Oui, sauf qu’il est VRP, pas patron
Le patron c’est celui qui met en place et dirige des stratégies commerciales, de la politique de communication, qui recrute le VRP, lui donne un plan, qui met à sa disposition les outils de la société. C’est celui qui offre des cadeaux d’entreprise, des primes.
Alors quand le VRP brandit des spots du genre élèves du CM2, arrestation coup de poing de 35 jeunes, en tant qu’ancien VRP, je ne vois pas ici l’intérêt de l’entreprise. Je me dis qu’il est ailleurs, bien caché par cette propagande qui attire toute notre attention et n’existe que dans un soucis de diversion. En creusant un peu, je me rends compte que comme dans un jeu de dames, chaque fois que le VRP s’agite et avance ses pions, (par trois à impact couvrant des valeurs spécifiques) chacun, piqué dans ses valeurs, se précipite pour s’en défendre, réagit avec force… Par derrière, il place ses autres pions en défense, tranquillement, et ainsi s’assure un jeu en béton. Quand le VRP va en Guyane, il prépare l’ouverture à la concurrence des aéroports (qui en bénéficie ?) C’est le moment de bouleverser l’opinion avec cette histoire de mémoire d’un enfant de la Shoah. Quand il médiatise cette arrestation des 35 jeunes, il décide l’autoroute entre Pau et Langon (qui va en profiter ?) Sans parler d’actions stratégiques plus lentes, plus discrètes comme la dépénalisation de la vie des affaires. Un dossier à l’étude depuis octobre dernier et que Rachida doit rendre à notre VRP demain. Quel intérêt un président peut-il bien avoir à réduire la liste des infractions sanctionnant des comportements frauduleux, comme les abus de biens sociaux, l’escroquerie et le faux. Par exemple : octobre 2007 :enquête judiciaire au sujet de délits boursiers sur des dirigeants du groupe d’aéronautique. C’est le moment choisi pour le scandale de la Société générale, la commission d’experts a bouclé son rapport. A chaque fois, regardez autre chose que le doigt qui montre la lune…