Chavez, nouveau leader des non-alignés ?
Quarante ans après la première réunion des non-alignés à La Havane, ils se retrouvent lors d’une rencontre haute en symboles. Fidel Castro, depuis son lit, laisse la vedette à Hugo Chavez.

C’est dans le contexte de la Guerre froide qu’apparaît le concept de tiers monde. Ce concept a un mérite qu’on ne peut négliger : il rappelle l’existence d’une zone de la planète pour laquelle la question primordiale n’est pas : sur quel camp s’aligner, mais : quelle serait, à son égard, l’attitude des États-Unis et celle de l’Union soviétique ?
En 1945, une grande partie de l’Asie, la quasi-totalité de l’Afrique, des Caraïbes et de l’Océanie sont des colonies ; leur priorité, malgré une grande pauvreté, est la libération nationale. Le concept de tiers monde permet de montrer les caractéristiques communes de ces pays en rappelant qu’ils ne sont pas concernés par la Guerre froide. En 1955, la conférence de Bandung, en Indonésie, marque l’union des pays du tiers monde pour affirmer leur volonté d’en finir avec la domination impériale et proclamer leur refus de s’inscrire dans l’ordre bipolaire. La lutte politique commence, la nationalisation du canal de Suez par Nasser en 1956, l’indépendance de nombreux pays africains, la victoire de la Révolution algérienne marquent le début de ce mouvement qui se fixe des tâches immenses. Mais bien souvent, pour ne pas dire toujours, le bilan est tragique, les changements annoncés ne sont pas au rendez-vous, pire, l’unité de ce groupe est constamment en danger.
Les années 1970 représentent l’apogée du mouvement ; l’idée alors défendue est la nécessité d’un nouvel ordre économique. Le tiers monde est cantonné au rôle de fournisseur de matières premières à bas prix et d’acheteur d’équipements et de services de plus en plus chers. L’OPEP et le choc pétrolier apportent beaucoup d’espoirs, mais finalement cela reste sans lendemain, et en quelques années la crise de la dette a raison de l’unité. Cependant le mouvement continue d’exister et se réunit régulièrement, comme à La Havane la semaine dernière, Cuba assumant actuellement la présidence.
Cette rencontre a été forte en symboles ; il y a quarante ans, avait lieu la réunion de la Tricontinentale à La Havane (janvier 1966) avec un Fidel Castro jeune leader de la révolution cubaine. A l’époque, il déclarait : « La cordillère des Andes deviendra la Sierra Maestra de l’Amérique latine ». Aujourd’hui il passe le flambeau. Son frère Raul conforte sa position de successeur probable, mais surtout Chavez devient le leader incontestable du mouvement des non-alignés.
Après la renaissance de la contestation contre l’impérialisme, avec le mouvement alter mondialiste, pourrait-on revoir un groupe de pays unis ? La solidarité affichée entre le Vénézuela, l’Iran, voire la Chine, est elle juste une façade, les idées ne vont-elles pas plus loin que les discours ? Autant de questions auxquelles il est difficile de répondre. L’histoire nous montre que les crises économiques ont eu raison de la solidarité entre les pays du Sud.
52 réactions à cet article
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Il s’agit plutôt de solidarités entre dictateurs et apprentis dictateurs.
L’auteur prend ses désirs pour des réalités quand il s’imagine que Raul castro va prendre la succession de son frère. La vitesse de l’effondrement du communisme à Cuba et de ses institutions va nous étonner. Ce n’est plus qu’une question d’heures. En moins de deux ans, contrairement à la mutation des pays de l’Est qui a pris 10 ans, il ne restera rien du communisme à Cuba.
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Avant même de commenter ce commentaire, je voudrais saluer le sens d’analyse de l’auteur qui a su jeter un regard objectif sur la réalité politique et économique du monde. Quant à vous, Arthur, je pense que vous vous laissez aveugler par la politique impérialiste. Ce n’est quand-même pas étonnant ! Puisque les grandes puissances capitalistes mènent le monde par le mensonge, les profits et la force. Comment logiquement peut-on expliquer qu’un leader comme Fidel Castro soit un dictateur ? Si vous ne connaissez pas Cuba, je pense qu’il vaudrait mieux vous donner la peine de vous pencher un petit peu sur son histoire, depuis son indépendance jusqu’à aujourd’hui. Là seulement, vous vous rendriez compte qu’il serait bien que beaucoup de pays du tiers-monde soient comme Cuba. Vous, les inféodés du système capitaliste, vous appelez dictateur celui qui ne fait pas les sales besognes des puissances impérialistes. POurquoi le mot dictature n’a jamais été jusqu’à aujourd’hui utilisé pour parler des grands de ce monde qui maintiennent les 3/4 de la population mondiale dans la misère la plus abjecte et la servitude ? Pourquoi en matière de droit de l’homme ce ne sont que des dirigeants du tiers-monde qui sont toujours stigmatisés comme tyrans ? Je pense qu’à l’heure où nous sommes, il serait de bon ton qu’on arrête de mentir et de calomnier. Chaque fois qu’il y a un leader du tiers-monde qui travaille en vue de changer les conditions de vie de sa population, ou bien il est renversé par un coup d’état, soutenu, bien sûr, par une puissance impérailiste, ou bien on l’assassine comme Le Président Allende (1973, au Chili) Je souhaite vous dire que les vrais dictateurs de ce monde ne sont pas les membres des pays non-alignés, mais ceux qui torturent leurs concitoyens avec la bénédiction des puissances impérialistes et aussi ceux qui pensent que le monde a été créé pour eux. Si vous êtes quelqu’un d’intélligent, faites une recherche sérieuse et vous verrez qui fait le plus de mal dans ce monde. Vous osez parler de la fin du socialisme à Cuba, mais laissez-moi vous dire que vous ne savez rien du tout en politique, ni vous ne connaissez pas les lois de l’histoire. La manière dont le monde est dirigé aujourd’hui, les abus, l’oppression et les crimes du système capitaliste ne peuvent que l’entraîner vers le néant. Sachez le bien, c’est le système capitaliste même qui a engendré son fossoyeur, « le prolétariat ». Au moment où j’écris ce texte, je vous assure que si vraiment les non-alignés se soudent, si vraiment ils se mettent à travailler leurs objectifs en commun, le socialisme ne tardera pas à remplacer la capitalisme.
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La véritable opposition à l’impérialisme d’une poignée de puissants se fera à l’intérieur même des pays alignés (et non alignés a fortiori).
Le développement des nouveaux mouvements dans les pays alignés, comme les « actifs culturels », est un signe précurseur de ces changements à venir, des changements profonds à n’en pas douter...
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Exactement. C’est la Fin de l’Histoire. Partout, dans tous les pays, il n’y a plus qu’une lutte entre ceux qui aspirent à la démocratie et ceux qui veulent restreindre les droits démocratiques.
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La devise du néo-libéralisme selon Arundhati Roy :
« visser » les gens, libérer les marchés !
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Chavez cherche bien plus à prendre la tête d’un front anti-US que d’une véritable union de pays « non-alignés ». Difficile de le considérer comme un leader alter-mondialiste crédible quand on le voit frayer avec les régimes dictatoriaux les plus rétrogrades de la planète ! Il doit tout de même être possible de s’opposer à l’impérialisme américain sans pour autant s’allier à la Biélorussie, l’Iran et la Corée du Nord !
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Oui, d’autant plus que se servir d’une approche strictement nationaliste est productrice de nouveaux impérialismes. Surtout quand on sait qu’il faut aussi compter avec les américains pour lutter ontre l’impérialisme américain.
