"A lumière de ces éléments et de ce que l’on sait aujourd’hui... non, un foetus n’est pas une personne."
Première nouvelle !
Attention à ce que vous écrivez : vous relativisez la réalité du foetus selon la situation dans laquelle il se trouve : dans le ventre d’une adolesente de 12 ans ou dans celui d’une "bobo". Il n’y a pas deux poids deux mesures...
Je sais bien que c’est dans l’air du temps ("tout est relatif", "un foetus n’a d’existence que s’il est porté par un projet parental, etc.). Il faut impérativement sortir de ce relativisme à tout crin, car il en va de notre humanité même : suis-je encore une personne lorsque je suis handicapé ? (et à partir de quel degré de handicap ne le suis-je plus ?)
Petit à petit, nous en arriverons à des questions qui nous font bondir aujourd’hui (du moins je l’espère encore), et que la plupart de nos enfants trouveront sans intérêt arrivés à l’âge adulte : les enfants non désirés sont-ils encore des personnes humaines ? Pourquoi s’intéresser aux malades du tiers-monde ? Et finalement, pourquoi pas l’euthanasie active pour les inutiles et ceux qui n’intéressent plus personne ?