@Jean-Pierre Llabrés
J’avais affirmé que la raison du dysfonctionnement du marché des céréales était nécessairement l’intervention de l’État, alors que j’ignorais en qui consistait cette intervention de l’État.
Je comprend votre étonnement. Je comprend aussi que vous puissiez imaginez que je serais « suffisant » de prétendre donner la cause d’un évènement dont j’ignore presque tout.
Néanmoins, je vous avais rappelé, en une phrase, une loi nécessaire des sciences économiques. « lorsque le marché échoue, c’est l’État qui le bloque ». Il s’agit d’une manière résumée d’exprimer la supériorité de l’organisation par le marché, plutôt que par l’État.
Lorsque le problème concerne des biens économiques possédés par des agents économiques, cette affirmation se démontre de manière rigoureuse, quelle que soit les circonstances. Du moins, les libéraux, souvent nommés, « ultra-libéraux » soutiennent l’affirmation de cette loi de sciences économiques.
Dès lors peu importait la nature de l’intervention de l’État, laquelle ne pouvait que nuire au bon fonctionnement du marché.
Je souhaitais connaitre cet exemple du marché des céréales de 1936. Si vous en aviez exposé les circonstances, la nuisance de l’action de l’État serait apparu nécessairement.
J’espère vous avoir convaincu qu’il ne s’agissait pas de « suffisance » de ma part, mais plutôt l’application d’une loi nécessaire des sciences économiques qui s’appliquent nécessairement meme en ignorant la nature de l’intervention étatique.