@mmarvin
Oui, tout chef d’entreprise, le banquier aussi, veut accroitre son profit. C’est une attitude saine. C’est la concurrence qui peut conduire à des prix plus bas. Comme vous le remarquez, trois concurrents ne suffisent pas à assurer une véritable concurrence. C’est l’État qui, au travers de l’Arcep, organise cette concurrence en collaboration avec l’État. Les règles étatiques sont variables.
Les trois opérateurs de telecom travaillent dans l’incertitude juridique du lendemain. Et l’État ne dispose pas des information technique ou juridique qui lui permettrait de définir un droit de propriété classique sur les ressources nécessaire à l’exploitation des telecom. L’exemple d’un marché inventé juridiquement de toute pièce par l’État n’est pas un argument pertinent pour soutenir que la concurrence ne remplirait pas son rôle économique habituel.
Les clients sont des créanciers de la banque. Ce que j’avais écris n’est donc pas inexact. mais c’est inexact de dire que les clients perdent leurs économie. En cas de faillite de la banque commerciale, les clients conservent les titres financiers dont ils avaient confié la gestion a la banque. Chacun ne perd que la faible partie de son patrimoine qui était en monnaie. Et chacun possède bien peu de monnaie. On possède des titres financiers les plus divers. on évite de thésauriser, car ce n’est pas rentable.
En cas de faillite de la banque, la perte des clients est ainsi relativement faible. mais il faut souligner que les contrats conclus et qui utilisait cette monnaie restent parfaitement valables. en effet, la monnaies est émise selon un contrat de monnaie, dit encore contrat d’émission monétaire. Or ce contrat de monnaie utilise un valorimètre. Les contrats conclus entre les agents économiques sont, de droit, valables en conservant le même valorimètre. Il s’agit alors de trouver une autre monnaie utilisant le même valorimètre. Ou que les contractants changent de valorimètre.
Vous dites que les clients voient leurs économies partir en fumée. C’est inexact, d’une part à cause de la raison exposée au paragraphe précédent. mais encore, une deuxième argument est que la banque a peu de chance de faire faillite puisque sa sur-capitalisation atteint le niveau de garantie capitalistique élevée. Il n’existe pas de meilleur système de sécurité qu’une sur-capitalisation de la banque.
Vous voyez un cout important dans l’usage de deux monnaies. Mon exemple des villes frontalières ne vont convainc pas. Il faudrait entrer dans le détail de l’évaluation des coûts de change lorsqu’il existe deux monnaie dans une même ville, dans une même zone géographique. A mon avis, grâce à l’électronique, ce cout de multiplicité des monnaies pourrait être abaissé à un taux négligeable.