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Commentaire de 5A3N5D

sur Education, ce que serait une vraie réforme


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5A3N5D 10 février 2008 21:01

@ Krokodilo,

"Le latin n’est nullement indispensable à l’exercice de la mémoire "

Certes, certes. Mais, en avez-vous fait, du latin ? Personnellement, j’en ai fait huit ans et je peux vous affirmer qu’au niveau de l’apprentissage de la grammaire et surtout de la logique, rien ne remplacera jamais cette langue : si, à la fin de la traduction d’une phrase, celle-ci n’a pas de sens, c’est que vous vous êtes trompé dans son analyse et que vous pouvez recommencer. Je ne crois pas que deux fables de La Fontaine auront le même effet, et, au demeurant, l’apprentissage du latin n’a jamais eu pour but de faire travailler la mémoire.

De plus, l’apprentissage de cette langue morte m’a bien aidé par la suite pour toutes les langues à déclinaisons, telles que l’allemand ou le russe (je ne parle que de ces deux langues, mais il doit certainement y en avoir d’autres.) On retrouve également des tournures de phrases identiques, et un "esprit" linguistique commun.

@ l’auteur,

J’ai arrêté ma lecture de votre article aussitôt que mai 68 a été désigné comme la fin d’une époque glorieuse et le début d’une ère de barbarie. J’ai connu l’avant et l’après et je pense sincèrement que l’avant était encore pire que l’après. Rappelez-vous la fameuse réforme de Fouchet (1963) qui est peut-être justement une des causes de la révolte étudiante de 68. Quant aux profs, ils étaient certainement plus ridicules et inconséquents avant 68 qu’après.

En revanche, je partage totalement votre avis sur la "pédagogie de la réussite", en ayant fait involontairement l’expérience alors que j’étais moi-même élève : suite à une absence pour maladie, j’ai été pris en charge par un enseignant qui m’a littéralement "boosté". Par la suite, je n’ai jamais dû apprendre une quelconque leçon en anglais, latin, et autre langues, la participation au cours, que je vivais comme un jeu, me suffisant pour mémoriser le contenu de celui-ci, alors que les autres élèves s’enfonçaient à une vitesse constante à la fois dans la médiocrité et le dégoût d’apprendre. 

 


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