J’approuve ce que vous écrivez, par contre je remplacerai l’expression :

« je ne suis pas déçue » par « je ne suis pas surprise »

En effet, je pense que beaucoup de ceux qui ont voté pour Ségolène ou même François, savaient à quoi s’attendre, en cas d’élection de notre prézydent actuel.

Révolté me direz vous, ben non même pas, je pense laissé ce sentiment à ceux qui se sont vraiment fait avoir, les scmicars qui se sont dit le président dit qu’en travaillant plus je vais gagné plus.

Un des meilleurs exemple que j’ai sous la main, ma belle mère qui fait de ménages et aide les petits vieux à faire leur toilette, elle commence à 6h00 du mat, et s’arrête vers 16h00 et prend à peine le temps d’avaler un yaourt le midi..

Elle s’est dit, belle aubaine, travailler plus pour gagner plus, sauf qu’après réflexion,  il s’avère que déjà elle se coltine presque 10h00 par jour non stop ce qui est la limité légale (donc elle est au taquet), que sont boss ne lui paye pas forcement ses heures sup mais que pour finir, ben à 52 ans vous avez plus la même patate qu’à 25 ans. Donc faut bien que belle maman se repose un peu pour assurer le lendemain.

Elle, qui encensait le candidat actuel prézydent, je pense qu’elle va vraiment être déçue car elle y a cru dur comme fer, alors oui pour elle ça va vraiment être dur, pourtant je suis certain qu’aux prochaines élections elle continuera à voter pour notre prézydent s’il se représente, car tout ça c’est la faute aux immigrés, aux 35h00, aux socialistes qui ont gérés comme des cons, aux fraudeurs des allocs et aux patrons qui roulent en Benz en se payant des milliards.

Ben oui, ma belle mère n’a pas été beaucoup à l’école, par contre elle a toujours bossé dur, et surtout elle regarde attention à la marche et le JT de Jean Pierre Pernot et son compagnon qui bosse au black dans le bâtiment regarde Equidia.

Alors eux pourraient être déçu, mais non, même pas, car s’ils en sont là c’est la faute des autres mais pas du prézydent, de mon côté j’ai bien essaye de leur faire comprendre qu’avant de voter pour une idéologie, il valait mieux voté pour son propre intérêt, mais bon ce fût peine perdu et motif de fâcherie.

Cette exemple reflète ce que je constate tous les jours lorsque je discute avec les ouvriers de l’usine où je bosse, alors, en conclusion, si moi j’abandonne car je préfère mon petit confort par pur égoïsme et si la classe ouvrière continue à  rêver d’ascension sociale au travers les discours de notre prézydent, je pense qu’il est là pour un bon bout de temps encore.