Nometon,
Plusieurs points sont éminemment discutables.
Il y a du chemin à faire pour la reconnaissance du génocide arménien, je vous l’accorde, mais les Turcs, en général, sont soucieux qu’on reconnaisse aussi que les exactions perpétrées contre les populations turques à la même période, et qu’on se souvienne que le pays entier était menacé d’extinction.
Pour Chypre, je trouve ahurissant qu’on insiste sur la reconnaissance de la partie grecque de l’île comme seul gouvernement légitime, alors que celle-ci a refusé le plan d’intégration du nord voulu par l’ONU. Si l’armée turque est dans le nord, c’est en réponse à un coup d’Etat monté en 1974 par des pistoleros grecs-chypriotes, menaçant directement la minorité turque. Et il y a une bonne dose d’hypocrisie à reconnaître le Kosovo et à refuser, depuis des décennies, à reconnaître la KKTC (rép. turque du Nord de Chypre) infiniment moins gangrénée par la mafia que le sud, soit dit en passant...
Concernant la lutte contre le PKK, , n’oublions pas que la Turquie n’est guère plus brutale dans ses agissements qu’une certaine grande puissance que je n’ai pas besoin de nommer, aux prises, elle aussi, avec la menace terroriste.
Quant à l’intervientionnisme de l’armée turque, il est amusant de constater qu’on veuille lui retirer son rôle politique... tout en se méfiant des dérives islamistes que l’armée a su frustrer.