@Joe Doe
Je ne partage pas votre analyse de ceux qui ont des convictions qui peuvent sembler erronnées. Les mots ne perdent jamais leur sens. Aucun mot n’éduque quiconque. Encore une fois, je soutiens qu’il ne s’agit pas d’éduquer. je suis à nouveau d’acdcord avec vous lorsque vous dites qu’il ne s’agit pas d’une "mission éducative". Alors, écartons ce sujet du débat.
Je considère qu’il ne s’agit pas d’éducation. Il s’agit de respect des convictions de l’autre. Il ne s’agit pas d’indifférence aux errements éventuels d’autrui. Ma conviction est que les convictions des autres doivent etre respectées, par principe.
Vous parlez du créationisme. Un dogme du néo-darwinisme, jusque vers1980, s’est révélé ensuite etre erronné. La biologiste Barbara McClintock a du attentre 1983 pour obtenir, à 83 ans, le prix Nobel, tant sa theorie était incompatible avec le dogme neo-darwiniste de l’époque. L’humilité scientifique s’impose, à mon avis, en toutes circonstances. Tout theorie scientifique peut valablement etre contestée, comme le rapellait justement le philosophe Sir Karl Popper.
Le créationisme est une theorie. A mon avis, les autres theories explicatives de l’origine du Monde sont, elles aussi, critiquables. Il ne s’agit pas d’éduquer des imbéciles, mais de respecter une theorie autre. Ensuite, il est possible d’opposer des arguments pour tenter de détruire cette theorie du créationisme. je ne condamne pas ceux qui preférent l’insulte encvers ceux qui ne pensent pas comme eux. Chacun a le choix des armes. Ceux qui preferent avancer des arguments ne recherchent pas l’éfficacité de leur action éducatrice, mais postulent le respect de la conscience de l’ autre.
Certains s’insurgent des idées fausses des autres. Mais il est utile de se demander dans quelle mesure toute conviction individuelle serait rationellement fondée. Comme le rapellait justement le sociologue Raymond Boudon, Il est possible de se persuder d’idée douteuses, infondées ou fausses. Le philosophe du 18eme siecle, David Hume, rapellait que la raison est au service de la passion. La raison inventerait ainsi un raisonement pour justifier, a posteriori, ses passions.