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C’est ce qu’il fait. Il ne perd pas une occasion pour citer Chomsky, pour lequel il a une grande admiration, et Martin Luther King, et Walt Withman.
ET il fait bien comprendre aux pauvres des USA combien Bush s’est peu soucié d’eux à l’ocasion du cyclone Catrina.
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Au milieu de tous ce caricaturage, de tous ces préjugés et de toute cette agressivité bornée, essayons un peu de juger du pesonnage déjà sur ses propres paroles !! par exemple l’année passée devant les Nations-Unies :
Discours de Hugo Chavez tenu le Jeudi 15 septembre 2005 à L’ONU)
Excellences, Chers amies et amis,
L’objectif premier de cette réunion a été totalement galvaudé. On nous a imposé comme point central du débat un soit-disant processus de réformes, qui relègue au second plan ce que les peuples du monde réclament avec urgence, et c’est l’adoption de mesures pour faire face aux véritables problèmes qui empêchent et freinent les efforts de nos pays pour le développement et pour la vie.
Cinq années après le Sommet du Millénaire, la brutale réalité est que la grande majorité des objectifs conçus, bien qu’ils étaient en soi déjà modestissimes, ne seront pas atteints.
Nous avons prétendu réduire de moitié les 842 millions d’affamés pour l’année 2015. Au rythme actuel l’objectif serait obtenu durant l’année 2215, on va voir qui de nous sera là pour le célébrer, si l’espèce humaine parvient à survivre à la destruction qui menace notre environnement. Nous avions proclamé l’aspiration d’obtenir en 2015 l’enseignement primaire universel. Au rythme actuel l’objectif sera atteint donc après l’année 2100, préparons- nous donc pour le célébrer.
Ceci, amies et amis du monde, nous conduit de manière irréversible à une conclusion amère : les Nations Unies ont épuisé leur modèle, et il ne s’agit pas simplement de procéder à une réforme, le XXI ème siècle réclame des changements profonds qui sont seulement possibles dans une refondation de cette organisation. Celle-ci ne sert plus, il faut le dire, c’est la vérité pure. Ces transformations que, depuis le Venezuela, nous appelons de nos voeux, doivent se faire, de notre point de vue deux temps : l’immédiat, en ce moment, et celui des rêves, celui de l’utopie ; le premier est marqué par les accords lestés par de vieux schémas, nous ne le rejetons pas, et nous apportons, même à ce modèle, des propositions concrètes pour le court terme. Mais le rêve de cette paix mondiale, le rêve d’une humanité qui n’aurait pas à avoir honte de la faim, la maladie, l’analphabétisme, et la nécessité extrême, a besoin - outre de ses racines - d’ailes pour voler. Nous avons besoin d’ailes pour voler, nous savons qu’il y a une globalisation néo-libérale terrible, mais il existe aussi la réalité d’un monde interconnecté et nous devons y faire face non comme un problème mais comme un défi, nous pouvons, sur la base des réalités nationales, échanger des connaissances, nous compléter, intégrer des marchés, mais nous devons aussi comprendre qu’il y a des problèmes qui n’ont déjà pas de solution nationale, ni un nuage radioactif, ni les prix mondiaux, ni une pandémie, ni le réchauffement de la planète, ni le trou de la couche d’ozone ne sont des problèmes nationaux. Tout en avançant vers un nouveau modèle de Nations Unies qui rende certain ce grand nous collectif,il y a quatre réformes urgentes et irrévocables que nous apportons à cette Assemblée, premièrement, l’expansion du Conseil de Sécurité tant dans ses catégories permanentes comme dans celles non permanentes,la deuxième, l’amélioration nécessaire des méthodes de travail pour augmenter la transparence et non pour la diminuer, pour augmenter le respect et non pour le diminuer, pour augmenter l’inclusion. Troisièmement, la suppression immédiate, nous le demandons depuis six ans , du veto dans les décisions du Conseil de Sécurité, ce vestige d’une élite est incompatible avec la démocratie, incompatible avec la seule idée d’égalité et de démocratie. Et, quatrième point le renforcement du rôle du Secrétaire Général, ses fonctions politiques dans le cadre de la diplomatie préventive, doivent être consolidées. La gravité des problèmes appelle des changements profonds, les simples réformes ne suffiront pas pour récupérer ce nous avons perdu, au-delà des réformes nous réclamons depuis le Venezuela la refondation de Nations Unies, et comme savons bien au Venezuela, par les mots de Simón Rodriguez, appelé aussi le Robinson de Caracas : “Ou nous inventons ou nous échouerons”. Au cours du mois de janvier de cette année 2005 nous avons été au Forum Social Mondial à Porto Alegre, là différentes personnalités y ont demandé que le siège de Nations Unies sorte des Etats-Unis s’ils continuent à violer la légalité internationale . Nous savons aujourd’hui qu’il n’a jamais existé d’armes de destruction massive en Iraq, le peuple américain a toujours été très rigoureux en matière d’exigence de vérité envers ses dirigeants, les peuples du monde aussi : il n’y a jamais eu toutefois d’armes de destruction massive et, et par-delà les Nations Unies, l’Iraq a été bombardé, a été occupé et continue d’être occupé. C’est pourquoi nous proposons à cette Assemblée que les Nations Unies sortent d’un pays qui n’est pas respectueux des résolutions de cette Assemblée. Certaines propositions ont désigné Jérusalem transformée en ville internationale comme une alternative. La proposition a la générosité d’offrir une réponse au conflit que vit la Palestine, mais il y a des écueils qui rendront son application difficile . C’est pourquoi nous apportons ici une autre proposition, ancrée dans la charte de Jamaïque, rédigée par Simón Bolivar, le grand Libérateur du Sud, en Jamaïque, en 1815, il y a 190 ans. Bolivar a proposé la création d’une ville internationale qui servirait de siège à l’idée d’unité qu’il défendait. Bolivar était un rêveur qui a rêvé ce que sont aujourd’hui nos réalités. Nous croyons qu’il est l’heure de penser à la création d’une ville internationale étrangère à la souveraineté de quelque État que ce soit, avec sa légitimité propre basée sur sa capacité morale à représenter les nations du monde, mais cette ville internationale doit rééquilibrer cinq siècles de déséquilibre. Le nouveau siège de Nations Unies doit être dans le Sud, “le Sud existe aussi !”, a dit Mario Benedetti. Cette ville qui peut déjà exister, ou que nous pouvons inventer, peut être là où se croisent plusieurs frontières ou sur un territoire qui symbolise le monde, notre Continent est en mesure d’offrir ce sol sur lequel construire l’équilibre de l’univers dont a parlé Bolivar dans 1825.
Mesdames, Messieurs, nous faisons face aujourd’hui à une crise énergétique sans précédent dans le monde, dans laquelle se combinent dangereusement un accroissement incontrôlable de la consommation énergétique, l’incapacité d’augmenter l’offre d’hydrocarbures et la perspective d’une chute des réserves existantes de combustibles fossiles. Le pétrole commence à s’épuiser .
Pour 2020 la demande quotidienne de pétrole sera de de 120 millions de barils, et par conséquent, y compris sans tenir compte de futures croissances, on consommerait dans 20 années un chiffre semblable à tout le pétrole qu’a dépensé l’humanité jusqu’à présent, ce qui signifiera, inévitablement, une augmentation dans les émissions de dioxyde de carbone qui, comme vous le savez, élèvent chaque jour la température de notre planète.
