1963 : sans consulter leurs électeurs, les députés européens (dont les francais) déclarent que "la Turquie a vocation, un jour, à adhérer aux Communautés européennes (..)"
10 et 11 décembre 1999 : sans consulter les électeurs, le Président francais et son Premier ministre donnent leur feu vert au principe de candidature de la Turquie : "La Turquie est un pays candidat, qui a vocation à rejoindre l’Union sur la base des mêmes critères que ceux qui s’appliquent aux autres pays candidats (voir le point 12 ici même : http://www.consilium.europa.eu/ueDocs/cms_Data/docs/pressData/fr/ec/00300-r1.f9.htm)."
3 octobre 2005 : sans consulter les électeurs, le Président francais participe et signe, sous la présidence britannique du Conseil de l’UE de Tony Blair, l’acte de candidature de la Turquie à l’UE.
Alors, sur la base de ces quelques éléments d’information, à qui incombe la responsabilité de ne pas informer les citoyens francais ? Cela fait plusieurs dizaines d’années que les Chefs d’Etat européens décident, dans leurs chancelleries, de l’avenir des peuples en Europe.
A quand une reprise en main de leur destinée par les peuples européens ?
Il est temps de donner + de poids à nos représentants au Parlement européen et d’exiger que celui-ci devienne ce qu’il doit être : un parlement d’expression de la volonté des peuples d’Europe.