’administration, sans souci du lendemain, et ceux qui se battent dans la réalité économique dans l’incertitude (mais tellement plus intéressante) de l’avenir »

                                     « Face au délabrement de l’école publique, aux professeurs devenu rigides et déviants ou juste très fonctionnaires, à l’insupportable mixité politiquement correcte »


                                  • jzk 6 février 2008 20:49

                                    Lol non désolé ce n’est pas moi, je n’ai pas le temps de voir plusieurs sites et je reste sur agoravox, pas trop engagé politiquement (comprendre pas trop de gauchistes, il y a aussi un contre pouvoir représentatif de la population, à savoir des gens de droite et une population autre que journaleux/fonctionnaires).

                                    Mais ça aurait pu être de moi je pense .


                                  • pallas 6 février 2008 14:16

                                    l’ecole c’est comme l’anpe, sa n’a d’utilité que pour ceux qui y travail car c’est leur gagne pain mais non pour ceux qui sont obligé d’y aller. Le professeur recite parcoeur le livre qu’il a sous la main et l’eleve copie au final le livre sur son cahier, c’est pareil pour l’anpe, la personne recite les demandes qui sont affiché sur les murs dans l’agence, donc pour l’ecole j’ai etudier tout seul, j’ai eu mes diplomes, pour le travail j’ai chercher par moi meme. Je n’est pas eu besoin de la precieuse aide d’individues qui n’ont jamais connu le monde exterieur et qui existent que dans leurs quotidiens loin de la realité. Donc c’est normal que vous defendez votre point de vu car sa concerne votre travail, la realité est que vous n’avez aucunes utilités, autant apprendre directement dans un livre faisant le programme scolaire de l’année, sa va nettement plus vite.


                                    • claude claude 7 février 2008 02:06

                                      @ pallas,

                                      sans vouloir vous offenser, l’orthographe était-elle prévue dans votre cursus ???

                                      d’après vos posts, il semblerait que vous régliez un vieux, très vieux, contentieux avec l’école et les professeurs...

                                      quel supplice a dû être le vôtre, tout aux long de ces longues années, où l’on vous a contraint à prendre le chemin des salles de classe et à apprendre quelques notions fondamentales qui vous ont permit d’arriver là où vous en êtes...


                                    • Céphale Céphale 6 février 2008 14:17

                                      L’expression "salaire au mérite" est détestable, car le mérite n’est pas une grandeur mesurable. Le terme a été introduit en France par un obscur traducteur. Il s’agissait à l’origine de la méthode du "Merit Rating", très populaire dans les entreprises américaines. Si vous regardez un dictionnaire, vous verrez que merit signifie valeur.

                                       

                                      Avec "valeur", nous ne sommes pas plus avancés. La valeur n’est pas non plus une grandeur mesurable. Pour contourner la difficulté, les Américains l’assimilent à un résultat chiffré, par exemple le nombre de voitures vendues par mois par un vendeur dans un garage. C’est la méthode des quotas.

                                       

                                      Pour appliquer la méthode du Merit Rating à des ministres, le cabinet Mars & Co a dû déployer des trésors d’imagination. Mais ce n’est pas l’objet de cet article.

                                       

                                      Le "mérite" d’un prof est évalué depuis longtemps, et tous les profs le savent bien. En effet dans les établissements publics, dans le primaire et le secondaire, chaque enseignant est évalué par le rectorat sur avis du chef d’établissement et d’après les rapports d’inspection. Les notes sont comprises entre 16 et 20, ce qui peut faire sourire, mais cela fait tout de même 5 niveaux d’appréciation. Elles pourraient aussi bien être comprises entre 1 et 5. La note de l’enseignant a une forte incidence sur son déroulement de carrière et sur sa rémunération.

                                       

                                      La proposition de la commission Pochard n’apporte donc rien de nouveau, sauf peut-être un changement de vocabulaire.

                                       

                                      Quant à juger un enseignant sur ses résultats, comme un vendeur de bagnoles, soyons sérieux. La véritable réussite d’un enseignant, c’est de parvenir à bien préparer ses élèves à la vie adulte.


                                      • Céline Ertalif Céline Ertalif 6 février 2008 23:21

                                        Pour faire suite à une discussion entâmée sur un autre fil avec Céphale, je suis assez d’accord avec l’article de Paul Villach. Au moins sur la critique des inspections et sur sa conclusion relative au danger d’une assimilation du mérite à la soumission. Du Stanley Milgram soft. Le mérite comme la notation hiérarchique réduisent tout à l’individu alors que l’évaluation doit intégrer une discussion sur la compréhension des objectifs, sur la validité des critères et elle est forcément participative et collective. La dimension collective de l’exercice pédagogique n’est-elle pas le maillon très faible de notre système éducatif ?

                                         


                                      • Jocrisse Jacques 7 février 2008 06:04

                                        Céphale,

                                        Comme d’habitude vous avez tout faux.

                                        Tout peut se mesurer, y compris le mérite. Il s’agit de mettre en place les outils adaptés et j’ai pratiqué cette technique.

                                        Le "mérite" d’un prof est évalué depuis longtemps, et tous les profs le savent bien. Excellente plaisanterie ! Dans l’administration, le seul mérite reconnu est l’âge et l’ancienneté qui déterminent la notation et influe sur la rapidité relative de l’avancement (choix, mi-choix, ancienneté).Donc, en prenant de l’âge on devient bon ! Brassens a pourtant écrit " Le temps ne fait à l’affaire, quand on est con, on est con..."

                                        En effet dans les établissements publics, dans le primaire et le secondaire, chaque enseignant est évalué par le rectorat sur avis du chef d’établissement. FAUX , dans le primaire les enseignants sont inspectés par un IDEN et le directeur (trice) d’école ne donne pas d’avis car il n’a pas de pouvoir hiérachique sur ses collègues . Etonnant NON, un directeur sans pouvoir , Il n’y a que dans l’EN qu’on peut voir ça . (Mon épouse était directrice d’école primaire, on ne dit plus élémentaire, ça faisait moche...) L’inspection a lieu tous les 5/6 ans (quand tout va bien) , dure un peu plus d’une heure et l’enseignant est prévenu au moins 48h avant la venue de l’IDEN. EFFICACE !

                                        Quant à juger un enseignant sur ses résultats, comme un vendeur de bagnoles, soyons sérieux. La véritable réussite d’un enseignant, c’est de parvenir à bien préparer ses élèves à la vie adulte. NON, la mission de l’enseignant n’est pas de préparer et d’ EDUQUER (c’est le rôle de la famille) ses élèves à devenir citoyens, mais de les INSTRUIRE.

                                        Si on revenait aux véritables missions de l’EN, les choses seraient plus claires.

                                         


                                      • 5A3N5D 8 février 2008 17:16

                                        @ Jacques,

                                        Vous allez rire : c’est vous qui avez tout faux, de bout en bout !

                                        "Le "mérite" d’un prof est évalué depuis longtemps, et tous les profs le savent bien. Excellente plaisanterie ! Dans l’administration, le seul mérite reconnu est l’âge et l’ancienneté qui déterminent la notation et influe sur la rapidité relative de l’avancement (choix, mi-choix, ancienneté).Donc, en prenant de l’âge on devient bon !

                                        Il y a déjà une contradiction interne dans votre phrase : on est promu soit à l’ancienneté, soit au "choix", soit au "mi-choix", mais ce n’est pas l’ancienneté qui détermine le "choix". On ne peut pas être promu à la fois au "choix" et à l’ancienneté. C’est l’un ou l’autre. Pour parvenir du 1er au 9° échelon, sur 18 ans, j’ai progressé quatre fois au "choix", une fois au "mi-choix". A 31 ans, j’ai eu la mention "honorable", au titre de la promotion du 14 juillet (sic). J’ai terminé ma carrière avec la note de 15,5/20 Je ne sais pas si en prenant de l’âge, on devient bon, mais je peux vous assurer qu’on gagne en expérience.

                                        "Brassens a pourtant écrit " Le temps ne fait à l’affaire, quand on est con, on est con..."

                                        C’est peut-être la seule chose qui ne soit pas fausse dans votre commentaire.

                                        FAUX , dans le primaire les enseignants sont inspectés par un IDEN et le directeur (trice) d’école ne donne pas d’avis car il n’a pas de pouvoir hiérachique sur ses collègues." 

                                        Ca, vous n’en savez strictement rien, et je peux vous assurer que vous vous trompez : lorsqu’un IDEN débarque dans une école, il va voir le directeur (avant ou après son inspection), et, s’il fait bien son boulot, il s’enquiert de l’opinion du directeur sur ses collaborateurs : en général, un directeur est soucieux de la réputation de son établissement, donc de la qualité du service dans celui-ci. Il est noté, lui aussi, ne pas l’oublier. J’ai même connu un IDEN qui allait faire son petit sondage dans les commerces du patelin et chez quelques parents d’élèves. Par ailleurs, ayant souvent enseigné en CM2, j’ai dû, chaque année, remplir des dossiers d’entrée en 6° comprenant un questionnaire sur les compétences et acquis des élèves et auquel étaient joints les cahiers du jour et les travaux d’expression écrite de chaque élève. Donc, à partir de ces données, un inspecteur peut très bien juger du travail effectué par un instit, et chaque année.

