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Je suis ingénieur, libertarien, de l'école autrichienne d'économie.

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  • Premier article le 25/01/2008
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Derniers commentaires



  • gdm gdm 18 avril 2009 22:23

    @maharadh
    Votre très longue phrase pose plusieurs questions, expose votre analyse et simultanément vous y apportez vos réponses. Je ne partage pas du tout votre analyse du système monétaire actuel. Il me semble utile d’analyser les qualités et les défauts de ce système monétaire avant d’affirmer qu’il serait « pourri ».

    La monnaie moderne fondée sur le crédit a permis d’augmenter le crédit bancaire. Le crédit bancaire permit une accélération de la production des richesses et l’extinction de la grande pauvreté.

    Vous citez le financier écossais du 18eme siècle John Law et la faillite de la compagnie des Indes. Cette aventure financière et politique française mérite des commentaires, mais tel n’est pas le thème de mon article.



  • gdm gdm 18 avril 2009 22:11

    @mmarvin
    Une banque a les « reins solides » si elles est suffisamment capitalisée. Ou bien si l’État garantit qu’il lèvera suffisamment d’impôts pour rembourser les éventuelles pertes. Oui, vous avez raison sur ce point. La monnaie a pu exister sans réserve d’or, sans capital, car l’État garantissait la monnaie.

    Mais, je conteste que les français auraient « accepté implicitement » le changement de nature de la monnaie. Lorsque l’État impose un usage sous peine de prison pour ceux qui refusent, le terme « accepté implicitement » me semble déplacé.

    Votre analyse historique de la monnaie fondée sur les assignats ne correspond pas tout à fait à la réalité historique. Je vous suggère un excellent livre de Florin Aftalion, prof de finance à l’Essec : l’histoire économique de la révolution française.



  • gdm gdm 18 avril 2009 20:16

    @mmarvin
    Oui, tout chef d’entreprise, le banquier aussi, veut accroitre son profit. C’est une attitude saine. C’est la concurrence qui peut conduire à des prix plus bas. Comme vous le remarquez, trois concurrents ne suffisent pas à assurer une véritable concurrence. C’est l’État qui, au travers de l’Arcep, organise cette concurrence en collaboration avec l’État. Les règles étatiques sont variables.

    Les trois opérateurs de telecom travaillent dans l’incertitude juridique du lendemain. Et l’État ne dispose pas des information technique ou juridique qui lui permettrait de définir un droit de propriété classique sur les ressources nécessaire à l’exploitation des telecom. L’exemple d’un marché inventé juridiquement de toute pièce par l’État n’est pas un argument pertinent pour soutenir que la concurrence ne remplirait pas son rôle économique habituel.

    Les clients sont des créanciers de la banque. Ce que j’avais écris n’est donc pas inexact. mais c’est inexact de dire que les clients perdent leurs économie. En cas de faillite de la banque commerciale, les clients conservent les titres financiers dont ils avaient confié la gestion a la banque. Chacun ne perd que la faible partie de son patrimoine qui était en monnaie. Et chacun possède bien peu de monnaie. On possède des titres financiers les plus divers. on évite de thésauriser, car ce n’est pas rentable.

    En cas de faillite de la banque, la perte des clients est ainsi relativement faible. mais il faut souligner que les contrats conclus et qui utilisait cette monnaie restent parfaitement valables. en effet, la monnaies est émise selon un contrat de monnaie, dit encore contrat d’émission monétaire. Or ce contrat de monnaie utilise un valorimètre. Les contrats conclus entre les agents économiques sont, de droit, valables en conservant le même valorimètre. Il s’agit alors de trouver une autre monnaie utilisant le même valorimètre. Ou que les contractants changent de valorimètre.

    Vous dites que les clients voient leurs économies partir en fumée. C’est inexact, d’une part à cause de la raison exposée au paragraphe précédent. mais encore, une deuxième argument est que la banque a peu de chance de faire faillite puisque sa sur-capitalisation atteint le niveau de garantie capitalistique élevée. Il n’existe pas de meilleur système de sécurité qu’une sur-capitalisation de la banque.

    Vous voyez un cout important dans l’usage de deux monnaies. Mon exemple des villes frontalières ne vont convainc pas. Il faudrait entrer dans le détail de l’évaluation des coûts de change lorsqu’il existe deux monnaie dans une même ville, dans une même zone géographique. A mon avis, grâce à l’électronique, ce cout de multiplicité des monnaies pourrait être abaissé à un taux négligeable.



  • gdm gdm 18 avril 2009 19:44

    @mmarvin
    Votre formule que l’argent est une forme évoluée de troc me semble parfaitement exacte. Un billet de banque ou toute autre forme d’unité monétaire est un bien économique comme un autre. La nature d’une unité monétaire est celle d’un titre financier. Un titre financier est un bien économique comme un autre. il se vend et il s’achète contre d’autres titres financiers.

    Le problème est que depuis 1971, l’unité monétaire est très difficile à définir rationnellement. Avant 1971, on pouvait valablement soutenir que chaque billet de banque était une obligation de la Banque Centrale envers l’utilisateur du billet de banque. Cette obligation de la Banque Centrale ressemblait fortement à un contrat commercial, tel qu’il existe dans les titres financiers.

    Mais depuis 1971, la valeur de la monnaie est déconnectée de la valeur de l’or. La valeur d’un titre financier est le résultat des décisions successives de la Banque Centrale. Dès lors, votre formule reste exacte, à savoir que l’argent est une forme de troc. Mais ce billet fabriqué par l’État n’a de valeur que si l’État force son usage collectif à toute une population.



  • gdm gdm 18 avril 2009 19:33

    @paul muadhib
    Dans son principe, l’argent ne peut pas être un moyen de voler autrui. Lorsqu’un acheteur remet une piece d’or au vendeur, nul n’est volé. Au contraire, dans un echange volontaire, l’acheteur et le vendeur s’enrichissent car cet échange les avantage tous les deux.

    Mais lorsque la monnaie perd de sa valeur, les détenteur de monnaie y perdent. Il est plus difficile de savoir qui profite de la perte que subit le détenteur d’une monnaie qui perd une partie de sa valeur. A priori, l’émetteur de monnaie, c’est a dire, la Banque Centrale s’enrichit d’une partie de ce que perd le détenteur d’une monnaie dévaluée.

    Dans un tel cas, il n’est pas faux de dire dire que l’Etat, c’est a dire la Banque Centrale, vole les utilisateurs de monnaie. Ce vol est alors aggravé lorsque l’Etat impose l’usage d’une seule monnaie avec interdiction d’utiliser une autre monnaie.

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