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Commentaire de

sur Des religions et du comportement humain


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(---.---.215.93) 21 septembre 2006 15:52

on attend vainement de vous, démocraties ou la liberté d’expression n’est pas un luxe pour vous élever énergiquement contre les agressions faites à l’Irak, la Palestine, l’afghanistan, la tchétchénie, le Liban, etc, et non ces partis pris systématiques pour la démocratie forcée

Sinon si vous lisez quelques journaux arabes vous vous rendrez compte que beaucoup de voix s’élèvent dans le monde arabo-musulman contre le fanatisme et qu’il est le premier à en souffrir.Ce n’est pas parce que ces voix ne sont pas relayées en Occident qu’elles n’existent pas.

au sujet du pardon cannonique d’un pape homme d’Etat, homme plitique avant tout, il s’agit d’un ultime recours d’une église qui se vide. le pardon, qualité inconditionnelle et généreuse devient une mesure, un calcul voir un commerce par la stratégie et la tactique politique pour sauver ce qui peut l’être.

« le risque de cette proposition à chaque fois que le pardon est au service d’une finalité fut-elle noble et spirituelle, à chaque fois qu’il tend à rétablir une normalité sociale, nationale ou politique par quelque thérapie, alors le pardon n’est pas pur » (Derrida)

Le pardon n’est pas normal. Il doit rester l’exception, l’extraordinaire et à l’épreuve de l’impossible. Le pardon est un « don ».Entre la victime et le coupable. Dès qu’un tiers parait, fut-il autorité papale, ce n’est plus un don mais échange ou commerce, pour obtenir une paix toute relative. Le pardon est un réglement entre deux consciences présentes l’une en face de l’autre, un réglement que nul ne saurait comprendre ou déchiffrer sauf le coupable et la victime (Michel Certeau). Car pardonner somme de changer,c’est un serment solennel de ne plus commettre un acte portant àtteinte à l’esprit, au visage de l’Autre ou a sa réalité intime(Ibn arabi). ce pardon entre deux humains devient amnistie quand un tiers politique et/ou cannonique l’endosse.Et preuve que tout continue avec l’implication de l’Eglise dans le génocide du Rwanda, dans la guerre interconfessionale qu’on veut installer Liban, en Irak, en Tchétchénie,en Palestine et j’en passe, gràce à la pression intégriste qui sévit chez les grands puissants de notre monde.

Quand le pardon s’institutionnalise il assume la faute pour garantir la négociation et la réconcialiation mais n’est qu’une ruse. comment les victimes de l’Apartheid, de la Shoah, des colonisations, de l’esclavage pourraient pardonner ces crimes contre l’humanité qui sont juridiquement « imprescriptibles » et font subir double souffrance aux victimes et double rachat aux coupables puisque à la culture amnésique s’ajoute le pardon généralisé ?


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