Katrina a été un exemple douloureux des conséquences que doit subir l’homme quand il ignore ces réalités. Le réchauffement des océans est le facteur fondamental de l’effet dévastateur des ouragans dont la force s’est accrue ces dernières années. Je profite cette occasion pour transmettre une fois de plus notre douleur et notre regret au peuple des Etats-Unis, qui est un peuple frère des peuples de l’Amérique aussi, et des peuples du monde. Il est pratiquement et moralement inadmissible de sacrifier l’espèce humaine en invoquant de manière démentielle l’utilisation d’un modèle socio-économique d’ une capacité destructive galopante. Il est suicidaire de continuer à l’étendre et l’imposer comme remède infaillible des maux dont il est, précisément, le principal responsable. Il y a peu de temps le Président des Etats-Unis a assisté à une réunion de l’Organisation d’États Américains,et a proposé à l’Amérique latine et les Caraïbes d’augmenter les politiques de marché, l’ouverture de marché, c’est-à-dire, le néo-libéralisme, quand celui-là est précisément la cause fondamentale des grands maux et des grandes tragédies que vivent nos peuples, produit du capitalisme néo-libéral, le Consensus de Washington, cause un plus grand degré de misère,d’ inégalité et une tragédie infinie pour les peuples de ce continent.
Nous avons besoin maintenant plus que jamais, Monsieur le Président, un nouvel ordre international. Rappelons que l’Assemblée Générale des Nations Unies lors de sa sixième session extraordinaire , tenue en 1974, certains n’étaient pas nés ou, sûrement, étaient très jeunes, en 1974 donc, il y a 31 ans a adopté la déclaration et le programme d’action sur un nouvel Ordre Économique International, en Assemblée Générale, le 14 décembre de cette année 1974, la charte Droits et Devoirs Économiques des États qui a concrétisé le Nouvel Ordre Économique International, était approuvée à la majorité déconcertante de 120 votes à faveur, 6 contre et 10 abstentions - ceci s’est produit quand on votait aux Nations Unies - parce que maintenant ici, on ne vote pas , on approuve des documents, comme ce document que je dénonce à nom du Venezuela, comme nul et illégal,qui a été approuvé en violant la réglementation des Nations Unies, il faudra réexaminer ce document, le Gouvernement du Venezuela va le faire connaître au monde, nous ne pouvons pas accepter la dictature ouverte et effrontée dans des Nations Unies, ces choses sont à examiner et pour cela je fais un appel très solennel, à mes collègues Chefs d’État et les Chefs de Gouvernement.
Tout à l’heure, j’ai rencontré le président Néstor Kirchner alors que je prenais connaissance de ce document qui a été remis à nos délégués, cinq minutes avant la session, (seulement en Anglais !), et qui a été approuvé d’un coup de marteau dictatorial, que je dénonce devant le monde comme illégal, nul,et illégitime.
Ecoutez-moi bien, Monsieur le Président, si nous acceptons ceci, c’est que nous sommes perdus, éteignons la lumière et fermons les portes et fenêtres ! Ce serait la fin : que nous acceptions la dictature ici dans cette enceinte.
Maintenant plus que jamais - nous disons - que nous devons reprendre des choses qui sont restées sur le chemin, comme la proposition approuvée dans cette Assemblée en 1974 d’un Nouvel Ordre Économique International, en guise de rappel je cite l’Article 2 du texte de cette lettre, il confirme le droit des états de nationaliser les propriétés et les ressources naturelles qui se trouvent entre les mains d’investisseurs étrangers, en proposant la création d’un cartel de producteurs de matières premières. Dans sa Résolution 3.201 mai 1974, l’on a exprimé la détermination de travailler avec célérité pour établir un Nouvel Ordre Économique International basé - écoutez bien, je vous le demande - ” sur l’équité, l’égalité souveraine, l’interdépendance, l’intérêt commun et la coopération entre tous les états quels que soient leurs systèmes économiques et sociaux, qui corrige les inégalités et répare les injustices entre les pays développés et les pays en développement, ! et assure aux générations présentes et futures, la paix, la justice et un développement économique et social qui est accéléré à rythme soutenu “, je ferme des guillemets, je lisais une partie de cette Résolution historique de 1974.
L’objectif du Nouvel Ordre Économique International était de modifier le vieil ordre économique conçu à Breton Woods. Je crois que le Président des Etats-Unis a parlé ici pendant près de 20 minutes hier, d’après ce que l’on m’a rapporté, je demande l’autorisation, Excellence, de terminer mon discours.
L’objectif du Nouvel Ordre Économique International était de modifier le vieil ordre économique conçu à Breton Woods en 1944, et qui était en vigueur jusqu’à 1971, avec l’effondrement du système monétaire international : mais il ne s’agissait que de bonnes intentions ,il n’y a aucune volonté pour avancer par ce chemin, et nous croyons cependant que ce chemin est le seul et unique valable. Nous réclamons aujourd’hui depuis les peuples, dans ce cas le peuple du Venezuela, un nouvel ordre économique international,qui s’avère aussi indispensable qu’un nouvel ordre politique international, ne permettons pas qu’une poignée de pays essaie d’interpréter impunément les principes du Droit International pour donner vie à des doctrines comme la “Guerre Préventive”,il faut voir comme ils nous menacent d’une guerre préventive !, et l’appel maintenant à la “Responsabilité de Protéger”, mais il faut se demander, comment vont-ils nous protéger, nous ?. Je crois qu’un des peuples qui requiert une protection c’est le peuple des Etats-Unis, ceci est démontré maintenant avec la tragédie de Katrina : il n’a pas de gouvernement qui le protège des catastrophes annoncées de la nature, puisqu’il est question de nous protéger les uns les autres ;ce sont des concepts très dangereux que tracent l’impérialisme, l’interventionnisme et qui tentent de légaliser ce qui est en fait l’irrespect de la souveraineté des peuples. Le respect plein aux principes du Droit International et de la charte des Nations Unies doivent constituer, Monsieur le Président, la pierre angulaire des relations internationales dans le monde d’aujourd’hui, et la base du nouvel ordre que nous préconisons. Permettez-moi une fois de plus, pour conclure, de citer Simón Bolivar, notre “Libertador”, à propos de l’intégration du monde, du Parlement Mondial, d’un Congrès de parlementaires, il faut reprendre de nombreuses propositions comme la bolivarienne. Bolivar disait en Jamaïque, en 1815, je lis une phrase de sa charte de Jamaïque : “Qu’il serait beau que l’isthme de Panama fusse pour nous comme celui de Corinthe pour les Grecs, souhaitons qu’un certain jour nous puissions installer là une assemblée auguste des représentants des républiques, des royaumes, ayant pour vocation de traiter et discuter des hauts intérêts de la paix et de la guerre, avec les nations des autres trois parties du monde. Cette corporation pourra avoir lieu dans les temps heureux de notre régénération.” Il est urgent de faire face de manière efficace, certainement, au terrorisme international, mais en ne l’utilisant pas comme prétexte pour déclencher des agressions militaires injustifiées qui violent le Droit International, qui se sont érigées en règle depuis le 11 septembre. Seule une coopération étroite et véritable, et la fin des doubles peines que quelques pays du Nord appliquent au sujet du terrorisme, pourront mettre un terme cet horrible fléau. Monsieur le Président : Depuis 7 années à peine de Révolution Bolivarienne, le peuple vénézuélien peut se prévaloir d’importantes conquêtes sociales et économiques.
