Je suis gendarme et je comprends parfaitement la réaction de cette victime qui est tout à fait normale de la part d’une personne qui attend une assistance dans un service public. Le comportement des collègues auxquels elle a eu à faire est absolument inacceptable et fait honte à l’Arme à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir depuis 30 ans. La seule chose que je puisse dire et ce n’est pas pour notre défense, c’est que malheureusement comme pour nos colllègues de la Police, on a tendance à stygmatiser sur quelques éléments qui se sont très certainement trompés de métier ou qui n’exercent cette profession que pour « la gamelle » et non pas pour être au service de notre pays et des citoyens. Je les plains très sincèrement car ils n’exercent pas notre métier qui est loin d’être rose tous les jours, ils le subissent ce qui est malheureusement déplorable. Ils n’ont leur place en Gendarmerie et si comme le dit la plaignante, un gradé à un comportement similaire c’est qu’il y a un problème réel dans cette Unité. Sachez Madame que sur 95000 hommes et femmes (voir plus) que compte la Gendarmerie, il est malheureusement inévitable d’avoir un lot de « mauvais » éléments c’est la loi du nombre qui affecte toutes les professions mais, il ne faut pas oublier qu’à côté de cette infime minorité, les autres gradés et gendarmes font très bien leur travail et appliquent cette charte d’accueil sans aucun problème. J’ajouterai même et je peux en parler car j’arrive en fin de carrière que nous l’appliquions il y a quelques années sans même l’avoir car elle n’existait pas et nous n’avions absolument besoin de personne pour nous expliquer la façon de recevoir le public. S’il y avait un dérapage le gradé ou le collègue présent se chargeait de rectifier cette attitude de suite. Je ne me veux absolument pas le porte parole de mes collègues mais je sais qu’une très grande majorité de gendarmes, gradés ou officiers pensent comme moi.