Je comprends....
Je vais donc, en partie, me répéter.
Le non n’avait pas à formuler un projet : je n’aime pas la soupe ne veut rien dire sur le fait de savoir si je préfère le chocolat ou le saucisson.
Le "package programmatique". Ce n’est pas du tout hors sujet. C’est , à part l’accusation de populisme, l’argument principal de votre article. Il y avait en position éligible trois candidats ouisouistes. L’un d’entre eux a été élu. les Français se sont-ils prononcés pour le oui, ou pour la ratification parlementaire ? Non. Symétriquement se sont-ils prononcés pour le contraire ? Non plus. Ils ne se sont tout simplement pas exprimés sur la question. Et il reste donc à convaincre du bien-fondé de l’option retenue, ce qui est l’objet de votre article, qui, sinon, n’aurait pas lieu d’être.
Je prends acte du fait que vous n’êtes pas un oligarque, d’ailleurs, pour vous sortir de votre retranchement, j’ai juste dit "apprenti aristocrate", ce qui est une position d’intellectuel.
Le populisme : je me suis exprimé là dessus. La démocratie ce n’est pas l’idée que le pouvoir doit faire le Bien pour le plus grand nombre (ce qui est le totalitarisme), mais que le plus grand nombre a vocation à s’occuper des affaires communes. Si cela est le populisme, je suis populiste.
L’ordo- libéralisme a au coeur de sa doctrine la concurrence libre et non faussée. Au plan très général, on peut être tous d’accord que si il y a concurrence, elle doit être libre et non faussée. Mais, hors le fait que cette idée est probablement une fiction, le problème est que cette idée est vue comme le principe régulateur ultime. Ceci a très bien été compris, et rejeté.
Et que vient faire ici les X millions de morts de l’URSS ? Ce que je pointais, c’est que dans le régime du totalitarisme, les décisions sont prises en dépit du peuple au nom du Bien. Et c’est bien ce à quoi on assiste dans cette affaire.