                                        "Etonnant NON, un directeur sans pouvoir , Il n’y a que dans l’EN qu’on peut voir ça . (Mon épouse était directrice d’école primaire, on ne dit plus élémentaire, ça faisait moche...) L’inspection a lieu tous les 5/6 ans (quand tout va bien) , dure un peu plus d’une heure et l’enseignant est prévenu au moins 48h avant la venue de l’IDEN. EFFICACE ! "

                                        Le directeur est, en principe, sans compétence pour évaluer ses collègues, c’est vrai. En fait, sa seule fonction consiste à remplir la paperasse administrative, mais toute la paperasse passe forcément par ses mains. On appelle ça "la voie hiérarchique". Il fait souvent office de tampon entre ses collègues et les parents d’élèves. Personnellement, j’ai été inspecté en moyenne tous les deux ans et j’ai choisi de ne jamais être prévenu (oui, c’est en option) tout simplement parce que flipper pendant une semaine avant une inspection, ça ne change strictement rien. Et essayer de "cacher" quoi que ce soit en 48 heures relève de l’utopie : un Journal de Classe, savez-vous ce que c’est ? Je vais même sans doute vous étonner : les IDEN préfèrent aller le plus souvent possible chez les instits qui se décarcassent. Pourquoi ? C’est très simple à comprendre : ils n’ont pas à faire de rapport dégueulasse (qui passe obligatoirement entre les mains de l’inspecteur d’académie, celui-ci donnant son appréciation sur l’instit et sur l’IDEN.) De plus, ces instits qui se font inspecter tous les 36 du mois sont généralement les plus glandeurs et ils n’hésitent pas à demander une contre-inspection si besoin est, avec l’appui du syndicat si la note qui leur est accordée ne leur convient pas. Donc, les instits consciencieux sont inspectés plus souvent que les autres et gravissent donc plus rapidement les échelons ce qui n’est que justice et non un mystère. Ce n’est pas dans "le meilleur des cas" que les IDEN se pointent tous les 3/5 ans, mais dans "le pire des cas". Un instit qui veut une mutation ou un avancement peut aussi demander lui-même à être inspecté, pour gagner des points, et sous réserve qu’il n’ait pas été inspecté récemment. Enfin, l’inspection dure certainement plus d’une heure et se prolonge par un entretien (pas toujours cordial.)

                                        Je précise bien sûr que je tiens à votre disposition tous les documents que je pourrais produire à l’appui de mes affirmations, que je n’ai été syndiqué que deux ou trois ans au début de ma carrière, et que je n’ai jamais fait de la "lèche".

                                         


                                      • Ardant 6 février 2008 14:41

                                        C’est simple de noter les profs, c’est pas la peine de tonnes et de tonnes de discussions.

                                        D’abord, l’école se distingue par ses résultats. Si l’école est bonne, que les élèves ont de bonnes capacités en sortant de là, les profs seront automatiquement félicités et considérés compétents.

                                        Ensuite si l’on veux récompenser par enseignant, il suffit de consulter les enfants et parents d’enfants.

                                        C’est ainsi qu’on arrivera à récompenser les profs au mérite.

                                        C’est simple, il faut seulement du temps avant de pouvoir appliquer ces dispositions, en attendant que les écoles fassent leurs preuves.

                                         


                                        • 5A3N5D 6 février 2008 14:46

                                          Réflexion très puissante. Et le prof qui enseigne dans un établissement de banlieue est assuré de n’avoir aucun mérite.


                                        • Cascabel Cascabel 6 février 2008 17:35

                                          Bof, les parents qui notent...

                                          En Chine ils ont un autre système, hérité du communisme : la compétition. Il existe en effet des compétitions nationales entre écoles, des sortes de grands tests permettant d’évaluer les élèves du pays. Ca boost les profs, quand leurs bons élèves gagnent des prix ils se sentent très fiers, ils honorent ainsi leur établissement et leur profession. Mais c’est en Chine, un pays sans immigration, sans problèmes d’intégration, sans états d’âme sur la notion de réussite. L’éducation nationale qui est tenue par des trotskards tocards, eux n’aiment ni le pays, ni les élèves, ni la réussite. Ils sont corporatistes, idéologues et vassaux d’une machine économique dépourvue d’âme.

                                          Ce qu’on demande aujourd’hui à un élève c’est d’être suffisent discipliné pour se plier à des horaires, à accepter la privation de liberté, mais c’est tout. Il s’agit avant tout de fabriquer des crétins faciles à diriger et commander. Notre éducation est une vaste blague.

                                          Petite détente : http://www.youtube.com/watch?v=QOCDoKsXjP0&feature=related

                                           


                                        • MagicBuster 6 février 2008 14:45

                                          Un enseignant à -t-il plus de mérite à entrainer 50% de la classe au bac à Mantes la Jolie ou à en emmener 99% au lycée Henri IV ?

                                          Le mérite n’est pas véritablement estimé comme il le devrait voila tout.

                                          Pendant que notre imposteur de président s’augmente son salaire de président de 170% les smlcards encaisse des claques à longueur de journée.

                                          (je ne parle même pas du cumul des salaires , ministre de l’intérieur, avocats, maquereau ... ).

                                          Pour tout repas on leur fait avaler des couleuvres tous les jours à 20h précises pendant la grand messe télé.

                                          Je me crois en Roumanie à l’époque Causcescu !

                                          Aux armes citoyens ... formes vos bataillons .... marchons marchons . . .


                                          • pallas 6 février 2008 14:50

                                            Un enseignant a plus de merite d’enseigner dans un etablissement d’une ville pauvre auquel les eleves ont besoin de soutien, ceux qui ont de l’argent vivant dans les beaux quartiers auquel l’eleve sera viré l’année suivant pour ne pas baisser le prestige du 90% reçu au bac, l’enseignant dans se genre d’etablissement ne merite rien et ne sert a rien.


                                            • brieli67 6 février 2008 15:12

                                              Monsieur Paul et les cours particuliers !!

                                              Vous vous fouttez de notre gueule ! Un bon prof avec une aggreg en maths ce qu’il ramasse ou peut ramasser au black !

                                              C’est pas au mérite ? L’épouse à mon cousin elle bosse tous les soirs jusqu’à onze heures samedi et dimanche compris. Et par groupes de trois.... Gros succès pour ses camps d’été...

                                              Un bon prof ça se sait .


                                              • jzk 6 février 2008 15:14

                                                Avant de s’énerver en pensant qu’il n’y a qu’un seul critère - la réussite des élèves au bac - réfléchissez deux minutes.

                                                Une note reflète la somme de compétences pondérées. Ainsi, on peut prendre en compte la réussite aux examens bien sûr, mais pas que... il y a des critères comme la "difficulté" estimée de la classe, le temps de travail à l’école et en dehors de l’école (très largement surestimé il me semble), l’implication du professeur, est-ce qu’il crée des exercices, des mises en situation ou est-ce qu’il copie les exercices de la fin du livre ? il fait bêtement gratter le contenu d’un bouquin ou il développe ses propres cours ?

                                                Des critères il y en a plein... Faut arrêter de voir le mal partout et de brandir le spectre du capitalisme chaque fois que l’on propose d’améliorer nos administrations et nos institutions poussives... On a tous à y gagner, mis à part les planqués, bien entendu. Mais je persiste à croire qu’il y a des gens biens qui en veulent dans le service public. Même si je n’en ai jamais rencontré...


                                                • pallas 6 février 2008 15:29

                                                  un prof sa a les memes vacances que les eleves, c’est a dire 2 fois plus de journées de repos qu’un salarié, en plus de sa les 35 heures connai pas, au maximum 30 heures de boulot par semaine. J’ai l’impression que mes impots paye des faineants qui ont l’outrecouidence de s’affirmer detenteur du savoir, c’est pareil pour les salarié de l’anpe, de vrai planqué.


                                                  • Gilles Gilles 6 février 2008 16:24

                                                    Pallas, jzk, je vous suis entièrement sur tous vos commentaires.

                                                    Il faut éradiquer la race des enseignants. Pas parce qu’ils sont mauvais comme êtres humains, non, ils ont aussi été comme vous de charmants bambins plein d’avenir et à la base n’était pas plus imbéciles que la moyenne. Mais bien parce que c’est la fonction de fonctionnaire elle même qui avili ces hommes et ces femmes. A force de se voir demander peu de travail, sans évaluation, sans risque pour leur emploi, de passer leur temps en vacances, il est normal, le temps aidant, que leur volonté s’atrophie et qu’ils s’habituent à profiter du système en place pour vivoter. Ils n ’ont connus que ça !!! Tout ça, en se la jouant en plus donneurs de leçon en prétendant enseigner le Monde aux autres, sans notions aucune de la vraie vie de la France d’en bas, celle qu’ils n’ont jamais côtoyé car elle travaille, eux issus de milieux enseignants déjà et formés par des idéologues gauchisants archaïques qui préférent la gréve et la révolution à l’effort.

                                                    Tous les fonctionnaires n’étaient pas à 20 ans programés pour devenir des fainéants qui prolifèrent sur la Bête. financée par de lourds impôts sur le travail des vrais citoiyens et investisseurs. Si au lieu de les cantonner dans un statut public, par nature douillet, rigide et protecteur, on les faisait bosser tôt dans le privé, avec les contraintes naturelles de ce secteur, vous verrez que parmi eux, nombreux seront ceux qui s’épanouiront dans la vraie vie en comprenant ce que l’effort au travail, les respect de la hiérarchie, des loies, de la nation, recèle comme vraies valeurs.

                                                    Ce n’est qu’après une vie normale de dur labeur et de sacrifices, ayant compris ce que le mot effort signifie, qu’ils devraient se voir donner le droit d’enseigner.


                                                  • Paul Villach Paul Villach 6 février 2008 17:06

                                                    @ Pallas

                                                    L’ignorance n’est pas un titre suffisant pour débiter des âneries.

                                                    1- Oui, la profession enseigante bénéficie de 3 mois de congés et demi : 2 mois d’été + 8 jours Toussaint + 15 jours Noël + 15 jours février + 15 jours Printemps /Pâques.