Un million 406 mille Vénézuéliens ont appris à lire et à écrire en un an et demi, nous sommes 25 millions approximativement et, en quelques semaines le pays, dans quelques jours, pourra déclarer territoire libre d’analphabétisme, car trois millions de Vénézuéliens précédemment exclus en raison de la pauvreté, ont été incorporés à l’éducation primaire, secondaire et universitaire.
Dix-sept millions Vénézuéliens et Vénézuéliens - presque 70% de la population - reçoivent, pour la première fois dans l’histoire, une l’assistance médicale gratuite, y compris les médicaments et, dans quelques années, tous les Vénézuéliens auront un accès gratuit aux soins médicaux . On fournit aujourd’hui plus de 1 million 700 mille tonnes d’aliments à des prix modiques à 12 millions de personnes, presque la moitié des Vénézuéliens, un million d’entre eux les reçoivent gratuitement, de manière transitoire. Ces mesures ont produit un haut niveau de sécurité alimentaire à aux plus démunis.
Monsieur le Président, on a créé plus de 700 mille postes de travail, en réduisant le chômage à 9 points en pourcentage, tout ceci au milieu d’agressions internes et externes, dont un coup d’état militaire de facture étasunienne, et un coup pétrolier dont l’origine est identique, en dépit des conspirations, des calomnies du pouvoir médiatique, et de la menace permanente de l’empire et ses alliés, qui ont même appelé au magnicide. Le seul pays où une personne peut se donner le luxe de demander l’élimination d’un Chef d’État, est les Etats-Unis, comme cela s’est produit il y a peu avec un révérend, Patt Robertson très proche de la Maison Blanche : il a publiquement demandé devant le monde entier mon assassinat et il est libre. Ceci est une infraction internationale !, c’est du terrorisme international !
Donc , nous lutterons pour le Venezuela, pour l’intégration latino-américaine et pour le monde.
Nous réaffirmons ici dans cette enceinte notre foi infinie dans l’homme, aujourd’hui assoiffé de paix et de justice pour survivre en tant qu’ espèce. Simón Bolivar, père de notre Patrie et guide de notre Révolution, a juré ne donner repos à son bras, ni à son âme, jusqu’à voir à l’Amérique libre. Ne donnons pas de repos à nos bras, ni à nos âmes jusqu’à sauver l’humanité.
Messieurs, je vous remercie.
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Chavez n’a pas toute sa tete. Les non allignes finiront par se méfier complétement de lui C’est une grande gueule et c’est tout.
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kesed 20 septembre 2006 12:58Demat deoc’h,
la coalition des fachos.
Rien à ajouter.
kenavo ar wezh all
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Chavez se décribilise tout seul chaque dimanche dans son émission fleuve « allô Président », pour ceux qui ont la possibilité de la voir, cela vaut son pesant de cacahuètes. S’il sait qu’il peut fanfaronner ainsi sur la scène internationale, c’est grâce à son pétrole, mais peu de présidents latino-américains sont prêts à le suivre dans sa croisade anti-impérialiste. Cet homme est dangereux, et en premier lieu pour son propre peuple. Le Venezuela est en train de se « cubaniser », les inégalités sont loin d’être réduites, mais la démocratie est en grand danger .. est-ce ce genre de personne que les non-alignés veulent pour le représenter ? Sincèrement, je ne crois pas. Merci pour le rappel historique de cette entité, mais oser formuler que Chavez pourrait être leur nouveau leader c’est presque les insulter. une lectrice franco-latino-américaine
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Voir l’emission Alo presidente ? facile ! c’est à l’adresse en lien. Les archises vidéos visibles directement. Et aussi la transcription du texte, et des images détachées à téléchargées, etc
Ca vaut son pesant , non de cacahuètes, mais d’or , car ne n’est nullement ridicule, mais tres interessant et humain, et instructif. On aimerait que nos préident se livrent eux aussi à ce même exercice ! (mais à condition que ce soit avec la même sincérité ! Car en france sévissent la langue de bois, le style « haute fonction publique » ou art de noyer le poisson, et les mensonges ehontés, et puis ces gens sont loins du peuple, Chavez est proche des gens et à la fois intelligent et qq de chaleureux et « nature » (c’est peut-être ça qui révulse tellement les hauts bourgeois cyniques et méprisants de ’oligarchie vénézuélienne ! ) Oui ! regardez ces émissions (c’est vrai que c’est long, et il y a toute la collection !) et vous ne serez plus opposant à Chavez !
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Voici un article calme et sérieux (ça change !) qui analyse le thème:le Vénézuéla et ses alliances internationales.
ça confirme que le Vénézuela est devenu un acteur de premier plan sur la scène mondiale
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« Europa y el mundo entero deben reconocer que en los pueblos de toda América, ha comenzado un proceso de cambio y de renacimiento, un proceso de reestructuración y de transformación, que alienta las voluntades de millares de hombres y mujeres dignos de disfrutar de mejores condiciones de vida. Es por ello que, desde Venezuela y de la mano del Presidente Chávez, proponemos un cambio profundo y llamamos a la construcción de un Nuevo Socialismo : humano, solidario, cristiano, bolivariano, robinsoniano, zamorano y ambientalista. Esta tarea, que sienta las bases de la integración como compromiso único de la Humanidad, ha sido la punta de lanza de nuestro Primer Mandatario, cuando su agenda en el ámbito internacional, se llena de encuentros y discusiones, cumbres, reuniones, ruedas de prensa y de una necesidad perenne de untarse de pueblo. De manera que, la solidaridad, el respeto a la soberanía de los pueblos, la cooperación y la unidad, son los criterios en los que se basa la política internacional de la Revolución Bolivariana. En este sentido, las giras del Jefe del Estado, destacan la voluntad de mantener relaciones con todos los pueblos del mundo, especialmente con los países de América del Sur y el Movimiento Indo-Americano hacia la Quinta Amerindia. Recientemente, nuestro Presidente realizó una gira por Europa y África, y, en las mesas de trabajo de los presidentes, el Jefe del Gobierno Bolivariano aseguró que uno de los puntos fundamentales es que reconozcamos que el mundo unipolar hace daño a todos. “Hay que respetar el derecho internacional y eso es un mensaje muy claro a los Estados Unidos. Ya basta de que Estados Unidos quiera imponer al mundo sus caprichos y criterios a punta de bombas y amenazas de invasiones. Queremos paz y respeto al derecho internacional, ese es un buen tema para fortalecerlo”. Aseguró, además, que hay que resaltar lo que nos une, “porque hay cosas en las que tenemos diferencias, pero sin duda Europa y América Latina estamos unidas en el respeto al derecho internacional”. Sin embargo, el Presidente Chávez dejó muy en claro su posición respecto a las cumbres. “Las cumbres son un espacio de encuentro y debates que sirven para acercarnos más y para discutir temas, pero no esperemos grandes cosas de las cumbres, para grandes cosas hay que esperar el trabajo de todos los días, del compromiso de la voluntad política de todos los días, de la estrategia que acordemos y de los planes. Hay cumbres a cada rato, pero ninguna tiene impacto sobre la realidad, el poder de impacto sobre la realidad tenemos que dárselo nosotros con nuestro trabajo conjunto de acercamiento, de unión y de planes que se puedan cumplir en lo económico, social y político”. Y, para la construcción de la Patria Grande, para la consolidación de las bases que regirán la integración y unión entre los pueblos, reiteró que “hay un renacimiento de la esperanza, si no cambia el modelo el mundo se va a acabar, y los jóvenes son los que pueden cambiarlo. Sólo la juventud tiene la pasión necesaria para hacer una revolución”. Es la juventud, acumulada o no, la que debe hacer realidad el Nuevo Socialismo. Las propuestas de cambio que desde Venezuela se plantean, aunque puntuales son bien significativas, por ello, el Jefe de Estado afirmó que el socialismo es, la solidaridad y la complementación, algo difícil de pensar en el capitalismo. “Ese es el ALBA : Petrosur, Petroamérica, Telesur” así como otras propuestas de integración, entre las que el Presidente Chávez destacó el proyecto del Banco del Sur. La Revolución Bolivariana apuesta por la paz, por la hermandad y por el respeto. El camino es la integración : “La integración del Sur es la única manera de lograr el equilibrio con el Norte”, dijo el Presidente, en Puerto Iguazú, Argentina. Sin duda, “hay un nuevo camino abierto, que hay que seguir consolidando y nunca hemos estado tan cerca, desde hace 200 años, del proyecto de la Patria Grande”. Es esta conciencia, de unidad solidaria de nuestros pueblos, la que puede lograr su verdadera y liberadora redención. » (Hugo Moyer Agostini )
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Qui de Bush ou de Chavez est le plus crédible ? Cela rassure bon nombre de traiter Chavez de dictateur !? Qui a réduit les libertés individuelles par le « patriot act », qui menace d’utiliser des armes nucléaires contre l’Iran, qui est revenu aux interventions préventives en mentant à sa population ( guerre d’Irak), qui a renversé de nombreux régimes élus au siècle précedant (Iran, Chili, Guatemala...)
