"Travestis en robe noire voulants se donner une image sociale." dits vous ? Ouf ! Je ne suis pas concerné, ne la portant pas ... En revanche, une attaque ad hominem est toujours la marque de la très grande qualité de son auteur, la suite de vos propos ne faisant que confirmer ce point.
Concernant le fond et vos affirmations péremptoires comme "Cela ressemble furieusement a des menaces de procedures" ou "Pas de pitié avec les menteurs, les exhibitionnistes et les manipulateurs d’opinions publiques. IL a joué, IL a perdu et on ne va pas se gener pour utiliser toute les cartes comme ILl’a fait", je crois que vous vous égarez quelque peu.
Le droit français, largement influencé sur ce point par celui de la Convention européenne des droits de l’homme tel qu’interprété "dynamiquement" par la Cour de Strasbourg (il est d’ailleurs regrettable que l’auteur de l’article ait omis d’exposer, même rapidement, cet aspect essentiel du problème), ne définit effectivement que des standards, des limites dont le franchissement est souvent délicat à identifier.
Une chose est sure toutefois : même une personnalité publique de premier plan qui aurait par le passé mis en scène sciemment sa vie personnelle au service de sa carrière politique n’aurait pas pour autant perdu le bénéfice de ses droits fondamentaux, au nombre desquels figure effectivement celui de voir respectée sa sphère - réduite mais toujours là - d’intimité.
Pas de liberté pour les ennemis de la liberté dites vous ? Une vision des choses (incompatible avec les valeurs fondamentales de la démocratie moderne du reste) que semble partager le principal intéressé, qui vient de son côté de faire ce qu’aucun autre depuis 1958 n’avait osé : inviter la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français à trouver les moyens de violer une déclaration d’inconstitutionnalité pourtant très claire, s’agissant de la rétroactivité de la désormais célèbre loi sur la "rétention de sûreté" ...
Comme quoi, on ne voit bien chez les autres que ses propres travers.