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Commentaire de ddacoudre

sur Affaire du SMS : la plainte de Sarkozy contre Le Nouvel Obs est tout à fait légitime


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ddacoudre ddacoudre 11 février 2008 21:46

 

Bonjour dugué.

 

Je ne sais pas si cette affaire, où les tors sont partagés suffira à être une nouvelle pierre de démolition de cette information affligeante où le respect de l’autre ne semble plus une valeur respectable, comme nous le rencontrons dans les luttes économiques.

Ce n’est pas une nouveauté mais cela n’avait pas atteint la régularité exemplaire qui se véhicule comme étant le must d’être un charognard.

 

Je suis loin d’être un naïf mais l’humain a encore pour moi une signification qui impose une déontologie dans les comportements. Ceci n’empêche pas de se tromper, de déraper, d’avoir des coups de gueule, mais de faire des coups bas un régal médiatique prisé par la nullité.

Je ne ferais pas seulement ce procès aux journalistes (même si je ne m’en prive pas), même si je te donne raison, pour le seul motif que j’ai vécu l’évolution de la descente de son piédestal de l’information et j’en rends responsable celui qui l’est, l’homme marketing instruit qui vise les instincts les plus que la raison.

 

J’ai le souvenir de réunions politiques où les adhérant étaient plus intéressés de commenter les turpitudes conjugales des opposants que leur programme politique. Je reconnais qu’ils avaient plus d’aptitude à commenter des faits de leur quotidien qu’ils connaissaient bien, que les comptes socio économique pour lesquels ils s’en référaient à leur secrétaire.

 

Sauf que cela se passé dans un cercle étroit, se répandait en rumeur et faisaient rarement les choux gras de la presse ou chacun estimait qu’être journaliste était de rapporter une information sur les enjeux de la vie socio politique et laissait les ragots et les faits divers aux débutants qui ne rêvait que d’obtenir une promotion qui les confirmeraient comme journalistes en se voyant confier des articles sur l’actualité politique.

 

Les temps ont changé, et si le droit d’informer et de savoir s’accommode avec la liberté de la presse, ceci n’emporte pas de détruire l’existence d’autrui. A cela il n’y a pas de remède si ce n’est que la conscience de chacun reçu par son éducation face à son fort intérieur.

 

Pour rester accolé au système mercantile dans lequel se vend mieux tout ce qui est racoleur, scabreux, polémique, et où le voyeurisme a pris le pas sur l’information et où des fagots de mots remplacent le juge et le bourreau, ils sont prêts à vendre leur âme en se disant que ceux qui se censureront de faire, d’autres le feront.

 

Je vais le redire d’une manière plus primaire qui trouverait sa place dans Charlie hebdo. Dans un monde où l’on se personnalise et on existe aussi par leur intermédiaire, à vendre de la « merde » tout le monde veux devenir Caca.

Mais comment le savoir ?

Une histoire l’illustre. Deux hommes discutent sur un trottoir et s’arrêtent. – « tu crois que cela en est ? – Je ne sais pas. Un des deux mais le doigt dedans et goûte. - Oui ceci en est ! - Et bien on a bien fait de ne pas mettre le pied dedans ! »

Cette histoire illustre la régression où nous sommes, encore contraints aujourd’hui de mettre le doigt dedans pour nous rendre compte quand cela en est afin de ne pas y patauger.

 

Cordialement.


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