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Commentaire de ddacoudre

sur Du mauvais usage de l'économie en politique


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ddacoudre ddacoudre 13 février 2008 23:25

 

Bonjour vive la république

Intéressant ainsi que les commentaires que tu as soulevés.

Chaque être est un c’est pour cela que chacun de nous ne peut s’ajouter à l’autre et qu’il y a six de uns, car là où chacun pose ses pieds pas un autre ne peut au même instant y poser les siens pour vivre son existence.

Mais avec les mathématiques nous disons que nous sommes si milliards d’humains, ainsi grâce au math nous pouvons nous compter mais cela de permettra jamais de dire ce qu’un seul de nous est.

Cela permet bien d’autres choses et notamment de définir des absolus qui remplaceraient le relativité de nos mots.

Tous les comptes sont une indication, une règle accepté où imposé, un modèle qui sait organisé au fils des comportements humains que nous qualifions et quantifions, il ne sont que la qualification mesurable de la socialisation humaine.

Pourtant, ne retenir que l’idée que l’économie crée le social, c’est occulter une part de l’histoire humaine, du développement socio-économique, dans le but de ne soutenir qu’un point de vue partisan. (Les hommes se sont toujours regroupés dans des grottes, des cités, et déplacés avec ou sans automobiles, cela avec plus ou moins de facilités.)

Ce serait alors oublier toutes les luttes sociales qui ont accompagné le développement économique, d’où le nom de « mouvements sociaux », qui est l’expression de « l’homo-sociabilis ».

Ce serait tout autant oublier que l’idée (l’économie créant le social) a réduit la condition sociale (humainement parlant) de certains d’entre eux par le biais du servage, de l’esclavage, du racisme, et que sans penseurs libertaires, « monsieur économie » serait resté muet. Je voudrais bien reconnaître que l’économie a créé la société esclavagiste si mon but était de démontrer « l’in humanisme » de l’économie.

Seulement, je sais que toute structure que développent les hommes, ne dépend que des relations que ces derniers entretiennent avec l’image qu’ils ont d’eux-mêmes.

Si reconnaître l’efficacité d’une organisation économique est une chose, en faire un dieu créateur en est une autre, d’autant plus qu’elle est à l’image de ses acteurs culturalisés, c’est à dire une image violente et nombriliste ; car nous apprécions nos événements à la mesure de nos vies, et non de celle de la planète, et nous nous confrontons autour de définitions pour affirmer notre désir de puissance, et le justifier aux yeux des autres.

 

L’organisation économique (le modèle structural) répond à nos désirs, mais surtout correspond à ceux des hommes qui les ont inspirés ou qui s’en inspirent, et de ceux qui en font leur modèle ou l’imposent.

Elle s’exerce toujours dans le cadre d’une organisation politique qu’elle ramène à son usage, et dont elle cherche à s’émanciper ou prendre le contrôle par le biais de ses plus actifs représentants, parce qu’il n’y a pas de frontière dans la communauté organique ou mécaniste entre l’organisation sociale et l’économie.

Cependant, grâce à la dialectique, nous avons dans notre ensemble fini par reconnaître l’économie comme variable déterminante sur la sociabilité humaine. Pourtant, cela ne relève que d’un point de vue, et d’une manière de s’observer, de regarder notre image comme acteur intéressé par cette image.

Et ce faisant, nous transférons en elle toute notre angoisse de mourir, et cela se traduit par la terreur masquée de manquer de subsistance. Cette pénurie conduisant presque toute espèce à se gaver par ignorance du lendemain, guidée par un cycle inné, en l’absence de cerveau cognitif comme le nôtre, capable d’envisager un futur afin d’y réfléchir. Comme la possession est la manière d’assouvir cette peur, il est facile d’imaginer les confrontations qu’elle détermine et fait naître.

En conséquence, toute organisation structurée autour de la rareté, comme notre système économique, ne peut que générer des oppositions que nous aggravons en organisant cette rareté pour satisfaire à nos règles d’enrichissement.

Je me répète en disant que l’économie est la qualification financière de la réalisation de nos désirs sociaux (la quantification mesurable).

J’ai défendu l’idée que le social crée l’économie, et indiqué que pour moi l’économie n’était que la « qualification mesurable » de notre activité sociale.

C’est ainsi, qu’en ayant « philosophé », ces sujets peuvent être traduit en temps de travail sous tous leurs aspects, de là, en monnaie, et en énergie dont le futur la verra peut-être comme monnaie de référence universelle. Cela, parce qu’il n’y a pas une once de ce que j’ai dit qui ne demande l’usage d’une production énergétique.

J’ai écrit en homo-sociabilis, et par l’utilisation des mathématiques je peux tout traduire en homo oeconomicus.

Cependant, traduire dans un langage mathématique commercial ne signifie pas se laisser diriger par lui, et si je dis que un et un font deux, c’est aussi bien pour pouvoir mesurer quand ils en différent, suivant que nous additionnons de la matière tel l’or ou des valeurs humaines. Définir par les mathématiques tout notre univers, nous y compris, permet d’avoir trouvé un langage universel qui peut nous permettre de comprendre les interactions des forces, de la matière, de la vie organique, et de définir des théories

C’est autre chose que de s’en servir pour dire : « Que les hommes ne peuvent pas produire plus que ce que les masses monétaires en circulation le leur permettent ».

 

Même l’économie comptable n’est pas une vérité c’est un acte de normalisation politique dont l’on peu s’écarter.

 

Ceux qui prétextent de l’économie aujourd’hui pour diriger les peuples ne sont que des politiciens qui en refusent le nom, car comme tu l’as indiqué la séparation ne se distingue pas.

Cordialement.

 

 


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