« Un principal peut-il stigmatiser secrètement un professeur devant une association de parents d’élèves ? »
Poser cette question indique déjà que tout va bien mal.
Je ne travaille pas dans le domaine de l’éducation. Pourtant, il me semblait qu’un principal était aussi un éducateur et qu’il avait l’honneur de sa foncction.
Pour ce qui est indiqué ici, je m’aperçois que ce n’est pas le cas.
Un pricipal, s’il a des reproches à faire envers un de ses subordonnés doit le convoquer, l’admonester s’il en est besoin et si les reproches à lui faire sont graves, il peut saisir son suoérieur qui est sans doute le recteur ?
Cette lettre secrète de stigmatisation rappelle des temps noirs, de plus elle est adressée à une association extérieure, semble-t-il pour faire pression ? Que je sache les associations de parents d’élèves ne sont pas les employeurs de ce professeur, et chose aggravante, la lettre de cachet est adressée au président, qui de surcroît n’assistait pas au conseil de classe.
Un pricipal s’adresse à un président, question de grades dans la fonction ?
Il faut se réjouir que le président de l’association et ses adhérents n’aient pas accepté de marcher dans ce qu’il faut bien appeler une indécence, une délation. Dire que nous en sommes amenés à féliciter ce qui devrait aller de soi, la lettre secrète n’avait pas lieu d’être !
Chaque employé doit pouvoir avoir connaisance de son dossier administratif, des faits qu’on pourrait avoir à lui reprocher, des lettres échangées à son sujet, des risques de sanction qui pourraient lui être appliqués si besoin en était.
Les droits d’exercer sa défense envers un supérieur hiérarchique doivent aussi être la loi . Il existe bien des commissions de discipline à saisir si besoin s’en fait sentir ?
Dans l’entreprise où je travaille, il a été question de faire intervenir les usagers dans les conseils de direction, usagers juges et parties ou manipulations ?
Que sont donc devenus les droits élémentaires ?