                                                    2- Ces congés doivent être appréciés au regard de :

                                                    - les congés payés des autres professions : 1 mois + 1 semaine,

                                                    - les RTT négociés selon les branches : + environ 10 jours,

                                                    - les 13ème, 14 ème mois de salaire, et parfois plus selon certains secteurs d’activité,

                                                    - le niveau de salaire à temps d’études égal : dans le privé, on débute souvent par un salaire qui est celui atteint par un professeur moyen en fin de carrière.

                                                    Le supplément de congés qui résulte de ces comparaisons apparaît comme une rémunération en temps libre du professeur qui, en fait, en use bien souvent pour sa recherche pédagogique. La particularité du métier est qu’il ne cesse pas à domicile. Paul Villach


                                                  • 5A3N5D 9 février 2008 14:51

                                                    @ crumpet,

                                                    Je vais vous exposer la situation à l’aide d’un exemple bien concret : une prof est enceinte et doit accoucher début avril.

                                                    Elle aura évidemment son congé maternité, comme tout le monde, mais, si elle ne reprend pas ses fonctions au mois de juin, elle ne sera pas payée pour les mois de juillet et août (je précise qu’elle n’est pas vacataire mais titulaire depuis le début de sa carrière.)

                                                    Comme quoi, un enseignant est payé 10 mois (voire 8) et non 12, comme les autres catégories professionnelles. Ce n’est pas très "motivant."

                                                     


                                                  • 5A3N5D 9 février 2008 18:06

                                                    "Et meme si votre exemple est theoriquement possible, dans la vraie vie, je ne suis pas sur que ca soit deja arrivé."

                                                    Je crois que vous ne m’avez pas compris. Moi-même, j’ai commencé dans l’enseignement en tant que vacataire. Si, par exemple, j’effectuais un remplacement qui se terminait le jour des vacances de Noël, je n’étais pas payé pendant ces vacances. Donc, pour les enseignants non-titulaires, pas de congés payés garantis :

                                                    http://ecolesdifferentes.free.fr/kleenex.html

                                                    L’exemple que j’ai cité dans mon commentaire précédent n’est pas "théorique" mais parfaitement réel. Mais j’avoue qu’il n’est pas des plus heureux, le congé de maternité, comme vous le notez, n’étant pas une obligation.

                                                    Donc, prenons un autre cas de figure : un prof tombe malade le 15 juin. S’il ne réintègre pas ses fonctions quelques jours avant les vacances (qu’il en soit capable ou non), ce sont ses congés d’été qui ne lui sont plus payés. Les enseignants sont payés pour 10 mois de travail. Ils ont 8 semaines de congés payés imposés : Toussaint, Noël, avril et février. Juillet et août ne sont pas des congés payés. C’est considéré comme du "chômage technique" (plus d’élèves !) Et, en toute logique administrative, un enseignant qui était absent juste avant les vacances d’été ne sera pas payé en juillet et août. Résultat : l’enseignant ne sera même pas payé 10 mois, mais 8. 

                                                    Si les enseignants perçoivent un traitement en juillet et août, c’est en raison du fait que le traitement annuel (10 mois de traitement) est divisé en 12 versements égaux.


                                                  • 5A3N5D 9 février 2008 18:18

                                                    "que vous ne m’ayez pas compris". Désolé pour la faute !


                                                  • 5A3N5D 10 février 2008 10:21

                                                    @ crumpet,

                                                    "Dans votre exemple ou le prof tombe malade le 15 juin, parlez-vous d’un prof titulaire ?"

                                                    Je parle effectivement d’un prof titulaire.

                                                     Si les enseignants perçoivent un traitement en juillet et août, c’est en raison du fait que le traitement annuel (10 mois de traitement) est divisé en 12 versements égaux.

                                                     Auriez-vous une reference sur ca ? Parce que les seules choses que je trouve (sur Internet certes) sont toujours des salaires mensuels, par exemple, sur cette page, et ca ne parle jamais des fameux 10 mois.

                                                    La référence, elle est simple : le cas du prof titulaire non payé pendant ses congés d’été après un congé de maladie. J’ai toujours connu ce système. Pour les salaires mensuels, les profs débutants (mais titulaires) commencent tous à moins de 1500€ (environ 1400 pour un agrégé !) Il faut y ajouter des petits "aléas" : pas de paye pendant parfois 4-6 mois en cas de première affectation ou de mutation (ben, oui, il faut du temps pour établir un dossier !)

                                                     "En fait, que ca soit 10 mois de traitement versés en 12 fois, ou 12 mois versés en 12 fois, pour un prof titulaire, ca ne change pas grand chose. Ce qui est important, c’est le salaire annuel, non ? Est-ce-que c’est une maniere detournée de dire que vous n’etes pas assez payé ?"

                                                    Si, ça change énormément de choses, et c’est une subtilité du droit administratif : les mois de juillet et août sont considérés comme des périodes de chômage. Un enseignant titulaire n’est pas assuré contre le chômage. L’état n’est pas obligé de le payer pendant cette période, et tous les motifs sont bons, le plus courant étant l’insuffisance d’heures de présence devant les élèves pendant le trimestre ou le semestre précédent.

                                                    Je ne prétends pas que les profs sont mal payés. En début de carrière, ils changent d’échelons assez rapidement et obtiennent un salaire décent, mais sans plus. Une chose ne fait aucun doute : ce sont des cadres, et si on compare les salaires d’un cadre dans le public et le privé, les écarts de salaires sont inexplicables. Sans les avantages du métier, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus d’enseignants en France. Et c’est ce qui risque d’arriver avec les propositions libéro-ineptes d’Attali.


                                                  • Bof 6 février 2008 15:55

                                                    Merde alors, le mérite se juge sur les acquisitions des élèves ! S’ils ne savent pas permettre le passage de connaissances , c’est que les connaissances sont fausses ce qui beaucoup plus fréquent que l’on ne croit et alors, c’est à l’enseignant de s’en rendre compte ou bien il ne sait pas faire passer et il va voir ailleurs.

                                                     Il est curieux de constater que pour la mise à l’écart des petits commercants et cultivateurs, les dits enseignants ont détourné la tête ,mais quand il s’agit d’eux , "centre du monde" ... ça devient grave !! deux poids , deux mesures , ça porte un nom !

                                                     

                                                     


                                                    • haddock 6 février 2008 15:57

                                                      Pallas , quitte à écrire outrecouidence c ’est plus rigolo d’écrire outre couille danse


                                                      • Céphale Céphale 6 février 2008 16:09

                                                        Felix qui potuit rerum cognoscere causas


                                                        • Cher Paul VILLACH,

                                                          Vos lecteurs et commentateurs si nombreux de votre article sur la gifle de l’enseignant http://www.AgoraVox.fr/article.php3?id_article=35476 doivent savoir, si ce n’est déjà fait, que le Premier Ministre François FILLON a déclaré ce mercredi soutenir l’enseignant et regretter le recours à une garde à vue de 24 heures 


                                                          • Cascabel Cascabel 6 février 2008 16:33

                                                            @ auteur

                                                            Ma solution est simple :

                                                            supprimons l’éducation nationale.


                                                            • Cascabel Cascabel 6 février 2008 16:42

                                                              Si je ne vois pas mes "points" descendre en dessous de -25, en tant qu’hérétique je serais déçu. J’attends avec impatience le moinssage.


                                                            • geo63 6 février 2008 16:59

                                                              Etrange ce qui se passe, ce sont les intervenants les plus bourrins qui sont "plussés" à fond. Bon nombre de ceux-ci ne font que ressortir leurs frustrations de jeunesse, c’est évident ! Je ne comprends pas quelle déviation sournoise est en train d’opérer


                                                              • rasmussen rasmussen 6 février 2008 18:05

                                                                Etrange ce qui se passe, ce sont les intervenants les plus bourrins qui sont "plussés" à fond.

                                                                Pourriez vous nous définir ce que vous appelez des "intervenants plus plus bourrins" ? A moins que ce ne sois tout simplement les intervenants qui ne pensent pas comme vous !

                                                                Comme la commission Pochard je m’étonne de ce genre de chiffres : « Quant aux licenciements pour insuffisance professionnelle, solution « drastique mais qui peut s’imposer », ils varient d’une année sur l’autre entre zéro et deux pour toute la France. « Ces chiffres sont regardés comme très en retrait par rapport au nombre de situation à problèmes », analyse la commission  ». Sachant que les enseignants sont plus de 900 000 cela nous fait quand même un extraordinaire taux variant entre 0% et 0,0002% défaut, cela ne vous choque pas ? Je veux bien que les enseignants soient TOUS exemplaires, mais là il y a peut être un léger problème de détection ...

                                                                PS : si j’ai bien compris votre mode de pensée, je dois donc me classer directement parmi « les intervenants les plus bourrins » et donc m’attendre à être « "plussé" à fond ». Personnellement, je vois bien une autre possibilité, mais je ne voudrais pas détruire vos illusions.


                                                              • rasmussen rasmussen 6 février 2008 18:13

                                                                erreur : il faut lire "que ce ne soit"


                                                              • 5A3N5D 6 février 2008 20:57

                                                                Ah ! Le Figaro ! Quel beau zournal ! Mais ne croyez surtout pas que tout ce que vous pouvez y lire est parole d’évangile selon Maurice.

                                                                Ce torchon fait un mauvais amalgame entre "insuffisance professionnelle" et "réadaptation".

                                                                L’insuffisance professionnelle est le fait de gens qui, effectivement, ne font pas leur travail. Il est toujours difficile de discerner avec exactitude les causes de cette situation : bien souvent, il s’agit d’une détérioration de l’état de santé du fonctionnaire. Et, à l’Education Nationale, rien n’est prévu pour remédier à cette situation. Il n’y a même pas de visite médicale pour les fonctionnaires.