Qui est le plus dangeureux pour la paix dans le monde ? Que l’on puisse critiquer la « démagogie » d’un Chavez, et les atteintes aux droits de l’homme à Cuba ne dispense pas de conserver son esprit critique envers Bush et son gouvernement agressif et dangeureux !
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Bush n’ira pas plus loin que 8 ans de mandat. Après, exit Bush. Le « patriot act » vit sa vie, il meurt lentement, au fur et à mesure qu’il apparait qu’il n’apporte rien et que le prix à payer est trop lourd. L’armée américaine est parfaitement soumise au pouvoir politique, même quand ils ne sont pas d’accord avec les orientations (en Irak, par exemple).
Chavez est en train, comme tout bon « petit père du peuple » qui se respecte, de réviser la constitution de son pays pour continuer, continuer, continuer... parce que c’est sur, personne d’autre que lui ne peut bien diriger son pays... Chavez, un militaire, soignent bien ses camarades, et leur fait une bonne place : il a pris des cours chez Castro.
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Et pendant ce temps le nombre de coopératives au vénézuéla est passé de 700 en 1999 à 70 000 !!! pur ne parler que de ce point de vue, auquel curieursement (....
) les « médias ne s’interessent pas (mais gageons que le peuple Vénézuélien lui s’y interesse !), et qui s’ajoutte à la disparotion de l’analphabétisme, l’acès possible aux études universitaires pour le peuple (n’oublions pas que dans la déénnie qui l’a précédé le Vénézuéla est devenu un pays du modèle néo-libéral américain avec des universités privées et payantes, pas de système de santé public, ni de sécurité sociale, et une fonction publique clienteliste, donc liée aux partis réactionnaires oligarchiques, qui a cherché à saboter les projets, c’es la raison de toutes ces »Missions« , par ce moyen on court-circuite les administrations traditionelles, toujours gangrenées par la mauvaise volonté politique et la corruption, et c’est aussi dans sa conception de la démocratie et de la justices sociale (pour mettre fin à la misère, dit-il, il ne faut pas faire l’aumone aux pauvre, il faut leur donner du pouvoir) qu’il développe la »démocratie participative« , les banques locales de crédit gérées par les communautés, les télé communautaires locales, les restaurants pour les démunis, organisés et gérés par les gens mêmes du quartiers, et dans des maisons prêtées par leurs habitants, les »noyaux de développement endogène". On comprend que le petit peuple vénézuélien sont enthousiaste pour son président, il leur a rendu leur dignité et leur autonomie.
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Bush est un c... mais un c...democrate, Chavez est un c... mais non alligne sur les autres c... je vous le concede.
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Pourquoi cet anti-chavisme dans la presse Francaise et dans les forums de discussion.
Bon d’accord, il est demagogue, quoi de plus normal pour un president, qui plus est, est latino-americain
Des arguments SVP. Il a pas supprime les elections et le droit de vote, a ce que je sache ?
Alors quoi d’autre ?
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« les amis de mes ennemis sont mes ennemis ». Bon d’accord, c’est rudimentaire.
Mais forcément, à trop fréquenter Castro, on finit par se tacher. Même quand on est gentil tout plein avec les pauvres américains (paradoxalement, ça fait plutôt suspect et « détournement de fond public » au détriment du peuple Vénézuelien).
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Chavez fait des beaux discourse, mais dans les faits il n’est pas très utile à son pays. Beaucoup de gens à l’étranger ont de la sympathie pour lui parce qu’il est anti-bush, mais la situation au Vénézuela est catastrophique. L’économie est de plus en plus nationalisé et pour pouvoir trouver un boulôt il faut montrer qu’on est pro-chaviste. Le Vénézuela a beaucoup de pétrole, mais cela profite peu au peuple vénézuelien. De plus la notion de propriété privée est de plus en plus remis en cause. On peut facilement prendre le terrain de quelqu’un en l’accussant d’être anti-chaviste. Lors des dernières élections, le gouvernement a donné la nationalité Vénézuelienne aux étrangers qui promettaient de voter pour Chavez. Je ne me souviens pas des chiffres exacts mais je sais que la population du Venezuela a grandi de façon non négligeable grace aux promesses de vote pour Chavez. Voila pour ce qui est de la démocratie.
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Effectivement la question est bonne. Je crois que de la même manière on n’arrive pas à parler de Castro d’une manière objective on n’arrive pas à faire une critique construire de Chavez.
Chavez n’est pas un dictateur sanguinaire et une partie de ses réformes sont intéressante. Qu’il fasse joujou avec son pétrole pour ennuyer les US ou qu’il s’associe avec des méchants est un chose discutable mais franchement qui ne l’a pas fait ??? Je ne crois pas qu’il existe une seule démocratie occidentale qui n’est pas eu des liens avec des monstres totalitaire en Afrique, Amérique du Sud etc etc. Alors Chavez ???
Quant à arturh ... je crois pas trop en l’effondrement du communisme à Cuba en 2 ans, ce n’est pas un rêve de voir Raul au pouvoir, mais je crains que cela ne soit pas si facile que tu le dises.
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Français depuis une vingtaine d’années mais d’origine latinoamericain, j’aime bien lire les réactions de vos lecteurs au sujet de l’actualité et des articles de vous rédacteurs au sujet de l’actualité de mon continent d’origine,,,,,J’ai été toujours persuadé qu les Francais sont des gens tres cultivées, malheuresement la plupart du temps vos commentaires n’ont pas beaucoup d’interet et je vous conseille de voyager un peu en Amérique Latine, discuter avec les gens du pays, vivre comme on vit la-bàs, reflechisez un peu sur l’origine de nos democraties,,,,Voyez vous, pour moi, ça a été tres difficile de comprendre l’histoire de la France, et meme, vingt ans aprés j’ose pas m’exprimer sur des sujets si complexes pour moi, comme l’époque de la colonisation française en Afrique et avant de m’exprimer sur certains sujets, je prefére de demander a mes beaux parents leurs versions de cette partie de l’histoire de la France,,, Au Venezuela, Cuba, Bolivie, Chile,Argentine, Nicaragua, Guatemala, Mexique et enfin dans tout l’Amérique Latine, les origines de nos gouvernements ont été si mouvementés, que le fait d’avoir une vision si simpliste sur l’actualité me deçoit mais a la fois m’encourage a vous ecrire sur cet sujet,,,
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explique moi alors !
