La nouvelle politique industrielle de la France
La France aurait encore une industrie ?
Avec Raymond Barre comme Premier ministre de Giscard d’Estaing en 1976, s’est enclenché un processus de fermeture d’usines et de suppression d’emploi dans des activités considérées comme très forte : l’industrie.
La "vision" du premier économiste de France de l’époque était purement comptable et consistait à laisser des entreprises en mauvaise passe, livrées à elles-mêmes, généralement en sous-capitalisation est donc dans l’impossibilité de moderniser leurs outils de production.
La gauche au pouvoir, après un zeste de social, a décidé dans "une vision sur vingt ans" (à l’époque j’écoutais l’argumentation de cette vision par des responsables socialistes) de partir du principe que l’industrie laisserait sa place aux services.
Leur vision était à vingt ans, une société de service en France où l’industrie n’aurait plus autant d’emplois et surtout plus de mines de charbon en France et plus de production d’acier en France, car nous n’en aurions plus besoin.
Bref, glisser ces emplois de la case "industrie" à la case "service".
La gauche en suivant cette politique n’aura fait qu’accroître la précarisation de la classe ouvrière durant des années en plan de restructuration, de reclassement et plan de reconversion...
Tout cela aux frais du contribuable !
Aujourd’hui, en tant qu’homme de gauche, faisons le bilan de la gestion de la gauche au pouvoir. Des dizaines de milliards de francs (à l’époque) investis pour reconvertir des salariés dans des activités de services pauvres avec des salaires de pauvre. Des dizaines de milliards de francs qui n’ont plus été investis dans les outils de production industrielle française. Des centaines de milliers de travailleurs pauvres sans parler des retraités dont la gauche au pouvoir n’a jamais rien fait.
Où était la politique industrielle de la gauche ?
Pour cette gauche techno et libéral (plus qu’à droite), l’industrie française n’existait plus et seuls les services seraient l’âge d’or de la France.
Aujourd’hui, avec la croissance mondiale, le prix des matières premières a explosé et nous nous retrouvons sans aucunes industries pour produire de l’acier, et plus aucunes mines de production de charbon pour ramener des devises à notre pays !
Bref, l’âge d’or, c’est maintenant et nous n’avons plus d’industrie !
Voilà donc les erreurs stratégiques de "ces visionnaires de gauche", de Michel Rocard à Jacques Attali, M. Delors, M. Bérégovoy qui, lui, aura surtout développé les services financiers pour mettre la spéculation à la portée de tous, au détriment des entreprises.
Le président Nicolas Sarkozy a rappelé mardi 5 février l’histoire de la société Alstom et la nationalisation qu’il avait dû faire pour recapitaliser la société et mettre le paquet sur l’investissement technologique.
Aujourd’hui, heureux sont les petits porteurs qui ont vu le cours de l’action flamber sur une société capitalisée et restructurée qui ne valait plus rien, après la gestion catastrophique d’un inspecteur des finances reconverti dans l’industrie par le pouvoir techno-socialiste : Pierre Bilger
Aujourd’hui M. Pierre Bilger dispose d’un blog ! http://www.blogbilger.com/blogbilger/
Mais les salariés du nouveau Alstom dispose d’un outil de travail moderne et d’un carnet de commande plein
C’est cela une politique industrielle, c’est savoir investir ou soutenir les entreprises afin qu’elles deviennent encore plus fortes dans leur secteur d’activité et soient exportatrices.
Encore merci Monsieur le président d’avoir sauvé Alstom de la faillite en invitant les lecteurs à écouter un vrai plaidoyer pour une politique industrielle. http://www.elysee.fr/webtv/index.php?intChannelId=3&intVideoId=349
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