                                                                "À peine deux mille enseignants seraient concernés chaque année par ce que l’on appelle dans le jargon maison une « réadaptation » temporaire. Dans les cas de ces enseignants qui ne sont plus capables de faire face aux élèves, l’Éducation nationale peut les écarter en leur demandant d’effectuer d’autres tâches au Cned (Centre national de l’enseignement à distance), dans un centre de documentation ou un service administratif."

                                                                La "réadaptation temporaire" est une mesure qui permet à un enseignant arrêté pour maladie grave ou accident ayant occasionné une interruption de travail d’une ou plusieurs années, de reprendre progressivement son activité devant une classe, soit par un stage en IUFM, soit par un stage en situation. Dans le cas où l’enseignant est définitivement inapte à la poursuite de ses fonctions devant des élèves, on ne peut quand même pas le virer, vu qu’il n’est pas assuré contre le chômage. Donc, il y a lieu de le reclasser. Malheureusement, il n’y a pas de postes "réservés" pour les enseignants dans d’autres administrations, si bien que très peu d’entre eux peuvent bénéficier de cette mesure (1 à 2 postes par année par département.) Les chiffres avancés par le Figaro me semblent très exagérés.

                                                                De plus, il faut savoir qu’un enseignant qui est atteint d’une maladie invalidante et non susceptible de guérison peut être viré au bout d’un an, comme n’importe quel travailleur du privé. Il touche une indemnité de licenciement correspondant à un mois de salaire par année d’activité, plafonnée à 15. Donc, la "sécurité de l’emploi" dans l’enseignement est un mythe. C’est "marche ou crève !" Et je ne vois pas pourquoi un enseignant irait jusqu’à perdre sa santé en travaillant comme un con, au risque de se retrouver du jour au lendemain sans aucun moyen de subsistance.

                                                                 


                                                              • val 6 février 2008 17:02

                                                                Les enseignants sont déja payés au mérite.

                                                                Dans le premier degré, nous sommes inspectés tous les 3-4 ans, il n’existe pas de note administrative, et de cette note d’inspection dépend notre avancement.

                                                                Celui-ci peut varier de 3 à 6 ans quand on a 20 ans d’ancienneté.


                                                                • pallas 6 février 2008 17:04

                                                                  que les profs se fassent tapper dessus, mis en examens par un parent gendarme, constament humilié et rabaisser par les eleves, meprisé par les parents d’eleves, detester par la france travailleuse, tout cela m’enchante et montre bien que Vous Profs etes dans le tord et que vous allez continuez a souffrir. Vous vous prennez pour des dieux du savoir, de la politique, du comment Vivre, vous ne travaillez pas bcp, avez bcp de vacances, pour vous c’est penard comme plan, il faut bien que vous soyez renuméré en Nature par la Population qui semblent vous accordez enormement de Mepris.


                                                                  • Mustrum 6 février 2008 17:31

                                                                    @pallas

                                                                     

                                                                    Bonjour, personnellement j’ai beaucoup apprécié mes professeurs.

                                                                    J’ai vraiment beaucoup de peine quand je vois ce commentaire de votre part, j’ai vraiment peur qu’il ne révèle un malaise plus profond chez vous.

                                                                    J’espère franchement que ce que vous dites n’est que le rejet d’une personne en particulier car je ne peux pas croire que vous pensiez que des personnes comme vous et moi soient vraiment obsédé par leur petit bien être et ne puissent pas être passionnés par leur métier.

                                                                    En fait, je n’ai jamais rencontré le professeur que vous décrivez, je n’ai jamais rencontré les élèves que l’on voit dans les journaux, j’ai parfois l’impression d’être un cas isolé en lisant ce type de commentaires.

                                                                    Je finis par se demander si je suis normal d’apprécier la plupart des gens qui m’entourent et que je rencontre, de me dire que tout ne marche pas si mal, qu’avec mes 1150 euros par mois je vis pas trop mal.

                                                                    Je lance un peu ce commentaire dans l’incertitude, je me demande si des gens se reconnaissent dans ce que je dis.

                                                                    Je ne pense pas être privilégié, je n’ai rien à gagner en écrivant ce commentaire (j’en fais généralement peu). Mais j’aimerais comprendre ce qui peut vous amener à détester l’ensemble des professeurs. (sachant que c’est un métier que j’ai sérieusement envisagé, et qu’à aucun moment ce n’était parce que j’espérais avoir leurs vacances...)

                                                                     


                                                                  • Céphale Céphale 6 février 2008 17:08

                                                                    Des moinsseurs se sont déchaînés sur ce site. J’ai voulu voir s’ils s’attaquaient au commentaire ou bien à son auteur. Alors j’ai posé un piège à moinsseurs :

                                                                     

                                                                    Felix qui potuit rerum cognoscere causas (c’est de Virgile, rien à voir avec le sujet)

                                                                     

                                                                    Le piège a bien fonctionné : ils s’attaquent à l’auteur.


                                                                    • ZEN ZEN 6 février 2008 17:20

                                                                      "Quae cum ita sint , Cephale, perge ut instituisti.."

                                                                       


                                                                    • val 6 février 2008 17:21

                                                                      Question salaire : savez que les enseignants des écoles primaires et maternelles sont parmi les plus mal payés des pays à niveau de vie équivalent ?

                                                                      Question temps de travail : ces mêmes enseignants ont quasiment le temps de travail le plus important de ces pays.

                                                                      Question encadrement : le nombre moyen d’élèves par classe est de + de 2 points supérieur au nombre moyen des pays de l’OCDE.

                                                                      Si je compare simplement avec mes collègues de l’école allemande avec qui nous entretenons un partenariat depuis plus de dix ans, je constate que ma classe compte généralement 6 à 8 élèves de plus ( 29 contre 22 cette année ), que je gagne à ancienneté égale 1100 euros net de moins par mois et que je fais une bonne centaine d’heures en présence des élèves en plus.


                                                                      • val 6 février 2008 18:21

                                                                        Je comparais les salaires allemand et français, il faut donc un critère objectif.

                                                                        Même dans le privé, on a des fourchettes de début et de fin de carrière.


                                                                      • val 6 février 2008 18:26

                                                                        Ben justement , si vous aviez lu mes interventions précédentes, vous sauriez qu’un prof qui a 20 ans d’ancienneté et qui a été mal noté peut gagner moins qu’un autre avec 15 ans de carrière, bien noté.


                                                                      • L'Hérétique L’Hérétique 6 février 2008 17:53

                                                                        Bravo : j’applaudis des deux mains votre article. Vous avez très bien mis en évidence les dangers d’une évluation à la performance au sein de l’EN.

                                                                        J’ajoute que s’il faut évaluer, dans ces conditions, il faudrait au moins que les chefs d’établissement et les inspecteurs le soient également, afin d’aller jusqu’au bout de la chaîne, et de même les recteurs, parce que dans une entreprise privée, la sanction, elle tombe, quand le PDG se plante : en coulant son entreprise, il se coule avec, et il a autre chose à faire qu’à flatter une hiérachie.


                                                                        • franc 6 février 2008 17:58

                                                                          Je crois que la méthode d’évaluation des profs aujourd’huis est suffisante même si il y a certains abus de certains professeurs

                                                                          Le problème ne vient il pas plutôt du recrutement des prof,du manque de rigueur dans la sélection et la formation mais aussi d’orientation--------------------aujourd’huis presque que tout le monde peut devenir prof il suffit d’avoir le bac et quelques années d’universités --------------------or il n’y a rien de plus facile d’avoir le bac avec 80% de réussite,même les cancres peuvent l’obtenir, ce qui ouvre droit automatiquement à quelques années d’études à l’université car déjà on préconise aussi pour bientôt 80% de réussites dans les premières années de licence-------------------et pourquoi pas un jour arriver à 80% de doctorat-----------------de sorte que que presque tout le monde peut devenir prof ou chercheur,presque autant de prof que d’élèves et pendant ce temps il manque des ouvriers et des artisans------------------qu’on arrête cette folie------------------arrêtons les frais.---------------------------------Revalorisons plutôt le métier manuel et le payer au même niveau que le travail intellectuel sinon plus pour certains métiers pénibles.

                                                                          il faut recréer des écoles d’excellence publiques et les universités d’excellence publiques ainsi que des formations d’excellence de professeurs qui doivent redevenir les hussards de la République------------------et l’excellence ne va pas sans sélection.

                                                                          Le mot sélection fait peur-----------------------------il est devenu tabou--------------------------c’est le résultat de la philosophie nihiliste postmoderne contemporaine qui amène inéluctablement le désordre et le désenchantement .


                                                                          • armand armand 6 février 2008 23:21

                                                                            Les capacités d’analyses des socilologues français ne sont jamais mises en doute. Bien au contraire. Mais au cas où vous l’ignoriez, ce n’est pas eux qui décident mais les politiques.

                                                                            De même, il y a d’excellents orientalistes aux Etats-Unis...

                                                                            Ils n’ont aucune influence sur la politique.


                                                                          • armand armand 6 février 2008 23:24

                                                                            Eh franc,

                                                                            vous avez entendu parler des concours ?

                                                                            On devient prof par concours et ils sont plutôt sélectifs. Or le but du gouvernement actuel c’est de les supprimer et de faire recruter n’importe quel titulaire de Master par les chefs d’établissement, devenus tout-puissants pour la circonstance.

                                                                            Alors tenez-vous au courant avant d’écrire n’importe quoi.