Le problème bien souvent en voulant mesurer le poid de la création de l’Etat dans l’histoire, le role que les militaires ont joué, l’héritage coloniale (très différent des autre colonie dasn le monde) etc. etc. on retrouve des argumentaires un peu trop partisan ou complétement à l’inverse.. rarement objectif, comme une photo du moment, ce qui peut parfois servir.
Ensuite si tu demande à papa à chaque fois pour avoir une opinion c’est bien mais tu as aussi le droit de critiquer et l’avantage de ta critique est qu’elle viendra de l’extérieur, sans le poid de l’histoire. Je pense qu’on peut avoir un avis sur l’histoire française en Afrique sans forcément vouloir rester diplomatique.
Enfin, il est clair que mon avis reste le mien, petit français expatriés, mais rassure toi je le confronte à de nombreux autres, parfois on est d’acord et parfois non... comme en France.. est-ce bizarre ???
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Le terme meme de ’non-aligne’ est incomprehensible. Il designait a l’epoque de sa splendeur, ceux qui refusaient de prendre le parti US ou sovietique.
Qu’en est-il mantenant ? Les non-alignes le sont par rapport a qui ? Les USA, l’Europe, la Chine, l’Inde ?
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Les non-alignés sont désormais ceux qui ne prennent ni le parti des Etats-Unis, ni celui des Etats-Unis...
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excelente définition
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Ce que je voulais dire dans mon commentaire (voir plus haut), c’est que les non alignés méritent beaucoup mieux que ce militaire fantasque et fantaisiste, l’Amérique Latine ne manque pas de Présidents beaucoup plus démocratiques et plus méritants comme par exemple Nestor Kirschner ou Michele Bachelet. Avec Chavez d’un côté et l’autre fou furieux de Bush de l’autre, on va droit dans le mur ... c’est tout . Et puis demandez à tous les vénézueliens qui sont en train de tout vendre pour partir du Vénézuela ce qu’ils pensent de Chavez ... Vous serez certainement surpris d’apprendre qu’il est en train d’essayer de faire changer la constitution afin de pouvoir étre président à vie après 2010, qu’une réforme de la propriété est en cours afin de limiter le droit à la propriété (avec confiscation de bien à la clef), etc, etc ... Que ses programmes sociaux se limitent à distribuer de la nourriture et à faire venir des médecins cubains (certes connus comme pour être parmi les mieux formés du monde), donner des consultations gratuites dans les bidonvilles .. pan y vino .. y viva el pueblo ..
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Tout à fait d’accord avec toi sur les présidents sud américain, je le dis d’ailleur dans un autre article sur la démocratie. Mon article ici ne prétend pas être un soutient à Chavez, simplement son charisme (et on ne peut pas dire qu’il n’en a pas) l’a rendu populaire dans une certaine tranche de la population et il est devenu le symbole de la lutte « anti-impérialiste ».
Ensuite qu’il veule se faire réélire à vie cela fait un moment qu’il en parle, et le venezuelien (entrepreneur surtout) débarque en Colombie pour pouvoir continuer leur business sans trop se préocuper...
Quant au programme sociaux ta vision est un peu caricatural, il existe aussi un developpement de réseau social (assos et autre) assez fort ce qui dans le long terme devrait avoir plus de conséquence que la distribution de pain.
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là je suis surpris . D’après ce que je me suis laissé dire, je ne vois pas les vénézuéliens, vendre leurs biens qu’ils ne possèdent pas pour être bientôt totalement reconnus comme humains dans leur pays.
Par contre, que ceux qui se sont appropiés toute les possessions terrestres et les biens industriels et les ressources désirent partir, cela ne surprends pas. Qu’ils soient d’origine autochnone mais plus haute société issue des anciens colonisateurs, parfois mais souvent arrivés des etats unis avec leurs grosses entreprises !!!!!
Mais à qui vendraient ils si personne de friqué ne veut rest et si seuls les pauvres indigènes ne peuvent fuir, ce qu’ils ne désirent apparament pas ?
De plus, « wendy » ne me rappelle pas une perception de la sensibilité sud-américaine !
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J’ai franchement du mal à comprendre comment on ne peut pas voir le danger que représente cet ancien militaire putchiste, populiste qui joue avec le sentiment anti-américain dans le monde, et va ensuite soutenir le président iranien cherchant à avoir l’arme atomique et à rayer israel de la carte.....
Qu’est-ce que ça veut dire non-aligné ? anti-impérialisme américain ? C’est quoi comme projet ? C’est du vide, c’est du flan. C’est des dictateurs en puissance qui se moquent du monde, il faudrait peut-être les arrêter de nous mener en bateau pendant qu’ils ruinent leurs propres pays et menacent le monde entier.
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Rappellez-moi les méthodes de gouvernement des petits dictateurs africains sur lesquels s’appuyaoen, et continue de s’appuyer la politique étrangère française depuis de Gaulle, et les « copains » à Giscard Hassan et Bokassa ?
Les régimes des non-aligné ne vous paraissent pas suffisamment démocratiques ? et les régime ALIGNES eux qu’imposaient à coup de doups d’état et d’intervention les uSA en amériques ? c’étaient tous des dictateurs sanglants et qui écrasaient leur peuple dans la misère pour mieux faire des cadeaux aux multinationales étrangères et aux compradores locaux. Bel exemple de civilisation et d’interêt national. Les non-aligné essayent au moin d’etablir un ordre un peu plus démocratique au niveau international, et ce depuis 1960.
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On vit dans un monde où il est souvent difficile de distinguer le vrai du faux, à cause de la nature confuse des choses. Cependant, quand on se donne la peine de chercher et d’analyser, on finit par résoudre ce problème. Cet article n’est que le produit d’une analyse approfondie de la situation politique et économique dans le monde. En lisant cet article, une seule chose me passe dans la tête : pourquoi tous ces 118 pays ne peuvent-ils pas se souder de plus en plus, afin de faciliter l’émergence d’un monde bipolaire ? Effectivement, quand on connait les circonstances dans lesquelles ce mouvement a pris naissance, on se demande pourquoi aujourd’hui on en est là encore. Car avec un tel mouvement il y avait moyens que les pays du tiers-monde se retirent des griffes des puissances impérialistes. Quand on sait que ces puissances ne font que maintenir les pays pauvres dans la misère et la dépendance par le biais de leur fameux plan d’ajustement structurel proposé par le FMI et la banque mondiale, On se demande pourquoi ne pas développer les relations sud-sud, afin de pouvoir progresser un peu. En toute franchise, j’ai les mêmes doutes que vous, aujourd’hui, face à la façon dont ce monde est dirigé. Car, comme vous, je sais que l’arme la plus puissante pour empêcher ces pays de rester unis est la division par les intérêts ; et cela n’est que le produit des efforts des grandes puissances, parce qu’elles savent que la force est dans l’union. Si seulement cette unité était effective, le monde serait sauvé. POur ceux qui attendent la fin du système communiste ne sont que des rêveurs. Car ils ne savent pas que toutes ces guerres, ces morts, tous ces abus, toute cette misère et ces oppressions que produisent le système capitaliste, ne font qu’accélérer sa fin. Qui vivra verra !! Vamos bien !
