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Je suis ingénieur, libertarien, de l'école autrichienne d'économie.

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  • Premier article le 25/01/2008
  • Modérateur depuis le 23/01/2009
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Derniers commentaires



  • gdm gdm 23 avril 2009 23:46

    @Jean-Pierre Llabrés
    J’avais affirmé que la raison du dysfonctionnement du marché des céréales était nécessairement l’intervention de l’État, alors que j’ignorais en qui consistait cette intervention de l’État.

    Je comprend votre étonnement. Je comprend aussi que vous puissiez imaginez que je serais « suffisant » de prétendre donner la cause d’un évènement dont j’ignore presque tout.

    Néanmoins, je vous avais rappelé, en une phrase, une loi nécessaire des sciences économiques. « lorsque le marché échoue, c’est l’État qui le bloque ». Il s’agit d’une manière résumée d’exprimer la supériorité de l’organisation par le marché, plutôt que par l’État.

    Lorsque le problème concerne des biens économiques possédés par des agents économiques, cette affirmation se démontre de manière rigoureuse, quelle que soit les circonstances. Du moins, les libéraux, souvent nommés, « ultra-libéraux » soutiennent l’affirmation de cette loi de sciences économiques.

    Dès lors peu importait la nature de l’intervention de l’État, laquelle ne pouvait que nuire au bon fonctionnement du marché.

    Je souhaitais connaitre cet exemple du marché des céréales de 1936. Si vous en aviez exposé les circonstances, la nuisance de l’action de l’État serait apparu nécessairement.

    J’espère vous avoir convaincu qu’il ne s’agissait pas de « suffisance » de ma part, mais plutôt l’application d’une loi nécessaire des sciences économiques qui s’appliquent nécessairement meme en ignorant la nature de l’intervention étatique.



  • gdm gdm 23 avril 2009 16:36

    @Jean-Pierre Llabrés
    En quoi consistait le dysfonctionnement du marché céréalier en 1936 ? et quelle mesure l’État a-t-il décidé pour corriger ce dysfonctionnement ?



  • gdm gdm 23 avril 2009 14:59

    @Jean-Pierre Llabrés
    Vous contestez la phrase que j’ai écrite « si la marché ne fonctionne pas, c’est que l’État le bloque ». Tous les libéraux authentiques, ceux que d’autres appellent « ultra-libéraux », seront d’accord avec cette phrase. Cette phrase sera même une évidence pour eux.

    Vous qualifiez l’auteur de cette phrase de « fanatique » ou « dogmatique ». Vous manifestez ainsi votre ignorance des théories des libertariens et autres économistes libéraux. Pourtant quatre récents prix Nobel d’économie sont libertariens. Ils sont souvent d’honorables présidents d’université. Ils ne sont ni « fanatiques » ni « dogmatique ».

    Ces Prix Nobel sont des scientifiques. Vernon Smith, Prix Nobel d’économie 2002, est libertarien. Il est favorable à l’absence totale d’État, jugeant que chaque action de l’État est nuisible et que la marché fait mieux que l’Etat pour organiser la société.

    Mais je comprend fort bien votre réaction émotive en lisant une idée qui vous semble nouvelle et étrange, et même absurde. Je vous invite néanmoins à approfondir ces théories économiques.



  • gdm gdm 22 avril 2009 20:48

    @Jean-Pierre Llabrés
    Notre débat avance lentement, mais il avance. Votre expression « il est dans l’incapacité financiere » est un terme inapproprié pour une analyse économique. Il est nécessaire de traduire cette phrase en terme de gestion d’entreprise ou d’analyse économique. C’est la raison pour laquelle, je traduis délibérément par un manque de capital. Votre concept « d’incapacité financière ». ne convient pas ici.

    Obtenir un financement pour développer un investissement utile a son exploitation est bien banal. Vous n’avez par tort de désigner cette difficulté par « incapacité ». Mais ce mot ne convient pas à une analyse économique, ni a une analyse de gestionnaire d’entreprise. Il faut parler financement d’investissement dans une entreprise.

    Bizarrement, vous semblez me reprocher d’ignorer les problèmes de stockage de céréales en 1936, en France. J’ignore tout de ce problème. Ce qui est récurrent, est que les pénuries et dysfonctionnements surgissent dès que l’Etat intervient au lieu de laisser-faire les investisseurs privés.

    Il existe peut-être un dysfonctionnement dans le stockage de céréales. En cherchant un peu vous trouverez rapidement la loi ou la disposition administrative qui bloque le fonctionnement normal des investissements et du marché. La question que vous posez est un cas particulier de financement des investissements. Si le marché ne fonctionne pas, c’est que l’Etat le bloque. Il n’existe aucune exception.

    A quelles informations utiles au débat faites vous allusions lorsque vous me parlez de 1936 ?



  • gdm gdm 22 avril 2009 17:15

    @Jean-Pierre Llabrés
    Ainsi, votre objection se limite à constater que les acheteurs manquent, dans votre exemple, du capital suffisant qui leur permettrait de vendre beaucoup plus cher. J’avais déjà répondu entièrement à votre objection. J’avais aussi répondu à l’objection implicite du manque d’information des acheteurs. Mais vous me dites que votre objection n’est pas fondée sur le manque d’information sur les marchés futurs. C’eût été pourtant une objection utile. Je reprend néanmoins ma réponse en isolant la seule objection capitalistique.

    Vous dites que ces acheteurs, dans le cas de votre exemple, ne disposent pas de suffisamment de capital pour pouvoir attendre de vendre. Et, selon vous, ce manque de capital est la cause d’une vente acceptée à un prix inférieur. Et, dans votre exemple, ces acheteurs sont ainsi « contraints » de vendre immédiatement leur récoltes.

    Je suppose aussi que, dans votre exemple, qu’il existe donc suffisamment d’acheteurs potentiels. Je suppose donc que la concurrence entre les acheteurs est telle que le vendeur peut vendre au meilleur prix proposé par les acheteurs.

    Chaque acheteur a ainsi immobilisé du capital pour acheter un lieu de stockage. Le vendeur n’a pas investit dans un lieu de stockage. Soit le vendeur manque de capital, soit le vendeur préfère utiliser ce capital pour produire ses récoltes.

    Si le vendeur investit dans un lieu de stockage, il pourra éviter un intermédiaire. Le vendeur vendra plus cher ses récoltes. Cette différence de prix sera la rémunération de son investissement de construire un lieu de stockage ou d’en acheter un, ou d’un louer un. Cette différence de prix sera précisément la rémunération de son investissement en capital.

    La différence de prix rémunère donc le capital. L’acheteur dispose du capital pour acheter un lieu de stockage. Le vendeur n’est pas « contraint » de vendre. C’est un choix de gestion de ne pas posséder un lieu de stockage.

    Si le vendeur considère qu’il est rentable de posséder un lieu de stockage, il investira et ce sera rentable pour lui. C’est une question de choix de gestion très ordinaire. Si un tel investissement est rentable, le vendeur trouvera le financement, soit par un prêt bancaire, soit par un investisseurs qui acceptera d’investir dans son entreprise.

    Dans votre exemple, l’acheteur n’exerce aucune contrainte sur le vendeur. Chaque agent économique a des contraintes de rentabilité et de gestion. Il s’ensuit que le prix de vente est un prix de marché qui s’explique par le jeu normal de l’offre et de la demande.

    [j’ai vu un peu trop de coquilles dans ma précédente réponse. Vous voudrez bien m’en excuser]

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