                                                                          • Sébastien Sébastien 6 février 2008 18:13

                                                                            Derriere l’evaluation des profs, il y a aussi l’idee de la motivation. Je souhaiterais bien connaitre l’opinion de jeunes profs ou souhaitant devenir prof et pas seulement l’opinion de profs qui ont commence leur carriere dans les annees 60.

                                                                            Parce qu’aujourd’hui ca doit pas etre facile de recruter avec comme message : ta route et ton salaire sont traces mon gars et quoi que tu fasses ca bougera pas d’un poil... 


                                                                            • 5A3N5D 9 février 2008 18:35

                                                                              @ Sébastien

                                                                              Selon M. Luc Ferry, 15 à 16% des postes mis au concours dans l’enseignement du second degré ne seront pas pourvus à la prochaine rentrée.

                                                                              http://www.europe1.fr/informations/articles/796264/gifle-dans-un-college—une-petition-lancee-pour-soutenir-l.html

                                                                              Ce n’est qu’un début...

                                                                               

                                                                               

                                                                               


                                                                            • Sébastien Sébastien 9 février 2008 20:07

                                                                              Et voila... Alors que faire pour recruter des profs motives qui contribueront a augmenter le niveau scolaire ?


                                                                            • 5A3N5D 10 février 2008 10:34

                                                                              C’est effectivement une bonne question. Mais je crois que la réponse, c’est à la société de la donner. Et elle risque d’être celle-ci : le rapport Attali prévoit que les chefs d’établissements pourront "piocher dans un vivier national" pour recruter leurs enseignants. 

                                                                              Je souhaite bon courage aux élèves qui devront suivre au pas de course un titulaire d’une maitrise ou d’un doctorat. Nous allons donc vers une américanisation du système éducatif, avec 3/4 des élèves abandonnés sur le bord du chemin et le dernier quart poursuivant des études supérieures, dans des établissements privés, bien entendu.


                                                                            • claude claude 10 février 2008 13:53

                                                                              et si on donnait à chaque prof et à chaque élève, la possibilité d’avoir la même qualité d’enseignement que dans les meilleurs lycées de france ?

                                                                               


                                                                            • Lafeuille 6 février 2008 18:50

                                                                               Je suis entièrement d’accord avec votre analyse. J’ai publié dans mon blog une chronique relatant les péripéties qu’a connu mon avancement, au fil de ma carrière, en fonction des courants "aériens" qui traversaient l’éducation nationale. Cette chronique peut-être lue à l’adresse suivante :

                                                                               

                                                                              http://www.dometlydie.com/charbinat/?p=17

                                                                               

                                                                              Elle illustre simplement ce que vous racontez, et explique le fait que je termine ma carrière avec un retard d’un échelon par rapport à d’autres collègues qui ont fait preuve de plus de servilité sans doute. Un échelon de fin de carrière ça peut rapporter gros, surtout si l’on espère une retraite de quelques dizaines d’années !

                                                                               


                                                                              • rasmussen rasmussen 6 février 2008 19:48

                                                                                Elle illustre simplement ce que vous racontez, et explique le fait que je termine ma carrière avec un retard d’un échelon par rapport à d’autres collègues qui ont fait preuve de plus de servilité sans doute. Un échelon de fin de carrière ça peut rapporter gros, surtout si l’on espère une retraite de quelques dizaines d’années !

                                                                                Votre témoignage est extrêmement révélateur de l’état d’esprit des enseignants. Si je vous suis, vous vous plaignez de terminer votre carrière avec un retard d’un échelon par rapport à d’autres collègues, et vous en concluez qu’ils auraient fait preuve de plus de servilité.

                                                                                Etes-vous conscient que dans le monde de l’entreprise deux personnes ayant le même niveau d’étude peuvent très bien finir leur carrière avec des salaires qui varient dans un rapport 10, 100, voire plus ? Mieux une personne sans diplôme peu très bien devenir président d’une grande entreprise alors qu’un bac+4, +5 ou plus peut très finir sa carrière simple exécutant.

                                                                                Contrairement aux fonctionnaires dont les salaires sont quasi exclusivement lié à la formation initiale et à l’ancienneté (ce qui n’a aucun sens car si certains profitent de cette ancienneté pour évoluer, d’autres finissent par être complètement dépassés), les salaires du privé sont liés aux efforts fournis et aux résultats obtenus. C’est cette forme d’équité qui permet à l’entreprise de faire évoluer les bons et de laisser végéter (voire de s’en séparer) les mauvais.

                                                                                Mais bon, quand on lit le rapport de la commission Pochard on comprend mieux pourquoi certains profs ne veulent pas entendre parler d’évaluation et/ou de progression au mérite. Il est tellement plus confortable d’attendre que les années passent pour voir évoluer ses échelons.

                                                                                 


                                                                              • armand armand 6 février 2008 23:19

                                                                                Tant que la notion de "mérite " reste discutable, celui-ci risque d’être laissé à l’appréciation d’une hiérarchie qui sort renforcée des réformes en cours (mention spéciale au président de fac qui reçoit des pouvoirs quasi-dictatoriaux à l’image de notre omni-président relayé par sa vestale Pécresse). Donc, prime à la servilité, aux petits papiers, au copinage.

                                                                                A-t-on jamais rétribué les militaires au ’mérite’ (nombre d’ennemis tués ? nombre d’offensives lancées ? ) ?

                                                                                Qu’on arrête de promouvoir des pratiques qui ne serviront qu’à dresser les uns contre les autres, tellement étrangères à la mentalité française qu’on ne saurait les adopter sans gros problèmes.

                                                                                Il suffirait de rémédier à l’injustice la plus criarde : les salaires des enseignants sont dans bien des cas, de l’instit jusqu’au mandarin de la fac, environ la moitié de ce qu’ils sont chez les voisins de référence.

                                                                                En fait, le modèle qu’on voudrait nous faire adopter (précarité, tout-puissance des petits chefs pour nommer, payer, primer les enseignants, salaires de base faibles) c’est... le modèle italien. Or ce n’est vraiment pas une référence.


                                                                              • val 6 février 2008 19:28

                                                                                Vous n’avez pas de référence entre 15 et 20 ans de carrière et c’est pourtant à partir de cette période-là que les niveaux de rémunération peuvent devenir différents.

                                                                                Au début, ça ne change pas grand-chose, la différence entre passer à l’ancienneté ou au choix n’est que d’1 an et demi, plus tard on a : ancienneté, choix ou grand choix et ça passe du simple au double.


                                                                                • val 6 février 2008 19:36

                                                                                  Le message précédent s’adressait à Crumpet.

                                                                                  Et je voudrais préciser que ce sont des salaires brut.

                                                                                  Après 24 ans de métier, je touche exactement 1873.43 euros net alors que mes collègues allemandes en sont à près de 3000.


                                                                                • val 6 février 2008 20:12

                                                                                  Je peux vous affirmer que ma rémunération nette est celle que j’indique ici et j’espère que d’autres instits interviendront pour confirmer mes propos.


                                                                                  • val 6 février 2008 20:17

                                                                                    Quelques précisions, j’ai été intégrée dans le corps des profs des écoles il y a 2 ans.

                                                                                    Les chiffres donnés par le ministère sont pour les enseignants du premier degré qui auraient été professeurs des écoles toute leur carrière. Or ce grade n’a qu’une dizaine d’années d’existence, depuis qu’il faut une licence pour se présenter au concours de l’IUFM.

                                                                                    Ce qui est annoncé par le ministère est tout simplement impossible.


                                                                                  • val 6 février 2008 20:44

                                                                                    Je trouve que certains salariés du privé font également preuve de pas mal d’hypocrisie en laissant croire que l’évolution dans une entreprise ne serait liée qu’au mérite professionnel.

                                                                                    Il y a aussi d’autres critères qui entrent parfois en compte, comme par exemple le fait de dîner tous les 15 jours avec son coordinateur de pôle pour les cadres, poser le carrelage chez son coordinateur de groupe pour les opérateurs, "plusser" la DRH chaque fois qu’elle ouvre la bouche. C’est du vécu, mon mari étant cadre dans une boîte privée.

                                                                                     Bref, aucun système n’est parfait.


                                                                                  • val 6 février 2008 20:47

                                                                                    Décidément... Le message précédent sur l’hypocrisie de certains s’adressait à Rasmussen...

                                                                                     


                                                                                  • val 6 février 2008 20:51

                                                                                    A Crumpet,

                                                                                    Non, l’ancienneté générale est restée la même mais j’ai été intégrée dans un nouveau corps en rétrogradant d’échelon. L’échelon, mutiplié par la valeur du point d’indice, est ce qui détermine le salaire d’un fonctionnaire, quelque soit le corps ( on pourrait appeler ça métier ).


                                                                                  • val 6 février 2008 21:02

                                                                                    Désolée, je suis allée trop vite. L’échelon détermine un indice et c’est celui-ci qu’on multiplie par la valeur du point.

                                                                                    Je suis à l’indice 495 et comme nos fiches de paye ne sont pas légales dans l’Education Nationale ( pour les autres corps, la valeur du point d’indice est indiquée, ce qui est obligatoire), je ne suis pas en mesure, sauf à effectuer une simple division que l’administration n’est pas fichue de faire pour nous, de vous indiquer la valeur d’un point d’indice.

                                                                                    Bon, entre nous, je connais la valeur de ce point mais comme l’Etat ne respecte pas ses devoirs les plus élémentaires, je ne vais pas être plus royaliste que le roi.