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« pourquoi tous ces 118 pays ne peuvent-ils pas se souder de plus en plus, afin de faciliter l’émergence d’un monde bipolaire ? Effectivement, quand on connait les circonstances dans lesquelles ce mouvement a pris naissance, on se demande pourquoi aujourd’hui on en est là encore. »
Tout à fait d’accord, la solidarité entre le sud n’est pas encore (le sera-t-elle ?) très présente. Certain parle de complot entre les élites du sud et du nord, mais sans entrer dasn les théories du complot qui sont bien souvent un peu légère on peu se poser la question pourquoi il n’existe pas plus de collaboration entre les pays du sud et pourquoi ils cherchent toujours une collaboraation avec le nord. Dans un sens la réponse pourrait être clair, on fait du business avec ceux qui peuvent, il existe aussi une relation de pouvoir et de dépendance. Mais après ces 50 années d’expérience et d’échec on pourrait espérer une réelle solidarité entre les pays du sud.
Toutefois il existe un expérience, qui me parrait intéressante, qui existe et se développe en Amérique du Sud (peut etre ailleurs je ne sais pas) c’est la coopération entre les villes, il existe un réseau de ville avec des bureaux de relation international de la ville... et la majorité de ses relations se font entre ville sudaméricaine ... affaire à suivre
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Oui, c’est les questions qu’on se pose : sur quoi ça va déboucher ?..
Pas de réponse..
Accessoirement, les liens publ pour Sarkozy et Démocratie libérale sont incongrus. On se demande pourquoi ils apparaissent sur un site d’info qui se veut indépendant de l’informatée par le jeu politique partisan et les médiacraties...
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Si vous voulez mieux le connaître ? sérieusement. une très interessant interview :
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Effectivement intéressant. La personnalité comme les options et les espérances de Chavez y paraissent clairement expliquées, par lui-même. On aimerait entendre un leader s’exprimer ainsi en Europe...
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Dès lors qu’on montre les dents pour mettre le holà à la mise à sac des richesses - toujours minières, donc non renouvelables - d’un pays pauvre, il se trouve toujours quelques thuriféraires du monde de l’argent pour crier au scandale. Il n’est jamais question d’approuver une quelconque nationalisation, ici ou là. La règle est, bien sûr, au nom du sacro-saint libéralisme de rigueur aujourd’hui, de laisser ouvertes toutes les portes permettant le libre accès aux maigres possessions des peuples émergeant à peine de la sauvage colonisation d’hier. Du coup, on n’éprouve aucune gène, voire aucune honte à laisser se dépouiller de malheureux pays, déjà anémiés, comme le Tchad, tel que l’a révélé le dernier scandale des multinationales pétrolières ; comme le Congo, dont une émission de télé à dévoilé, il n’y a pas si longtemps, les procédés machiavéliques par lesquels une société de renom comme ELF a osé escroquer cet autre petit Etat, etc. Or, Cuba et maintenant le Vénézuéla se trouvent être parmi les rares Etats qui disent non à ce pillage en règle. Conscients du devoir impératif de faire de leurs richesses un outil de développement concret, ils veillent jalousement sur leurs biens, et refusent notamment à l’Amérique ce que tous les autres Etats du tiers-monde, dits croupions, autorisent. En celà, oui, ils ont raison et tous les commentaires que l’on peut faire contre leur vision des choses restent superflus.
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Enfin un peu de clairvoyance et d’honnêteté !
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Petit apartheid en famille :
A leur création, les non alignés représentaient tous les pays qui ne faisaient ni parti de l’OTAN ni du bloc soviétique, la France a été un moment membre des non alignés...
Quand on parle d’état dictatorial et tyranique, sur l’ile de Cuba ce n’est pas forcément le côté Castriste le pire...
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Il serait peut être temps de réfléchir à l’option d’un coup d’Etat démocratique dans le pays de Chavez, avec son suicide ou son exécution immédiate, car ce type est cinglé et un danger pour nous.
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Cela, c’est le bouquet ! Voilà une incitation au meurtre qui remet en mémoire l’assassinat gratuit d’Aliende du Chili, en 1973, qui est loin d’être à la gloire du monde soi-disant libre, en général, et des USA les auteurs, en particulier. Et moins encore à l’actif du monde maçonnique, dit réputé pour la solidarité animant ses membres, auquel pourtant cet homme avait longtemps adhéré de son vivant. N’est-ce pas une honte, chaque fois qu’un nationaliste pur et dur s’avise de crier haro sur les pilleurs venus d’une « autre planète », de ne rien trouver à lui répliquer de moralement acceptable que de lui envoyer des barbouzes pour mettre fin à ses jours ? Me trompé-je de siècle ou de pays, de continent ou de civilisation pour me reconnaître dans une démocratie aussi ordurière qui ferait la force de l’occident ?
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tu devrais peut etre te suicidé avant que tu tue quelqu un ou va en irak tu sera tres bien la bas tu pourra torturé quelque un
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Le fanatisme et les passions sanguinaires et anti-démocratiques de l’opposition vénézuélienne sont hallucinantes.
ça permet de mieux comprendre certaines époques passées de l’histoire ou certains pays lointains, qui maintenant nous semblent incompréhensibles.
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Chavez est même applaudi aux Etat-Unis.
par les pauvres bien sûr.
Chavez est sans doute le seul chef d’Etat humaniste actuellement ; « un hombre comprometido con la vida ».
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Chavez n’est pas un dictateur.
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Son régime est même le plus démocratique qui soit actuellement dans LES DEUX amériques (à l’exception peut-être du Canada)
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Je maintiens ;« Chavez est une grande gueule » et J’ajoute ; « qui brasse beaucoup de vent »
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Esperant que notre future président, grande gueule ou pas, fasse de la sorte de braser le même vent que Shavez !
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Les médias citent touours la phrase où il a comparé à la tribune de l’ONU Bush avec le Diabla, mais ne citent pas le reste du discours, en voici la deuxxième moitié :
" .... Et il y a beaucoup de discours et nous en avons entendu beaucoup, du président du Sri Lanka, par exemple, et de la Présidente du Chili. Mais nous, l’assemblée, avons été transformés en un organe à peine délibérant. Nous n’avons aucun pouvoir, aucun pouvoir d’avoir le moindre impact sur la terrible situation mondiale. Et c’est pourquoi le Venezuela propose une nouvelle fois, ici, aujourd’hui, le 20 septembre [2006] que nous ré-établissions les Nations-Unies.
L’année dernière, Madame, nous avons fait quatre propositions modestes que nous ressentions comme étant d’une importance cruciale. Nous devons en assumer la responsabilité, nos chefs d’Etats, nos ambassadeurs, nos représentants, et nous devons en discuter.
La première est l’extension [du Conseil de Sécurité], et Lula en parlé hier ici-même. Le Conseil de Sécurité comporte à la fois une catégorie permanente et une catégorie non-permanente, (inaudible) les pays en développement et les pays sous-développés doivent accéder à des sièges de membres permanents. C’est la première étape. Deuxièmement, des méthodes efficaces pour s’occuper et résoudre les conflits mondiaux, des décisions transparentes. Point trois, la suppression immédiate - et c’est une chose à laquelle tout le monde appelle - du mécanisme antidémocratique connu sous le nom de veto, le veto sur les décisions du Conseil de Sécurité.
Permettez-moi de vous donner un exemple récent. Le veto immoral des Etats-Unis qui a permis aux Israéliens, en toute impunité, de détruire le Liban. Exactement devant nous tous alors que nous étions debout à regarder, une résolution du conseil fut empêchée.
