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Commentaire de thirqual

sur Cour d'école, le syndrome Zidane


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thirqual 13 février 2008 13:10

". je pense que le principal responsable est la compétition. Il faut forcement chercher à évoluer vers le bien, la paix, la non-violence... hors le reflexe primaire de "se mesurer les uns aux autres" est toujours là, de plus en plus même alors qu’il faudrait enseigner l’inverse pour peu à peu l’abolir.

Mes enfants pratiquent un sport (2 d’entre eux) mais ne participent à aucune compétition. J’ai expliqué mes raisons, et et ils ont bien compris tout le mal que provoque le fait de "compter les points" par apport au "besoin primaire" de satisfaction d’avoir gagné.

Il y a aussi les sports violent, comme le rugby, que j’ai réussi à faire enlevé du programme de sport de la prof d’EPS du college de mes enfants."

En effet, la compétition et les sports violents sont mauvais. Ils n’ont rien à voir...

avec le besoin et le plaisir de se donner à fond, d’utiliser toutes les ressources de son corps en tout en respectant les règles, de surfer sur l’adrénaline et les endorphines tout en intellectuallisant ses réactions aux autres membres de l’équipe, ou au partenaire/adversaire. Tout cela ne sert à rien, surtour pas à se contrôler, à penser clairement dans les moments où la violence pourrait poindre, à réagir autrement, à prendre conscience de nos capacités tant physiques que mentales, à canaliser ses pulsions.

rien à voir non plus avec l’apprentissage de la victoire et surtout de la défaite, l’envie de se mesurer, la volonté de s’améliorer et la connaissance du fait que l’on peut toujours le faire, avec le sourire après la défaite comme avec l’humilité de savoir que la victoire n’est que temporaire. Cela ne sert à rien, surtout pas à apprendre à avoir confiance en soi grace à nos seuls accomplissements, à réagir à un revers par l’action et non par l’abandon, à arrêter d’idolâtrer le plus fort/rapide/agile, à garder les pieds sur terre après un succès.

rien à voir avec l’émulation, avec le lièvre, la masse, l’uke, le reste du pack, avec ceux qui viennent aider et offrent leur temps avant, rien à voir avec la création lumineuse au milieu de l’action, avec cette pointe de motivation en plus, avec la troisième mi-temps, avec les blagues pendant la pesée, avec ceux qui viennent féliciter ou consoler lorsque c’est fini. La camaraderie, les proches pendant l’épreuve, ceux qui vont nous aider à s’y préparer comme on ne se préparera jamais pour un simple entraînement, ceux qui viennent vous dire "beau match" ou "putain de bonne droite" après.

Oui, les sports violents et la compétition, bouuuuu, c’est pas bien et c’est la source de tous les maux. La violence c’est pas bien, baaah.


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