                                                                                  • Pierre Pierre 6 février 2008 20:39
                                                                                     Bonsoir à toutes et à tous,

                                                                                    le dernier article de Monsieur Paul Villach est encore plus navrant que le précédent. Quel est son besoin d’envahir agoravox par ses articles. Pourquoi en écrire si long pour en dire si peu ? Surtout que ses articles sont bien évidement lu et commenté (à par moi-même et quelques autres) par des « dit » enseignants ou « dit » ex-enseignant. Corporation bien particulière qui s’enclave dans une pensée unique d’un savoir du non –savoir. L’analyse de l’article de Monsieur Paul Villach est d’autant plus intéressante qu’elle nous révèle les dessous de sa personnalité. Une étude cas ce Monsieur Paul Villach.

                                                                                    Merci de votre lecture
                                                                                     
                                                                                    Bien cordialement
                                                                                     
                                                                                    Pierre DASSIGNY
                                                                                     
                                                                                    Président de NALPA Eure27, NALPA Haute-Normandie

                                                                                    • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 12:51

                                                                                      @ Pierre

                                                                                      Vous ne connaissez que l’attaque personnelle pour répondre aux faits que mon article place sous vos yeux. Cela suffit à vous définir.

                                                                                      Un petit conseil : si mes articles vous donnent des aigreurs d’estomac que vous expulsez dans vos tristes commentaires, lisez plutôt le Journal Officiel ou Harry Potter ! Paul Villach


                                                                                    • claude claude 7 février 2008 14:29

                                                                                      bonjour paul,

                                                                                      vous ne savez pas à qui vous vous adressez en la personne de pierre dassigny.

                                                                                      en l’occurence, vous devez faire faire preuve d’humilité, car vous vous trouvez en face d’un de nos plus grand spécialiste du comportement humain. en effet, l’étendue de son savoir (encyclopédique pour ne pas le nommer) et sa grande érudition, ainsi que sa formation "couteau suisse version "all include" (il manque toutefois l’option bigoudis chauffants et le siège éjectable), cet homme, donc, de grande expérience, vous fait l’honneur de descendre de sa montagne ( à cheval ?) afin de vous porter la "lumière révélatrice de l’essentialitude de la profonditude de votre moi-abyssinal", qui va vous permettre de comprendre enfin la vanitude de votre démarchitude d’enseignant privillégié en pleine décrépitude, ancré dans ses certitudes face à la rude réalitude de la vie ... smiley

                                                                                      courage !!! continuez à ramer, l’amérique est encore loin !!! smiley

                                                                                      prosternons-nous !!!

                                                                                      voici la présentation de mr dassigny sur son site www.official-nalpa.net/

                                                                                      "Monsieur Pierre DASSIGNY, Président de NALPA à 40 ans, spécialiste des troubles anxieux, il habite Richeville (Haute-Normandie), il vient de Paris et de Lyon. Master en Sophrologie, hypnose Ericksonienne, T.C.C, hypnose humaniste, Programmation Neuro-Linguistique, il pratique également l’approche cognitive et comportementale, l’entretien motivationnel, l’Intervention Systémique, la psychothérapie analytique ainsi que le Coaching et plus généralement les thérapies brèves. Son approche est intégrative et plurielle : sélectionner dans chaque discipline ce qui est pertinent dans la résolution d’une problématique précise, cela, dans la limite de ses compétences. Il recherche toujours les meilleures méthodes pour aider les personnes en souffrances de ses troubles, l’envie de comprendre ces souffrances et de les « guérir ». Ancien chef de projet, chargé d’insertion sociale et professionnel, il travail depuis de nombreuses années sur les troubles anxieux, l’angoisse, la peur, la gestion de douleur physique autant que psychique, la gestion des émotion, le développement des potentiels, l’accélération des apprentissages, la préparation aux examens, la mémoire et ses troubles, les addictions et le tabagisme et l’alcoolisme, les troubles cognitif et comportementaux. Le parcours personnel de Pierre DASSIGNY s’arrêtera donc ici puisqu’il faut pour être un bon thérapeute se présenté ( sic ! en français dans le texte- ndlr )un minimum."


                                                                                    • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 15:03

                                                                                      @ Claude

                                                                                      Je suis face à cette magnitude tout pénétré de ma néantitude.

                                                                                      Comment doit-on l’appeler : "Son immensitude"  ? "Sa sérénissitude" ? Au vu de ce qu’il écrit, je pencherais plutôt pour "sa décrépitude". Paul Villach


                                                                                    • Céphale Céphale 6 février 2008 20:55

                                                                                      @crumpet

                                                                                       

                                                                                      Mon commentaire non-constructif : score -10
                                                                                      Votre commentaire non-constructif : score + 10

                                                                                       

                                                                                      Vous voyez bien que mon piège à moinsseurs est efficace, et que c’est l’auteur qui est visé. D’autant plus que sur ce fil de nombreux commentaires constructifs ont des scores très négatifs.

                                                                                       

                                                                                      Ce n’était qu’une étude expérimentale du phénomène. Sachez qu’il m’est parfaitement égal d’être moinssé.


                                                                                      • Jocrisse Jacques 6 février 2008 23:00

                                                                                        Frère Paul,

                                                                                        Des classes, par exemple, peuvent être privées de cours de maths deux fois sur trois du fait d’un professeur notable, couvert de mandats électifs comme un arbre de Noël : il prévient non pas quand il ne vient pas, mais quand il vient.

                                                                                        J’ai connu exactement le même qui était un bon ami et qui exerçait en classe prépa.

                                                                                        En fait, fort de votre expérience, votre article vous conduit à nouveau à émettre une critique violente de la hiérarchie qui dans votre description interdit la mise en place d’une véritable appréciation des enseignants.

                                                                                        Seulement, comment faire fonctionner n’importe quelle organisation sans hiérarchie ? Et comment évaluer sans évaluation ? Le vrai mérite doit être reconnu, donc être mesuré, c’est bien le cas dans de nombreux pays étrangers ?

                                                                                        Pourquoi cette contestation d’une hiérarchie nécessaire argumentée sur des faits isolés ? Ne me dites pas que tous les principaux et proviseurs sont des salopards. Dans toutes les couches de la société et à tous niveaux, vous retrouvez un pourcentage à peu près constant de couillons, l’EN n’y échappe pas .

                                                                                        Je pense que la résistance au changement est très importante dans l’EN.


                                                                                        • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 13:47

                                                                                          @ Frère Jacques

                                                                                          Je ne conteste pas qu’une institution fonctionne par une distribution hiérarchiques des tâches. Mon article ne vise nullement la mise ne cause de ce type de structure nécessaire.

                                                                                          1- J’ai parlé de dysfonctionnements que tout enseignant rencontre dans une carrière. Or quel est le point commun de ceux que j’ai choisi de donner en exemples ? La violation des règles (lois et règlements) par une administration qui en a fait sa culture depuis des temps reculés.

                                                                                          - Il a fallu attendre le 8 février 1995 (sous Édouard Balladur, figurez-vous, et non sous la Gauche) pour qu’obligation soit faite à l’administration d’exécuter une décision de justice et que soit mis fin en principe à 205 années de "bon plaisir" de l’administration... Jusqu’à cette date, l’administration pouvait très bien refuser, sans encourir de sanction. Il est arrivé par exemple qu’un arrêté annulé par un TA soit aussitôt repris par le ministre de l’EN L. Jospin... "à seule fin de faire obstacle à une décision de justice", tonnera le TA devant qui le nouvel arrêté a été déféré !!! Une interprétation pervertie du fameux principe de la séparation des pouvoirs conduisait à mettre l’administration au-dessus de la loi.

                                                                                          - Je ne mets pas en cause les personnes qui entrent dans l’administration. Il en existe forcément de grande qualité. Le problème est que "la machine" les contraint à agir selon les usages d’une culture séculaire où le droit est indicatif et non impératif.

                                                                                          - Quand en plus l’instance de solution des conflits qu’on nomme institution juridictonnelle, qu’elle soit judiciaire ou administrative, n’hésite pas à tordre le droit pour éviter aux membres de l’administration d’être sanctionnés, étonnez-vous que la violation de la loi soit devenue une méthode comme une autre pour résoudre des problèmes immédiatement, puisque certitude il y a que le bougre qui en fait les frais, n’obtiendra l’annulation de la mesure qui le frappe - si tant est qu’il l’obtienne - que plusieurs années plus tard : le mal sera fait, tout retour en arrière (en cas de mutation par exemple) rendu impossible, et la réparation se limitera à quelques centaines d’Euros de dédommagement pour le préjudice subi.

                                                                                          - Connaissez-vous beaucoup d’honnêtes administrateurs qui, placés dans une telle situation aussi avantageuse de "pousse-à- la- violation- de- la- loi " puissent résister longtemps à la tentation de se débarrasser d’un problème par la violation de la loi, étant entendu, au surplus, qu’ils sont assurés de n’être jamais sanctionnés et que les menus dommages incombent au budget de l’État ?

                                                                                          Voilà tout le mal !

                                                                                          2- Parce que la taille d’un article - dont certains me reproche la longueur - ne me permet pas de m’étendre davantage, vous auriez tort de de croire que mes exemples constiutent des cas erratiques qui ne mettent pas en cause le fonctionnement globalement satisfaisant de cette administration.

                                                                                          - Votre incrédulité s’explique : jamais les médias ne parlent de ces dysfonctionnements de l’administration de l’Éducation nationale. Les uns le font par principe : on ne doit pas donner des arguments aux adversaires de l’École publique ! Les autres le font par intérêt : l’Éducation nationale est un réservoir d’abonnements de journaux et revues en tout genre considérable...

