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Commentaire de Ecométa

sur Petit billet sur l'absolu


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Ecométa Ecométa 22 février 2008 13:46

Bonjour,

 

  

Petite pensée métaécosystémique http://metaecosystemie.blogspot.com

 

 

 Pas une chose, pas un système physique, purement physique, pas un atome, pas même un système métaphysique humain, pas même un humain, pas un élément du vivant, pas même un gêne : rien « absolument » rien n’existe par lui-même et uniquement pour lui-même !

 

 Il n’y a que dans notre petite cervelle d’humain rationaliste, désireux, comme le conseillait Descartes, de se rendre maître et possesseur de la « Nature », comme des « états de nature » qui ont émergé,  dont la nature humaine, de les réduire et les dominer ; uniquement là : que les choses s’opposent à l’antagonisme car naturellement elles participent et collaborent !

 

 Même un accident de la nature, qui n’est accident que pour nous autres, les humains ; même ce que nous appelons accident de la Nature est une participation de la nature : une

réaction naturelle !

 

En fait tout participe, tout collabore, tout s’entretient, au plan physique comme à celui métaphysique humain : il n’y a donc pas d’absolu ! Dire cela, diront certains, et même des philosophes, un peu chagrins d’ailleurs ; c’est déjà faire de l’absolutisme et donc de l’absolu ! Sauf que c’est une « réalité » observable, à part, peut-être, pour des philosophes sophistes et cyniques !

 

  Il n’y a pas d’absolu tout est relatif : tout est systémique et même écosystémique ; au plan physique pur, comme métaphysique humain, même artificiel : tout est système et écosystème ! 

 

 Nous conceptualisons humainement notre savoir, ce qui implique, l’erreur étant humaine, même éminemment humaine, non pas d’avoir un système de « vérité pure », mais plutôt un système dans lequel l’erreur et l’illusion, sont toujours possibles : dans lequel une introspection épistémologique s’impose forcément ! A l’erreur et l’illusion du savoir humain, toujours possibles, et concept cher à Edgar Morin, il faut ajouter celui de manipulation qui m’est encore bien plus cher ! 

 

 La connaissance, disait Bertrand Russel, homme de son temps, cesse d’être un miroir mental de l’univers pour devenir un simple instrument à manipuler la matière. En effet il y a belle lurette, exclusive technoscientiste oblige, positivisme et « loi des trois état » qui le fonde (le comment sans le pourquoi), et qui pose la science comme générique de savoir et du savoir ; il y a belle lurette que nous ne cherchons plus réellement à comprendre les choses, mais que nous les manipulons, ceci, et le plus souvent de manière abstraite : mathématiquement ! L’arithmétique au départ, puis les mathématiques complexes ensuite, sont en fait un simple langage, même un lange simplifier, une convention au départ, au même titre que le langage, ceci pour nommer les choses, en l’occurrence pour uniquement « quantifier » des choses de manière pratique et pouvoir les comptabiliser ; un  langage simplificateur, certes pratique au départ, mais, qui, pour autant, sauf à manquer de qualité, ne doit pas devenir la rège absolue et le seul langage !   

 

 Tous les signes mathématiques ont existé d’abord en mots, sous forme d’une convention langagière, et appartiennent en premier au langage des mots ; tout ce qui se dit en mathématique peut être dit en mots ! Tout réduire aux mathématiques, qui ne font que quantifier, et non qualifier, ou seulement situer, comme avec la géométrie : pose problème !

 

 Voici quelques citations sur les mathématiques ; ceci de la part des plus grands mathématiciens.

 

 La musique nous charme quoique sa beauté ne consiste que dans les convenances des nombres et dans le compte des nombres dont nous ne nous apercevons pas.

 

Leibniz (Le principe de la nature et de la grâce).

 

  Les mathématiques sont la seule science où on ne sait pas de quoi on parle ni si ce qu’on dit est vrai.

 

Bertrand Russel

 

En tant que les théorèmes des mathématiques se réfèrent à la réalité, ils ne sont pas exacts. En tant qu’ils sont exacts, ils ne se réfèrent pas à la réalité.

 

Albert Einstein

 

Egalement d’Albert Einstein : « Concernant le temps, sa relativité : une indication de temps n’a de sens que si l’on indique le corps de référence auquel elle se rapporte ».  De ce point de vue du temps, de sa relativité, nous devons, ce que nous ne faisons pas en la matière, être en mesure intellectuelle de faire la part des choses ; en l’occurrence, celle du temps humain, de la temporalité humaine, pour les affaires humaines, et celui de la technoscience pour la nature artificielle inventée par l’humain. Un temps de la technoscience auquel l’humain, et pour quelque raison que ce soit, même économique, ne doit pas et ne peut pas être réduit !

 

 

Quant à l’absolu de Dieu ; il n’y a ni Dieu, ni diable d’ailleurs, qui ne sont que des faux semblant, des boucs émissaires, des prétextes à domination pour certain et ou à excuse pour d’autres ! Il n’y a en fait que le bon et le mauvais géni des humains livrés à eux-mêmes, et, actuellement, avec ce retour à la religiosité, le retour à un évangélisme créationniste, qui s’enseigne aux Etats-Unis en remettant en cause l’explication scientifique de l’évolution ; il apparaît que le mauvais géni est plus à l’œuvre que le bon ! 

 

L’être humain, et c’est une évidence à besoin de croire ; il serait bien inspirer d’en finir avec tous ces faux semblant, et avant tout, d’enfin croire en lui-même, en sa capacité à s’améliorer humainement parlant !

 

Avec ce que nous dit actuellement Nicolas Sarkozy, ventant les bienfaits de la morale religieuse, ceci, en oubliant totalement tout ce la religion a apporter de néfaste, et la liste est longue : j’aimerais voir un journaliste, devant caméra, lui poser la question de l’évolution : est-ce que l’homme descend réellement du singe ?

 

Ce qui nous manque le plus c’est la « Philosophie » : le pourquoi ? Bien sûr à condition qu’elle ne prétende pas, ou plus, comme le prétend la science, découvrir la « vérité pure » : pur sophisme ! Je préfèrerais donc que le Président de la République mettre de la philosophie, de la morale philosophique : de l’ontologie, de la déontologie, de l’éthique et de l’altruisme ! Qu’il prône des valeurs démocratiques et républicaines, deux concepts antiques, la démocratie et la République, qui ont plus de deux millénaires, et, que, finalement, nous n’avons repris à notre compte que très récemment au regard de l’histoire : pour en faire quoi ? Très peu de chose en définitive, car ce que nous faisons ressemble plus à de l’économicratie, de la technocratie, de la ploutocratie, de la polyarchie, de l’élitocratie, de l’énarchie ; bref : tout ce qu’on veut… mais décemment pas de la démocratie !

 

Ecometa

 


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