Bonjour chem
Excellent article.
Le traitement affectif de ce drame conduit à différencier la mort au point d’en cerner certaines qui méritent plus que d’autres que l’on sent souviennent, alors que d’autres seraient qualifiés de morts collatérales.
Il faut laisser à l’enfance le temps de développer sa raison, cette prise en d’otage de l’enfance que ce soit pour l’usage du marketing, pour l’usage sécuritaire, ou pour l’usage politique, est quelque part un comportement indigne d’adultes qui se servent d’eux comme d’un appât pour aller à la pêche de profits, d’acceptation de mesures liberticides, ou de flagorneries politiciennes. Cela note rien aux atteintes dont ils peuvent être l’objet et dont il faut tenir compte et se souvenir, mais les instrumentaliser est autres chose.
Pour poursuivre ton analyse et la situer dans le futur, il viendra un moment ou le temps entraînera l’oubli car c’est une de ses vertus. Et il serait catastrophique que part un rappel constant à la méthode pavlovienne l’on en fasse de quelques générations des handicapés émotionnels.
Je me souviens enfant des commémorations de la guerre de 14/18 et 39/40, ce n’est pas devant les stèles que j’ai assimilé leur histoire.
Le poids de la mort je l’ai rencontré dans ceux qui avaient perdu un être cher dans ces périodes et si j’ai pu m’instruire de leur histoire je n’ai pu en partager la souffrance.
C‘est là aussi un comportement biologique de protection que l’on ne peut forcer sans conséquence.
J’ai pris par habitude de respecter le choix démocratique et de ne jamais souscrire à un appel à la démission, mais moi aussi je commence sérieusement à m’interroger sur le comportement de notre président, de son équipe et de ceux qui soutiennent son action, car il ne me parait pas sain de mettre toujours l’enfance en instrumentalisation, ce qui était la pratique qui caractérisait les dictateurs.
Cordialement.