                                                                                          - Donc vous découvrez avec stupeur une réalité que vous ne pouviez soupçonner. Vous voulez être édifié ? J’ai écrit un livre dont le titre dit à lui seul ce que vous risquez d’y trouver : "Les infortunes du Savoir sous la cravache du Pouvoir". Pardonnez-moi cette publicité personnelle. Mais vous me forcez à vous montrer que je ne m’avance pas en rase campagne sans biscuit. Et je comprends que votre doute méthodique légitime a besoin lui aussi de faits tangibles pour admettre l’existence d’une réalité que vous ne soupçonniez pas. Paul Villach


                                                                                        • Céphale Céphale 7 février 2008 08:07

                                                                                          La presse annonce ce matin que le professeur qui a giflé un élève se rendra chez le procureur avec son avocat pour négocier une peine réduite suivant la procédure du "plaider coupable".

                                                                                           

                                                                                          Ayant suivi les explications de Paul Villach, je pense qu’il serait honteux qu’un innocent au regard de la loi plaide coupable.

                                                                                           

                                                                                          Ce n’est pas le sujet de l’article, mais il me parait urgent de le dire ici.


                                                                                          • ben ben 7 février 2008 08:13

                                                                                            On ferait déjà mieux de les rémunérer à l’heure effective travaillée.

                                                                                            Je connais beaucoup de profs, je peux vous dire qu’ils ne sont pas débordés malgré ce qu’ils essaient de nous faire croire pour justifier leur bon salaire en fonction de ce si petit nombre d’heures travaillées.

                                                                                            (Allez y lynchez moi maintenant...)


                                                                                            • claude claude 7 février 2008 14:10

                                                                                              @ ben,

                                                                                               

                                                                                              je suppose que les profs seraient heureux de voir leurs heures passées à préparer les cours, les contrôles, corriger les copies, rencontrer les parents, préparer les conseils de classe...enfin rémunérées... cela leur permettrait peut-être de friser l’imposition de solidarité sur la fortune !!!


                                                                                            • ZEN ZEN 7 février 2008 08:20

                                                                                              Voilà à quel type de dérive on aboutit ,si on suit les conseils démagogiques de certains :

                                                                                               

                                                                                              www.liberation.fr/actualite/societe/308482.FR.php


                                                                                              • 5A3N5D 7 février 2008 11:15

                                                                                                @ Zen,

                                                                                                Je pense que, quoi qu’on fasse, la notation des profs sur le Net verra le jour. Les enseignants allemands ont été déboutés en justice suite à une plainte pour des faits similaires, au nom de "la liberté d’expression des enfants" (article 13 de la Charte Internationale des Droits de l’Enfant.)


                                                                                              • ZEN ZEN 7 février 2008 08:50

                                                                                                En poussant un peu cette logique, on pourrait aller jusqu’à la réaction d’humeur d’un intervenant sur Rue89 :

                                                                                                "...oui notons nous les uns les autres. Pour l’entreprise, j’ ai connu la note annuelle pour le salarié, et l’enquête d’opinion du salarié versus l’entreprise (une grande manipulation du reste).
                                                                                                Mais j’ai envie de noter, ma femme, mes enfants, mes voisins, la police, la mairie. etc.. notons nous les uns les autres.. c’est super, comme çà on mettra une note sur nos rancœurs, et cela fera peut être baisser l’agressivité.
                                                                                                On ne dira plus : je vais te casser la gueule, mais je vais te saquer à ta prochaine note !!!"

                                                                                                 

                                                                                                 

                                                                                                 


                                                                                                • ZEN ZEN 7 février 2008 10:29

                                                                                                  Merci pour ces moinssages révélateurs...


                                                                                                  • docdory docdory 7 février 2008 11:38

                                                                                                     Cher Paul Villach

                                                                                                    Je suis d’autant plus d’accord avec votre article que le corps médical est sous la menace d’une " évaluation des pratiques professionnelles " ( EPP ) concoctée par le gouvernement , la sécurité sociale , et la complicité de certains syndicats médicaux .

                                                                                                    Cette " EPP" , couplée à une " formation médicale continue " ( FMC ) également obligatoire , est en fait un système destiné à vérifier que les médecins appliquent sans réfléchir l’ensemble des directives de la " haute autorité de santé " , directives dont la lecture est plus recommandée , si l’on ne veut pas avoir d’ennuis avec la sécu , que la lecture des revues scientifiques médicales et autres ouvrages médicaux . Ces directives constituent une espèce de " sélection du reader’s digest " de la médecine concoctée sous la surveillance de la sécu et du ministère de la santé .

                                                                                                    L’ensemble " FMC obligatoire +EPP " est une espèce d’usine à gaz consternante , à l’aide de laquelle les médecins doivent acquérir 250 " points " tous les cinq ans , dont 100 pour l’EPP , s’ils veulent conserver le droit d’exercer .

                                                                                                    J’ai été à une réunion d’information des médecins concernant cette usine à gaz : l’ensemble des médecins présents ont posé pendant toute la réunion la question " concrètement , c’est quoi , l’EPP ? " . Aucune réponse claire : la représentante de la " haute autorité de santé " se bornant à répondre en langue de bois : " il faudra que vous prouviez que vous êtes entré dans une démarche d’évaluation " ( sic ! ) ... Comprenne qui pourra !

                                                                                                     


                                                                                                    • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 14:14

                                                                                                      Cher Docdory,

                                                                                                      Que c’est intéressant de croiser nos expériences ! Paul Villach


                                                                                                    • claude claude 7 février 2008 14:53

                                                                                                      chers paul et docdory,

                                                                                                      en explorant le site du contradicteur de paul, mr pierre dassigny ( www.official-nalpa.net/sommaire.htm ), j’ai découvert une page que j’aimerais vous signaler, car comme vous allez être appelés à remettre à jours vos connaissances et vos connaissances, j’ai pensé quainsi vous allez pouvoir avoir qualques longueurs d’avance en consultant ledit site :

                                                                                                      " (...) L’homosexualité nous conduit à creuser ces jeux complexes du féminin et du masculin de l’anima et de l’animus. NALPA a le grand mérite d’offrir des nouvelles pistes de réflexion innovantes sur un sujet trop longtemps négligé par les associations de patients et thérapeutes cognitif et comportementaliste.(...)"

                                                                                                      quand on atteint ce point de connaissance de l’homme et des rouages intimes qui l’anime, on ne peut que se prosterner devant une telle intelligence ! cela touche au divin !

                                                                                                      à noter que les partenaires du site sont quand même :

                                                                                                      • un assureur
                                                                                                      • une banque

                                                                                                      le webmaster a quelques petites fâcheries avec la géographie : pour lui, lyon est en... normandie....

                                                                                                      et si vous allez sur le forum dédié aux troubles anxieux :nalpa-troubles-anxieux-community.info/artIndex.php chaque fois que l’on clique sur un lien du sommaire, cela augmente le nombre de connexions d’un point ! pratique... smiley


                                                                                                    • ZEN ZEN 7 février 2008 11:50

                                                                                                      @5A3N...

                                                                                                      J’ai un ami enseignant à Wesphalie où cette pratique existe. Il en est consterné..

                                                                                                      Aurait-on oublié Platon :"Lorsque les pères s’habituent à laisser faire leurs enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie" ?

                                                                                                      @ Doc

                                                                                                      Bonjour,Ce que tu signales n’est-il pas inspiré du système mis en place en UK par Tony Blair ?


                                                                                                      • docdory docdory 7 février 2008 11:57

                                                                                                         Salut Zen 

                                                                                                        Je ne connais pas ce système de Blair , donc je ne peux malheureusement rien en dire !


                                                                                                      • 5A3N5D 7 février 2008 12:03

                                                                                                        @ Zen,

                                                                                                        Le problème dans cette histoire, c’est que se sont les adultes qui donnent des verges à leurs enfants pour se faire fouetter.
                                                                                                        La liberté d’expression ? Mais elle est encadrée pour les adultes ! Pas pour les enfants.
                                                                                                        Le droit au respect de la vie privée ? Et quand le brave jeune ira se connecter sur un site porno, les parents n’auront-ils rien à dire ?
                                                                                                        L’absence de toute sanction physique ou verbale ? La vie se chargera de faire tomber ces lobotomisés de leur nuage.

                                                                                                        Bref, c’est n’importe quoi !


                                                                                                      • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 15:45

                                                                                                        @ Crumpet

                                                                                                        Puis-je essayer de vous déchiffonner ?

                                                                                                        1- Mes exemples offrent d’eux-mêmes la solution des problème qu’ils posent. Il n’y a pas d’évaluation du mérite possible d’un subordonné si le supérieur n’est pas irréprochable, ou du moins - puisque le droit à l’erreur est permis - s’il n’est pas contraint de respecter lui aussi les règles communes que sont les lois et les règlements.

                                                                                                        2 - Si une institution tolère l’usage de méthodes de voyous chez ses cadres, ne vous étonnez pas que l’évaluation qu’ils font de leurs subordonnés, se fasse à l’aune de ces méthodes. Le seul souci de ces chefs est alors de masquer leurs turpitudes, emportés qu’ils sont dans une spirale infernale.

                                                                                                        Voyez les responsables que mes exemples mettent en scène ! Est-ce normal qu’ils aient poursuivi leur carrière, comme si de rien n’était ?

                                                                                                        3- Or, qui menace ces responsables indignes, sinon ceux qui dénoncent leurs violations de la loi ? C’est aini que ces chefs se défendent en collant des fautes imaginaires sur le dos de celui qu’ils perçoivent comme leur ennnemi . Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage. On voit ainsi comment se produit la confusion des intérêts d’une hiérarchie avec l’intérêt général, et comment se crée une clientète.

                                                                                                        3- Commençons déjà par ne pas tolérer de violations de la loi par les membres de l’administration ! Que les comportements que j’ai décrits valent exclusion immédiate d’une fonction d’autorité et que l’institution juridictionnelle ne ruse pas avec le droit quand ces violations lui sont soumises, alors on peut espérer que bien des choses changeront.