Madame, le Venezuela, il y a quelques années, a décidé de livrer cette bataille au sein des Nations-Unies en reconnaissant l’ONU. En tant que membres, et nous prêtons nos voix, nos réflexions. Notre voix est une voix indépendante pour représenter la dignité et la recherche de la paix et ré-élaborer le système international ; pour dénoncer la persécution et l’agression par les forces hégémoniques de la planète.
Voici comment le Venezuela s’est présenté. La patrie de Bolivar a cherché à obtenir un siège permanent au Conseil de Sécurité. Voyons ! Bon, il y a eu une attaque en règle par le gouvernement étasunien, une attaque immorale, pour essayer d’empêcher le Venezuela d’être élu librement à un poste au Conseil de Sécurité.
L’imperium a peur de la vérité, il a peur des voix indépendantes. Il nous appelle extrémistes, mais ce sont eux les extrémistes. Et j’aimerais remercier tous les pays qui ont aimablement annoncé leur soutien au Venezuela, même si le scrutin est secret et qu’il n’est pas nécessaire d’annoncer ces choses.
Mais étant donné que l’imperium a attaqué, ouvertement, ils ont renforcé les convictions de nombreux pays. Et leur soutien nous renforce. Le Mercosur, en tant que bloc, a exprimé son soutien. Nos frères du Mercosur. Le Venezuela, avec le Brésil, l’Argentine, le Paraguay, l’Uruguay, est un membre à part entière du Mercosur.
Et de nombreux autres pays d’Amérique Latine, CARICOM et la Bolivie ont exprimé leur soutien au Venezuela. La Ligue Arabe, l’ensemble de la Ligue Arabe a exprimé son soutien, nos frères des Caraïbes, l’Union Africaine. Presque toute l’Afrique a exprimé son soutien pour le Venezuela et des pays comme la Russie et la Chine et beaucoup d’autres. Je vous remercie chaleureusement de la part du Venezuela, de la part de notre peuple et de la part de la vérité, parce que le Venezuela, avec un siège au Conseil de Sécurité, n’exprimera pas seulement la pensée du Venezuela, mais il sera aussi la voix de tous les peuples du monde et nous défendrons la dignité et la vérité.
Au-delà et au-dessus de tout cela, Madame la Présidente, je pense que nous avons des raisons d’être optimistes. Un poète aurait dit « désespérément optimistes », parce qu’au-dessus et au-delà des guerres et des bombes et de la guerre agressive et préventive et la destruction de peuples entiers, on peut voir qu’une nouvelle ère se dessine.
Ainsi que Silvio Rodriguez le dit, cette ère donne naissance à un cœur. Il y a des moyens alternatifs de penser. Il y a des jeunes gens qui pensent différemment. Et ceci s’est déjà vu en l’espace d’une simple décennie. Il a été démontré que la fin de l’histoire était une affirmation totalement fausse et la même chose a été démontrée à propos de la Pax Americana et de l’établissement du monde capitaliste néolibéral. Il a été démontré que ce système engendre la pauvreté. Qui le croit maintenant ?
Ce que nous avons à faire maintenant est de définir le futur du monde. L’aube se lève partout. Vous pouvez vous en rendre compte en Afrique et en Europe et en Amérique Latine et en Océanie. Je veux insister sur cette vision optimiste.
La Président Michelle Bachelet nous a rappelé, il y a juste un instant, l’assassinat horrible de l’ancien ministre des Affaires Etrangères, Orlando Letelier. Et je voudrais ajouter une chose : Ceux qui ont perpétré ce crime sont libres. Et cet autre événement où un citoyen américain est mort, tué par les Américains eux-mêmes. Ils étaient des tueurs de la CIA, des terroristes. Et nous devons rappeler dans cette pièce que dans exactement trois jours il y aura un autre anniversaire. Trente ans auront passé depuis cette attaque terroriste horrible contre l’avion cubain de la ligne Cubana de Aviacion, où 73 innocents ont trouvé la mort.
Et où se trouve le plus grand terroriste de ce continent qui a pris la responsabilité de faire sauter cet avion ? Il a passé quelques années en prison au Venezuela. Mais grâce à la CIA et aux responsables du gouvernement [vénézuélien] de l’époque, il fut autorisé à s’échapper et il vit dans ce pays, protégé par le gouvernement [des Etats-Unis].
Mais il a été condamné. Il avait avoué son crime. Mais les normes du gouvernement étasunien sont à géométrie variable. Il protège les terroristes lorsqu’il le veut.
Et ceci, pour dire que le Venezuela est entièrement engagé à combattre le terrorisme et la violence. Et nous sommes l’un des peuples qui combattent pour la paix.
Luis Posada Carriles est le nom de ce terroriste qui est protégé ici. Et d’autres personnes extrêmement corrompues qui se sont échappées du Venezuela vivent aussi ici sous protection : un groupe qui a posé des bombes dans diverses ambassades, qui a assassiné des gens pendant le coup d’Etat. Ils m’ont kidnappé et ils allaient me tuer, mais je pense que Dieu est descendu et notre peuple est sorti dans les rues et l’armée y était aussi et ainsi je suis ici devant vous, aujourd’hui.
Mais ces personnes qui ont dirigé ce coup d’Etat sont ici, aujourd’hui, dans ce pays, protégés par le gouvernement américain. Et j’accuse le gouvernement américain de protéger ces terroristes et d’avoir un discours complètement cynique.
Nous avons mentionné Cuba. Oui, nous y étions, il y a encore quelques jours. Nous sommes revenus de là-bas très heureux. Et là-bas, vous voyez qu’une nouvelle ère est née. Le Sommet des 15, le Sommet des non-alignés, ont adopté une résolution historique. Ceci est le document qui en a résulté. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous le lire. Mais vous avez toute une série de résolutions ici qui ont été adoptées d’une façon transparente après un débat ouvert - par plus de 50 chefs d’Etats. Pendant quelques semaines, La Havane était la capitale du Sud et nous avons donné, une fois encore, un nouvel élan au groupe des non-alignés.
Donc, mes chers collègues, Madame la Présidente, un nouveau mouvement, fort, est né, un mouvement du Sud. Nous sommes des hommes et des femmes du Sud. Avec ce document, avec ces idées, avec ces critiques. Je referme à présent mon dossier. Je prends le livre avec moi. Et, n’oubliez pas, je le recommande très fortement et très humblement à vous tous. Nous voulons des idées pour sauver notre planète, pour sauver la planète de la menace impérialiste. Et espérons que dans ce siècle-même, dans pas trop longtemps, nous verrons cette, nous verrons cette nouvelle ère. Et pour nos enfants et nos petits-enfants, un monde de paix basé sur les principes fondamentaux des Nations-Unies, mais de Nations-Unies rénovées. Et peut-être devrons-nous déménager leur siège. Peut-être devons nous le mettre ailleurs ; peut-être dans une ville du Sud. Nous avons proposé le Venezuela.
Que Dieu nous bénisse tous ! Bonne journée à vous.
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témoignage d’un diplomate vénézuelien à New-York :
« Después de su discurso en la ONU, nosotros recibimos en las calles de Nueva York, la felicitación de la gente más humilde, de los porteros, de los mesoneros, de los taxistas, de los policías, de los trabajadores de la calle, de la gente que nos consigue y que sabe que somos venezolanos, gente de todas las nacionalidades que viven en Nueva York, nos han abrazado, nos han felicitado »
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