Avant même de commenter ce commentaire, je voudrais saluer le sens d’analyse de l’auteur qui a su jeter un regard objectif sur la réalité politique et économique du monde.
Quant à vous, Arthur, je pense que vous vous laissez aveugler par la politique impérialiste. Ce n’est quand-même pas étonnant ! Puisque les grandes puissances capitalistes mènent le monde par le mensonge, les profits et la force. Comment logiquement peut-on expliquer qu’un leader comme Fidel Castro soit un dictateur ? Si vous ne connaissez pas Cuba, je pense qu’il vaudrait mieux vous donner la peine de vous pencher un petit peu sur son histoire, depuis son indépendance jusqu’à aujourd’hui. Là seulement, vous vous rendriez compte qu’il serait bien que beaucoup de pays du tiers-monde soient comme Cuba. Vous, les inféodés du système capitaliste, vous appelez dictateur celui qui ne fait pas les sales besognes des puissances impérialistes. POurquoi le mot dictature n’a jamais été jusqu’à aujourd’hui utilisé pour parler des grands de ce monde qui maintiennent les 3/4 de la population mondiale dans la misère la plus abjecte et la servitude ? Pourquoi en matière de droit de l’homme ce ne sont que des dirigeants du tiers-monde qui sont toujours stigmatisés comme tyrans ? Je pense qu’à l’heure où nous sommes, il serait de bon ton qu’on arrête de mentir et de calomnier. Chaque fois qu’il y a un leader du tiers-monde qui travaille en vue de changer les conditions de vie de sa population, ou bien il est renversé par un coup d’état, soutenu, bien sûr, par une puissance impérailiste, ou bien on l’assassine comme Le Président Allende (1973, au Chili)
Je souhaite vous dire que les vrais dictateurs de ce monde ne sont pas les membres des pays non-alignés, mais ceux qui torturent leurs concitoyens avec la bénédiction des puissances impérialistes et aussi ceux qui pensent que le monde a été créé pour eux. Si vous êtes quelqu’un d’intélligent, faites une recherche sérieuse et vous verrez qui fait le plus de mal dans ce monde. Vous osez parler de la fin du socialisme à Cuba, mais laissez-moi vous dire que vous ne savez rien du tout en politique, ni vous ne connaissez pas les lois de l’histoire. La manière dont le monde est dirigé aujourd’hui, les abus, l’oppression et les crimes du système capitaliste ne peuvent que l’entraîner vers le néant. Sachez le bien, c’est le système capitaliste même qui a engendré son fossoyeur, « le prolétariat ». Au moment où j’écris ce texte, je vous assure que si vraiment les non-alignés se soudent, si vraiment ils se mettent à travailler leurs objectifs en commun, le socialisme ne tardera pas à remplacer la capitalisme.