NS a été authentique quand il a dit qu’il pensait à être Président "le matin en se rasant".
Il est l’homme d’une ambition personnelle, d’une revanche continue, mais pas d’un dessein élevé qui serait de nature à élever les français au-dela de la défense de leurs intérêts immédiats, lui-même étant littéralement obsédé par les siens...
"Est-ce que çà fait bien ?" semble être la reflexion qui inspire chacune de ses décisions ou déclarations.
Cà fait bien de nommer Jacques Attali à une commission de libération de la croissance...
Cà fait bien de dire "tout ce que vous proposerez, je le ferai "(moi, j’ai les c. de le faire...)
Mais à l’arrivée on a quoi ?
Attali qui nous sort un sentencieux "c’est à prendre en bloc ou à laisser", difficile à assumer en SAV
Des corporations (de "droite", ex electeurs de NS) pas du tout d’accord avec le libéralisme sauce Attali
Des "seigneurs" départementaux outrés à la seule idée qu’on dilue leurs prérogatives dans la "region"
Bref, que des emmerdes.
Dommage, il y avait matière à avancer. Malgré des impasses majeures explicables du fait de l’âge et du niveau pécunier des participants. Les impasses, en voici quelques-unes :
Rien sur le partage de la valeur ajoutée, orientée vers une hausse des salaires modestes
Rien sur la répartition des profits nets, favorisant l’investissement et les salariés
Rien sur la nécéssité d’un hausse dégressive des revenus salariaux les plus modestes
Rien sur les dépenses militaires qui grèvent lourdement le budget (2éme poste avec les intérêt de la Dette)
Rien sur un redéploiement de l’IR progressif vers TOUS les français (sauf ceux réduits à la survie)
Mais bon, on lui a pas demandé de faire la révolution à Jacques, tout de même. Soyons sérieux !
Donc, rien ne changera, vive la rupture-intox. Qu’est-ce que çà va être en 2012 !