                                                                                                        4- Ne nous leurrons pas ! L’existence de réels contre-pouvoirs, prémunis contre la corruption, est la seule incitation efficace au respect de la loi. "Seul le pouvoir arrête le pouvoir", dit Montesquieu dans "L’Esprit des lois".

                                                                                                        5- Mais dans l’état actuel de développement économique et moral du pays aujourd’hui, on rêve ! Il n’est cependant pas interdit de le faire : c’est l’horizon vers lequel, si possible, avancer si on ne veut pas désespérer. Paul Villach


                                                                                                      • Paul Villach Paul Villach 9 février 2008 17:10

                                                                                                        @ Crumpet

                                                                                                        Faites-vous celui qui ne veut pas voir ?

                                                                                                        Mes exemples, dis-je, portent en eux-mêmes leur solution : ce sont des violations de la loi qui ne devraient pas se produire.

                                                                                                        Et vous vous permettez de dire que je ne propose rien de positif. Il faut donc admettre que pour vous la violation de la loi est une méthode d’administration. En cela nous différons ! Paul Viillach


                                                                                                      • La mouche du coche La mouche du coche 9 février 2008 18:45

                                                                                                        Crumpet "Une part du boulot de prof c’est de noter les eleves, les evaluer, etc. avec des criteres a la fois objectifs et subjectifs (soyons honnetes). Vous estimez donc qu’un adulte puisse faire une evaluation honnete.

                                                                                                        Maintenant, lorsqu’on parle de vous evaluer, on a l’impression que c’est impossible, que les inspecteurs sont tous des gros nuls, que c’est entierement subjectif,

                                                                                                         

                                                                                                        Crumpet a parfaitement mis à jour la malhonnetteté de cet article. smiley

                                                                                                        "


                                                                                                      • Paul Villach Paul Villach 9 février 2008 19:48

                                                                                                        @ Crumpet

                                                                                                        C’est là où vous vous trompez ! Tout le monde n’est pas d’accord sur le respect de la loi ! La violation de la loi par l’administration, du fait d’une tradition de privilège de l’exécutif, est une méthode qui ne choque pas ces administrateurs du moment qu’ils règlent au plus vite les problèmes au mieux de leurs intérêts qui ne se confondent pas forcément avec l’intérêt général.

                                                                                                        Exiger de cet administration le respect de la loi et sanctionner les hiérarques qui la violent par l’éviction pure et simple de leur fonction d’autorité, voilà une mesure dont vous ne mesurez pas la portée.

                                                                                                        Savez-vous que ces hiérarques passent leur temps à émettre des avis sur leurs subordonnés ? Comme ils sont - par la grâce d’une loi et d’une jurisprudence complaisantes - à l’abri de toute poursuite en dénonciation calomnieuse, vous pouvez aisément imaginer ce qu’ils peuvent se permettre de raconter en fonction de la relation courtisane ou non que leurs subordonnés entretiennent ou non avec eux.

                                                                                                        Exemple : en 2003-2004, un chef d’établissement multipliait les falsifications en tout genre (je l’évoque dans un article, "La rémunération des profs au mérite ? Oh oui ! Mais comment juger du mérite"). Le professeur qui en était victime a alerté comme il se doit le rectorat puis le ministère. Silence !

                                                                                                        Quelle appréciation administrative ce chef d’établissement a-t-il porté sur la notation annuelle de ce professeur qui lui tenait tête : "Doit de toute urgence rétablir des relations normales avec la direction." Vous avez bien lu : la normalité est l’acceptation des falsifications qui lésaient ce professeur !

                                                                                                        C’est ce chef d’établissement qui, au même moment, demandait au recteur un blâme contre ce professeur pour trois fautes de service imaginaires. Le blâme finira par tomber six mois plus tard. Deux ans et demi après... le Tribunal administratif annulera ce blâme comme illégal 1- pour inexistence matérielle de motif (fautes imaginaires si vous préférez) ; 2- violation de procédure !

                                                                                                        Voilà où en est cette Éducation nationale avec ses hiérarques à l’onction cardinalice.

                                                                                                        Commençons donc par rendre plus difficile la violation de la loi et je vous prie de croire que les choses ne tarderont pas à changer. Tout le reste n’est qu’amuse-gueule !

                                                                                                        Seulement, le développement économique et moral de notre pays rend ce changement encore chimérique aujourd’hui. Il faudrait des contre-pouvoirs tant juridictionnels que politiques. Or, ils n’existent plus pour l’instant. Paul VILLACH

                                                                                                         

                                                                                                         


                                                                                                      • Paul Villach Paul Villach 9 février 2008 19:56

                                                                                                        @ La mouche du coche

                                                                                                        Votre pseudonyme vous va comme un gant. Je vous renvoie à La Fontaine : "Ils font partout les nécessaires / et partout importuns devraient chassés !"

                                                                                                        Votre malhonnêteté à vous est de confondre un enfant et un adulte ! Un adulte ne se juge pas de la même manière. Il n’y a que l’Éducation nationale et tous les maniaques de l’évaluation (qui échappent d’aillleurs à toute évalutation réelle eux-mêmes) pour le croire.

                                                                                                        C’est bien ce que dénonce François BAYROU quand il qualifie l’inspection de "sommet d’infantilisation".

                                                                                                        Mais on ne parle pas de musique à un sourd ! Paul Villach


                                                                                                      • La mouche du coche La mouche du coche 9 février 2008 20:53

                                                                                                        Et oui il faut me chasser mais voilà, je suis là. smiley

                                                                                                        L’auteur "Votre malhonnêteté à vous est de confondre un enfant et un adulte ! Un adulte ne se juge pas de la même manière. "

                                                                                                         

                                                                                                        Personne n’a jamais dit nulle part qu’il fallait juger un adulte comme un enfant.

                                                                                                         

                                                                                                        "C’est ce chef d’établissement qui, au même moment, demandait au recteur un blâme contre ce professeur pour trois fautes de service imaginaires. Le blâme finira par tomber six mois plus tard. Deux ans et demi après... le Tribunal administratif annulera ce blâme comme illégal 1- pour inexistence matérielle de motif (fautes imaginaires si vous préférez) ; 2- violation de procédure !"

                                                                                                         

                                                                                                        Où est le problème puisque le blame a été annulé ? Cet exemple montre que le système hierarchique fonctionne plutôt bien puisque le chef d’établissement a été débouté smiley.


                                                                                                      • franc 7 février 2008 14:46

                                                                                                         Quelques années universitaires ouvertes à tous permet de passer des concours et d’autre part il y a des profs recrutés sans concours ce sont les profs auxiliaires-----------------mais aussi les concours ne sont pas si sélectifs que cela puisqu’il existe de mauvais profs ou incompétents comme le révèle cette histoire du prof de math qui a avoué qu’il lui arrive ne sachant pas résoudre un exercice de math en direct d’en exposer faussement la démonstration à ses élèves -------------------------alors que dire des disciplines qui ne font pas parties des sciences exactes et où règnent l’arbitraire et l’humeur des examinateurs.


                                                                                                        • 5A3N5D 7 février 2008 20:58

                                                                                                          Ce prof n’a effectivement rien à faire dans une classe : la préparation du cours aurait dû lui permettre de donner la bonne résolution du problème posé. Il s’agit donc là d’une question de conscience professionnelle.

                                                                                                          Je ne suis toutefois pas d’accord sur la "facilité" supposée des concours et je voudrais donner quelques chiffres, concernant l’agrégation de mathématiques :

                                                                                                          - en 2006 : 3104 inscrits, 1961 présents, 595 admissibles, 290 admis (9,3 %)

                                                                                                          - en 2007 : 3061 inscrits, 1856 présents, 598 admissibles, 290 admis (9,4 %) 

                                                                                                          On peut voir le nombre d’étudiants ou de profs qui s’inscrivent au concours, mais qui abandonnent en cours de chemin (la moitié.) Le nombre de reçus correspond à la moitié de celui des "admissibles" (reçus aux épreuves écrites.) Le nombre de reçus est évidemment égal à celui des postes mis au concours. La sélection est donc quand même assez sévère (moins d’un candidat sur 10 est reçu.) 

                                                                                                          Les "quelques années d’université" sont quand même assez nombreuses, puisque pour préparer ce concours, il faut d’abord passer la licence (3 ans), une maîtrise (1 an) et préparer le concours (1 an dans le meilleur des cas.) Ca nous fait donc un bac +5 sans redoublement, auquel il faut ajouter 1 an d’IUFM et une inspection assez poussée pour devenir titulaire. 

                                                                                                          Pour le CAPES, je connais personnellement de bons élèves qui l’ont passé deux, trois fois, avant de jeter l’éponge. Ceux-là risquent effectivement de devenir maîtres auxiliaires, et sans passer par les IUFM.

                                                                                                          Un gros problème se profile d’ailleurs à l’horizon : pour la rentrée prochaine, selon Luc Ferry, il manquerait 15 à 16% de candidats aux concours de l’enseignement du second degré, alors que dans le primaire, le nombre de candidatures augmenterait d’autant.


                                                                                                        • franc 8 février 2008 15:09

                                                                                                          Il n’y a qu’à lire "les impostures intellectuelles" de Sokal et Bricmont où les plus hautes sommités intellectuelles internationales et particulièrement les sociologues français sont épinglés pour leurs proses vides de sens et ridicules sous leur apparence savante et pompeuse pour voir qu’il ne suffit pas d’avoir les plus hauts diplômes avec les plus hautes distinctions et enseignant dans les plus prestigieuses universtés ou instituts,écrivant d’innombrables livres qui pèsent des tonnes pour être réellement compétent et ne pas dire des conneries. 

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