Ils ne sont pas relâchés dans la nature à cause de la constitution mais à cause d’une règle intangible de la justice : la non rétroactivité des lois. La justice c’est qu’ils ont été jugés, qu’ils ont été condamnés en fonction de ces lois et qu’ils effectuent ces peines en fonctions de ces lois. Votre argument compassionnel à l’image de Sarkozy défend en fait une idéologie l’injustice, l’injustice où un homme seul décide de ce que sont les lois, un home qui passe au-dessus des institutions, et non les victimes. Ainsi demain si une loi décidait de modifier les règles du permis à point et que vous automobiliste on décidait en toute rétroactvité de vous retirer le permis à cause d’une infraction qui avant ne vous retirait pas le permis, vous hurleriez à l’injustice et moi je vous dirai : non c’est juste car cela ne vous gêne-t-il pas que des innocents meurent sur la route à cause d’un chauffard comme vous ?
Par ailleurs cette loi ne concerne que de 20 à 35 personnes, c’est de la pure com. Enfin ce n’est pas le fond de l’article, celui-ci juge dangereux qu’un président de la République décide de contester une décision incontestable dans l’état actuel de la démocratie. C’est un acte de plus vers l’autocratie ou la monarchie élective. De plus le président de la cour de cassation est incompétent.
Votre argumentation est extrêmement dangereuse, car elle considère que l’émotion l’emporte sur la loi et la justice. C’est œil pou œil, dent pour dent. La justice ce n’est justement pas cela.
Enfin je ne vous permettais de supposer que je préfère l’assassin à la victime passée ou future et je trouve particulièrement détestable cette technique sarkozyaque de culpabiliser ceux qui ne sont pas d’accord avec ses coups de force.