Antécedents abyssaux de la part de l’auteur. On pourrait le comparer à une plaie qui se rouvre tous les jours. Il ne fait qu’essuyer les plâtres qu’il a mal coulés.
il n’y a pas si longtemps, la téléphonie était également un "service publique", et si la situation de monopole n’avait pas été brisée, soyez assurés mesdames et messieurs que nous en serions toujours à payer 50cts / minute les appels nationaux pour financer des retraites toujours plus avantageuses et autres activités sportives des agents Télécoms.
Justement, c’est avec des arguments comme celui-ci qu’on nous vend les privatisations. Les télécoms ont été privatisées en plein boom des technologies numériques. C’est d’ailleurs pas un hasard si nos chers politicards nous ressortent l’exemple de leur chapeau à chaque élection. Seulement dans les autres secteurs, si le marché n’est pas propice, l’innovation abscente, ça se cassera la gueule de toute manière. La seule différence, c’est qu’en plombant un peu l’Etat en restant public, des milliers de familles sont épargnées d’un licenciement douloureux et coûteux. Les augmentations des prix de l’énergie, par contre, on en entend pas énormément parler.
De plus, on constate souvent que les entreprises privées profitent de la présence du public pour "bien fonctionner" et laisser le public essuyer les plâtres. Effet nuisible pour le public : se taper le "linge sale", coûteux et complexe. Article fort intéressant sur ce phénomène de privatisation de la Santé et de manipulation des chiffres dans Le Monde Diplomatique (Fév. 2008) "Traitement de choc pour tuer l’hôpital public" (une partie ici).