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Je suis ingénieur, libertarien, de l'école autrichienne d'économie.

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  • Premier article le 25/01/2008
  • Modérateur depuis le 23/01/2009
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Derniers commentaires



  • gdm gdm 3 janvier 2012 23:28

    @ObjectifObjectif

    Avant 1971, la monnaie était juridiquement définie sans ambiguïté. Chaque unité monétaire était une promesse, quoique très indirecte, d’un versement d’or. 

    Après 1971, la monnaie cessa d’être définie juridiquement. Le Code Monétaire se limite à décrire les écritures comptables qui crée la monnaie. La monnaie actuelle est un OJNI, un Objet Juridique Non Identifié. Cette description de la création monétaire n’est pas une définition de la nature juridique de la monnaie. L’économiste, amha, doit donc interpréter la réalité des obligations afin d’en déduire une nature actuelle de la monnaie qui soit proche d’une nature juridique.

    Vous dites justement que la monnaie « est [...] l’obligation pour un citoyen d’accepter des unités de la monnaie officielle en paiement de toute dette ». En effet, la valeur de la monnaie actuelle provient directement d’une interdiction faite aux citoyens d’utiliser une autre devise que la devise légale. J’ai souvent expliqué cela sur mon blog http://gidmoz.fr

    Je vais plus loin que vous dans mon interprétation de cette réalité des obligations monétaires de chacun. J’ajoute que l’État a une obligation que la valeur de la monnaie reste suffisamment stable. La nature de cette obligation de l’État est politique. 

    Les citoyens et d’autres banques centrales sont les bénéficiaires de cette obligation de l’Etat de donner une valeur stable à la monnaie. Et c’est pour respecter cette obligation envers ces tiers que l’État oblige les citoyens à accepter les unités de la monnaie légale. Je reconstitue ainsi une définition de la monnaie qui soit aussi proche que possible d’une définition juridique.


  • gdm gdm 22 décembre 2011 11:02
    L’auteur s’étonne que la banque ne prête pas son propre argent. Chaque unité monétaire est la promesse de la banque de verser qq chose. Ma promesse entre mes mains est une promesse à moi-même, donc sans valeur. Je ne la possède donc pas, puisqu’elle est sans valeur. 

    Il en est de même pour la monnaie. La banque ne peut pas posséder l’argent qu’elle prête, puisque chaque unité monétaire est une promesse qu’elle fait. Une banque ne prête donc jamais la monnaie qu’elle a. C’est logiquement impossible. La banque prête une monnaie qui est sa promesse. Chaque promesse est une unité monétaire, un billet de banque par exemple.

    Sauf, si la banque prête la monnaie d’une autre banque. Auquel cas, la banque prête des promesses de l’autre banque. Mais ce cas est simple à comprendre. Il correspond à notre habitude de preter à un ami qui nous le rendra ensuite.

    J’ai écrit de quelques articles pour expliquer la création monétaire. J’essaye d’être complet et simple. Mon dernier article donne quelques bases pour comprendre la monnaie actuelle :

    http://gidmoz.wordpress.com/2011/12/18/creation-monetaire-les-bases/



  • gdm gdm 9 avril 2011 17:10

    @Radix

    Ca dépend. Parfois la réparation coûte plus cher que l’achat d’un autre objet neuf. Ce qui signifie que le temps de travail est plus faible pour en fabriquer un tel objet en usine.


  • gdm gdm 9 avril 2011 17:07

    @JANAL

    Votre article expose votre manière de penser ainsi et vous analysez des faits qui soutiennent vos thèses. Vous abordez de nombreuses thèses différentes dans des sujets différents. Votre argumentations est fondée par des raisonnements et par des faits et des arguments intéressants. Malheureusement, je suis en désaccord avec presque chacun des points que vous évoquez dans votre article.

    Vous évoquez l’origine de la création des richesses. Vous dites très justement que les échanges proviennent des échanges et de la productions des biens. Vous insistez sur l’énergie qui serait, selon vous, à l’origine de la croissance de la production. Je ne suis pas d’accord pour isoler un des nombreux facteurs de production des biens économiques.

    Même si l’énergie avait été trois fois plus chère, l’inventivité de l’homme aurait néanmoins permis une croissance importante des richesses. Il y a beaucoup de facteurs à la production et à la croissance. Votre thèse de mettre l’énergie, sa rareté ou son abondance, au centre de la croissance économique me semble donc faible.

    On pourrait étudier des scénarios de croissance avec une énergie qui serait le triple du cout actuel. Ou pourquoi pas dix fois plus chère. J’ignore si un tel travail d’étude aurait été entrepris. Mais je suis confiant que la croissance des richesses continuerait. 

    En effet, c’est principalement l’échange commercial qui crée la richesse sur la Terre. C’est l’échange de travail contre une rémunération qui crée de la richesse sur la Terre. Et plus les êtres humains sont nombreux, plus ils échangent et plus ils créent des richesses pour eux, pour leurs clients, pour leurs fournisseurs. Chacun crée plus de richesses que les richesses qu’il consomme.



  • gdm gdm 12 janvier 2011 19:23

    Vous confondez la France et l’Etat français. La France est l’ensemble des citoyens. L’Etat francais est une aristocratie d’élus qui ne représentent pas la France.

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