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Commentaire de Sandra.M

sur Je reviens du Festival de Deauville...


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Sandra.M (---.---.73.93) 21 septembre 2006 14:00

Nous avons brièvement eu l’occasion de parler du festival à Deauville, je vous ai moi aussi fait part de certaines critiques (le village US il est vrai cette année quasiment inexistant même s’il y a quand même eu l’excellente idée des concerts), je trouve néanmoins votre article bien sévère. Je fréquente ce festival depuis 14 ans, je l’ai parcouru sous tous les angles : membre du jury de cinéphiles dont vous parlez, public, invitée, média... Je crois donc assez bien en connaître les rouages. J’ai aussi parcouru la plupart des principaux festivals de cinéma français, de Cannes à Cognac, c’est pourquoi je peux également établir la comparaison. Concernant le pass public tout d’abord, il est bien spécifié que l’entrée aux projections se fait « dans la limite des places disponibles » ! Par ailleurs, certes son coût est élevé mais rapidement « rentabilisé » eu égard au nombre de projections. Qu’auriez-vous dit il y a dix ans, lorsqu’il fallait parfois attendre 5 heures sans être certain d’assister à une projection !! La passion nécessite parfois quelques sacrifices et d’ailleurs je ne pense pas q’une petite heure d’attente en soit réellement un. Je précise par ailleurs que munie d’un pass M, cette année j’ai pu assister à toutes les projections (« Un crime », « World Trade Center »y compris) et à toutes les conférences de presse, de l’ouverture à la clôture. Concernant ces dernières, Deauville est le seul festival que je connaisse qui permette au public d’y assister, certes pas toujours mais cela demeure un énorme avantage, et je crois que c’est un peu exigeant de réclamer que ce soit le cas pour toutes les conférences ! La vocation des conférences de presse est tout de même avant tout de donner un écho médiatique au festival. Curieusement certaines conférences comme celles de Sydney Pollack, pourtant passionnante, se sont déroulées dans une salle quasiment vide. De même la plupart des films repasse au Morny où il y a souvent très peu de monde ! Je crois surtout que dans un festival on en veut toujours plus, il y a une sorte de frénésie qui fait souvent perdre toute mesure mais l’essentiel est là : viva il cinema !


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